Au regard de la situation de Ioulia Timochenko, détenue en Ukraine, le gouvernement français, Valérie Fourneyron en tête, a décidé de n’envoyer aucun de ses ministres assister aux matchs de poule des Bleus.
Depuis 1967, d’abord autour de clubs, puis de sélections nationales (espoirs, U20 ou olympiques), le Tournoi de Toulon a vu défiler presque tous les cracks de demain. La preuve par dix.
Lorsque Ribéry, Malouda, Cabaye et Benzema ont carburé à plein régime, l’équipe de France a offert une prestation superbe. Après, cela a été beaucoup plus terne. D’autant qu’il ne fallait pas compter sur les Serbes pour qu’ils mettent le feu, ce soir.
Alors que le Calcio est frappé de plein fouet par l’affaire du Calcioscommesse, les clubs sont bien obligés de préparer la saison prochaine. Première pierre pour bâtir les équipes de demain : le coach.
Michel Der Zakarian en a gros sur la patate. Le coach clermontois a du mal à digérer de ne pas avoir pris l’ascenseur pour la Ligue 1 alors que le Clermont Foot Auvergne a largement squatté le trône de leader jusqu’à la trêve hivernale.
Ce soir, face à la Serbie, à Reims, une terre historique de nouveau en haut de l’affiche, les Bleus vont tenter d’épouser cette même Histoire : poursuivre leur tentative de retrouvailles avec leur gloire ancienne pour revenir au premier plan.
Malgré une saison quasi blanche et un statut plus proche, déjà, de celui de has been que de nouvelle star, HBA fait autant parler de lui que ses plus illustres coéquipiers.
Pas un seul trentenaire dans l’effectif, des cadres blessés (Vidić) ou écartés (Zigić, Pantelić, Jovanović), la Serbie se présente face à la France avec ses jeunes.
À raison, on a souvent considéré les Yougoslaves comme les Brésiliens d’Europe de l’Est. Derrière un football technique se cachait un gigantesque vivier de talents extraordinaires.
Derrière le masque du MC du Klub des Loosers se cache Fuzati, un mec normal comme un président. Soit un mec qui aime le foot, mais à qui le foot ne le rend pas bien.
Le Stade de Reims retrouve donc l’élite après trente-trois ans de purgatoire, au plus grand bonheur de ses anciennes gloires, dont une poignée d’Argentins qui attisèrent son ultime flamme dans les seventies.
Dans une large revue d’effectif, l’Espagne ne s’est pas trop tracassée et a facilement pris la mesure de faibles Sud-Coréens (4-1). Torres, titulaire sur le retour, a marqué.
La mythique enceinte du Red Star est-elle condamnée à disparaître dans une explosion de dynamite ? C’est bien ce qu’avait prévu la mairie de Saint-Ouen. Sauf que…
Tu sais que tu n’es pas retenu dans la liste quand…
Tu sais que tu n’es pas retenu dans la liste quand…
Bourré à trois heures du matin dans les rues de ta ville, tu préfères dormir sur un banc ou rentrer à pied. Ouais, depuis quelque temps, tu as du mal avec le taxi.
L’Espagne s’échauffe ce soir contre la Corée du Sud. Villa et Puyol sont out, mais Torres est in. Voilà les seuls doutes espagnols. Bienvenue en Espagne, bienvenue chez les riches.
C’est officiel : Claudio Ranieri est le nouvel entraîneur de l’AS Monaco. L’ancien coach de la Roma et de l’Inter Milan remplace Marco Simone et relève le défi du président russe Dmitry Rybolovlev : faire remonter l’ASM en Ligue 1.
Copa Libertadores, championnat et ce soir Coupe d’Argentine. Boca est plus que jamais sur les trois tableaux et signe, doucement mais sûrement, un retour fracassant.
Incroyablement fébrile contre l’Islande dimanche soir à Valenciennes, Patrice Évra soulève de nombreuses interrogations avant le début de l’Euro. Comme si le maillot bleu tétanisait le Mancunien.
Les salons First du Parc des Princes, le producteur de l’opus venu spécialement de Vancouver, une dizaine d’écrans plats et de consoles, une clique de journalistes …
Avec 32 buts inscrits cette saison en Championnat des Pays-Bas, Dost est devenu la nouvelle coqueluche du football néerlandais. Pourtant, Bert van Marwijk a choisi de le laisser à la maison, au profit des plus capés Huntelaar, Kuyt et van Persie. Un choix judicieux ?
Entre les tifosi du Genoa qui demandent aux joueurs de retirer leur maillot, les drôles de pathologies contractées au Milan AC, les nouvelles jeunesses de Pirlo et Klose ou les explosions des pépites Muriel et Destro, la saison italienne a, une nouvelle fois, été sacrément mouvementée. Bilan, lettre par lettre.
On l’avait un peu oublié, Yoan Gouffran, pris dans le marasme des Girondins en fin de cycle. Moqué aussi. Pourtant, cette année, après Olivier Giroud, le deuxième meilleur buteur français, c’est qui ? Bah, c’est Yoyo.
Depuis un certain temps, il faut toujours un coupable en équipe de France quand ça va mal… ou pas. Gourcuff parti, Ribéry sur le chemin de la rédemption, le public va devoir se trouver une nouvelle victime.
Depuis un certain temps, il faut toujours un coupable en équipe de France quand ça va mal… ou pas. Gourcuff parti, Ribéry sur le chemin de la rédemption, le public va devoir se trouver une nouvelle victime.
Pas de débat possible, l’homme de l’Euro 88 fut Marco van Basten. À 23 ans, le plus élégant buteur de tous les temps mène les Pays-Bas vers leur premier et unique succès international.
Wendlinger : «Fribourg me rembourse tous mes déplacements»
Wendlinger : «Fribourg me rembourse tous mes déplacements»
La Bundesliga vaut bien deux heures de voiture aller-retour. Factrice en Alsace, Stéphanie Wendlinger (31 ans) prend le volant toutes les semaines pour taper dans le ballon en Allemagne.
Au pied du mur, ou la situation actuelle de Yoann Gourcuff. Promis il y a trois ans au destin Zinedine Zidane, il vit aujourd’hui la même situation qu’un vulgaire Pierre Laigle.
En 150 minutes sous le maillot bleu, Olivier Giroud a séduit tout l’Hexagone. Un but plein de confiance en Allemagne et deux passes décisives qui portent bien leur nom face à l’Islande, et le voilà devenu un atout majeur des Bleus à l’Euro.