Top 10 : Ramasseurs de balle

Charlie Morgan le provocateur

Il s’appelle Charlie Morgan et depuis mercredi soir, toute la Grande-Bretagne ne parle que de lui. Charlie est ce ramasseur de balles de Swansea à l’origine de l’expulsion d’Eden Hazard lors de la demi-finale retour de la Coupe de la Ligue. Vous voyez déjà l’histoire du pauvre enfante molesté par le méchant footballeur, tout ça pour ne pas lui avoir rendu le ballon assez vite à son goût. Aussi contestable soit le geste de Hazard, le dénommé Charlie Morgan n’est pas un modèle d’innocence non plus. L’adolescent avait annoncé sa volonté de foutre la merde quelques heures avant sur son compte Twitter. Sale gosse.

Le ramasseur-gardien

Au Brésil, les ramasseurs de balles sont aussi des gardiens. Alors que le portier de son équipe monte sur un corner pour tenter de jouer les héros, un ramasseur décide de sauver les siens sur la contre-attaque qui suit. Le bougre arrête un but tout fait et semble fier de lui. Normal, quoi.

Quand Lehmann se fait ridiculiser

Saison 2008/2009 de Bundesliga. Menés au score par Hanovre, Stuttgart et son gardien Jens Lehmann accélèrent pour accrocher l’égalisation. Ce qui, apparemment, ne plaît pas à un ramasseur de balles de l’AWD Arena qui feinte, sans complexe, l’ancien gardien d’Arsenal. Un peu ridicule le Jens pour le coup, hein.

Le ramasseur se mange le sol

Mené à la marque contre les Corinthians en demi-finale de Copa Libertadores 2012, le milieu de terrain de Santos Adriano a perdu patience. À la suite d’un ballon sorti en touche, le joueur, visiblement très pressé, a assené un coup de coude au ramasseur de balle alors que ce dernier n’avait plus le ballon en mains. Résultat : le pauvre gosse se ramasse sur le bitume et Santos est éliminé. Justice has been done, comme dirait Obama.

L’escroc de Santacruzense

Les ramasseurs de balles au Brésil ne sont pas que des victimes, ils peuvent aussi être de sacrés escrocs. Lors d’une rencontre de championnat régional entre Santacruzense et l’Atlético Sorocaba, l’un d’eux profite du manque de vigilance de l’arbitre. À la suite d’une combinaison sur coup franc des joueurs de Santacruzense, le ballon termine dans le petit filet du gardien adverse. L’occasion pour le ramasseur de foutre le cuir dans les cages du gardien visiteur. Et, incroyable, l’arbitre accorde le but permettant au club d’arracher le nul et au commentateur brésilien de se faire un petit kiff. Une décision pas restée sans conséquence puisque l’arbitre en question a été suspendu à la suite de ce match.

La tatane suisse sur le ramasseur

Serey Die, 28 piges, vient de débarquer au FC Bâle après avoir porté le FC Sion pendant quatre ans et remporté deux Coupes de Suisse. Une carrière modeste mais honorable, donc, pour le milieu ivoirien, mais il est plus connu pour la gifle qu’il a flanquée à un ramasseur de balles un jour de mars 2012. La scène se déroule à la fin d’un match face au FC Lausanne, le bambin de 13 ans tarde à rendre le ballon et le bad boy ne goûte pas à la plaisanterie. Ni une ni deux, il s’avance vers le môme et lui fout une tatane dont il se souviendra toute sa vie. La vedette du FCB s’en sortira avec seulement deux matchs de placard et deux lignes de plus sur sa bio Wikipédia.

Ball (bad) boy

En général, les ramasseurs de balles n’ont pas leur mot à dire. Lors d’un match entre le Sporting d’Anderlecht et Lierse en 2010, celui-ci en a décidé autrement. Wesley Sonck vient d’égaliser pour Lierse et Silvio Proto, le gardien d’Anderlecht, trouve le gamin un peu lent sur les bords au moment de lui rendre le cuir. Et là coups de sang : l’ado se rebelle. L’enfant joufflu fixe le gardien et lui fait comprendre, à l’aide de haussements de tête haineux, qu’ici, c’est lui le patron. Les deux hommes ne se quitteront pas du match. C’est chaud, la Belgique.

La remise de Maia

Finale de la Coupe de Rio opposant Botafogo à Vasco de Gama, le score est de 0-0 et les joueurs de Botafogo cherchent à mettre du rythme au match. Fernanda Maia, ramasseuse de balles, l’a bien compris et va s’empresser de rendre la balle à l’équipe de son cœur pour ce qui doit être la touche la plus rapide de l’histoire du Brésil. Dans la foulée, Abreu marque le premier but du match, 1-0 pour Botafogo.

Ramasseur 1 – PSG 0

Il ne pensait pas à mal le gamin, il voulait juste aider Bernard Lama à relancer plus vite. Ce 9 novembre 1994, le PSG reçoit Rennes. Sur une action anodine, le ballon roule en six mètres quand le petit ramasseur se précipite pour offrir le cuir au gardien parisien. Sauf que le ballon est encore dans l’aire de jeu. Résultat : balle à terre et… but de Gourvennec dans la foulée. Pas rancunier, Lama offrira ses gants au fautif.

Bonus track

La pulpeuse ramasseuse de Botafogo

Depuis le 29 avril 2012, Fernanda Meira, jeune Brésilienne qui officie comme ramasseuse de balles au stade Engenhão de Rio lors des matchs à domicile du Fogo est la mascotte de tout un club. Motif ? Avoir participé à la construction d’un but de son équipe lors de la demi-finale victorieuse des siens en championnat régional carioca face au Vasco de Gama de Juninho (3-1). Sur le troisième but, alors que Botafogo amorce un contre, elle ne laisse aucun temps mort dans le jeu en anticipant une sortie en touche et en remettant un ballon immédiatement à un joueur du cru. La défense n’est pas replacée, la touche jouée rapidos et Sebastián Abreu en profite pour adresser un caviar pour Maicosuel, à la conclusion. Nul doute que c’est uniquement pour sa participation à ce but que sa cote de popularité est montée en flèche.

Maignan, le digne successeur