Parfois, sans être devin, mais un tantinet sensible à la chose footballistique, on ressent, dans certaines situations, des trucs bizarres. Et là, en dépit d’un résultat avantageux à l’aller, il semble utopique de croire à une possible qualification. Pourquoi ? Parce que !
Après une année 2012 enthousiasmante et pleine de promesses, la Major League Soccer nord-américaine vit une intersaison 2013 assez terne. Beckham est parti de Los Angeles, Marquez de New York et ils n’ont pour l’instant toujours pas été remplacés.
Pour rêver d’un deuxième sacre consécutif en C3, les Colchoneros sont contraints à l’exploit sur la pelouse du Rubin Kazan. Avec un écart de deux buts en leur défaveur, ils doivent endosser le costume de super-héros, quelque part entre Ethan Hunt et Superman.
On était avec les ultrAslan pour Galatasaray-Schalke
On était avec les ultrAslan pour Galatasaray-Schalke
Ferveur, fureur, frissons : ce qu’on cherchait, on l’a trouvé avec les supporters turcs. Malgré le match nul 1-1 du Galatasaray Istanbul face au FC Schalke 04, les émotions furent intenses pendant 90 minutes.
Le meilleur Milan AC de la saison a battu le pire Barça de l’année. L’arrière-garde rossonera, à l’instar de Mexès, a été impeccable, tout comme le capitaine, Ambrosini. Le Barça a déçu. Seul Iniesta a surnagé. Messi ? Fàbregas ? Dani Alves ? Pas vus…
Auteurs d’un match remarquable et impressionnants d’efficacité, les joueurs du Milan AC ont fait mal au Barça. Vainqueurs 2 à 0 de Catalans incapables de faire quelque chose de leur possession de balle, les Milanais sont en ballotage très favorable avant un match retour qui s’annonce délicieux.
Au terme d’une rencontre équilibrée, partagée entre une superbe première période et une seconde ennuyeuse, le Galatasaray et Schalke se séparent sur un nul logique (1-1). Les Turcs ne sont pas parvenus à emballer la fin de match, et devront marquer à Gelsenkirchen.
Sur le papier, tout porte à croire que le FC Barcelone va sortir plutôt facilement de ce huitième de finale de Ligue des champions. Tout sauf le palmarès du grand Milan, l’histoire récente du Barça et la démence épisodique du football.
Un temps poursuivant du Bayern Munich, le FC Schalke 04 s’est cassé la gueule et est désormais dans le ventre mou de la Bundesliga. Une qualification européenne pour la saison prochaine semble même compromise. Alors peut-être que les Königsblauen vont chercher à répéter la belle histoire d’il y a deux ans.
Équipes ayant « échangé » le plus de joueurs en Europe, le Barça et Milan s’affrontent, ce soir, à San Siro. Un match particulier marqué par l’ombre de ceux qui ont porté les deux maillots. Parce qu’il n’y a pas que Zlatan, Ronaldinho ou Rivaldo..
Été 2010. Quand David Villa arrive au Barça pour remplacer Zlatan à 28 ans, il est au top de sa carrière. Euro, Mondial, plus de 200 buts. El Guaje est irrésistible. Depuis, nous avons perdu le soldat David Villa. Il faut le sauver.
A l’heure où l’on n’a de cesse de parler de Sneijder et Drogba, à l’heure où Felipe Melo fait autant rêver les supporters de Galatasaray pour ses buts que pour ses conneries, il y a un joueur qui est en train de devenir l’âme du « Cimbom » : Selçuk Inan.
Ce soir, le Milan AC reçoit le Barça en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Les Rossoneri, loin d’avoir la plus belle équipe de tous les temps, sont revenus à la troisième place de Serie A. Suffisant pour inquiéter Messi et sa clique ?
La Libertadores 2013 n’a que huit jours, mais déjà de belles histoires à raconter. Une équipe intoxiquée, des insultes racistes, un duel colombiano-mexicain à l’arrière-goût de blanche, et un traître de retour.
Quasi assuré du titre de champion du Royaume, en bonne posture pour glaner une seconde Copa del Rey consécutive, l’Espagne paraît bien petite pour ce Barça qui n’a plus que la Ligue des champions pour s’extasier. On caricature ? Si peu.
Relégué au rang de moins que rien après avoir fait fantasmer l’Europe il y a quelques années, Arsenal fait aujourd’hui l’unanimité contre lui. La fessée reçue par le Bayern hier en 8e de finale aller de la Ligue des champions (1-3) incite à appuyer sur la touche « stop » et défendre l’indéfendable.
H-Burns : «J’aimerais voir Arsenal gagner des titres»
H-Burns : «J’aimerais voir Arsenal gagner des titres»
Supporter des Gunners, le leader indie rock du groupe H-Burns aurait pu écrire Carton jaune, son livre de chevet, œuvre phare de Nick Hornby, qui retrace la vie d’un supporter d’Arsenal. Mais Renaud Brustlein a préféré chanter. Rencontre.
Certes, Arsenal est en crise. Mais à voir le match qu’a sorti le Bayern, dans tous les compartiments du jeu, toutes les autres équipes en quarts préféreront même tirer le Barça plutôt que ces Allemands.
Totalement perdus en première mi-temps les joueurs d’Arsenal se sont logiquement inclinés (1-3) face à des Bavarois efficaces et supérieurs. Plus convaincants au retour des vestiaires, les joueurs d’Arsène Wenger, menés 2 à 0 à la pause, ont cru revenir dans la partie grâce à Podolski, avant de concéder ce qui pourrait bien être le but de l’élimination. Logique.
Dans un match fermé et dominé par Porto, la bande à Lucho a pris un léger avantage pour la qualification grâce à Moutinho (1-0). Tout se jouera au retour, à La Rosaleda. C’est ce qu’était venu chercher Málaga.
Avant de purger sa suspension infligée par l’UEFA, Málaga entend profiter de cette Ligue des champions. Surprise du premier tour, l’équipe chère à Jérémy Toulalan va devoir dompter Porto dans son antre du Dragon. Pas facile.
Entre un Bayern qui marche sur l’eau et des Gunners tapés par Blackburn le week-end dernier en Cup, on sait dans quel camp la confiance se trouve. Mais attention : Arsenal sait se motiver pour la Ligue des champions.
À la tête d’Arsenal depuis 1996, Arsène Wenger est, plus que jamais, sur la sellette. Critiqué par ses propres supporters, l’Alsacien semble condamné à finir la saison sans aucun trophée. Pour la huitième fois consécutive.
Qu’est-ce qu’on peut faire, en huit ans ? Voir deux Coupes du monde, quelques Euros, finir Lost et d’autres séries, faire un môme, le voir grandir, l’emmener à l’école, puis se rendre compte. Se rendre compte qu’à la fin de la saison, ça fera huit années qu’Arsenal n’a rien gagné. C’est le moment de les aider.
Ce soir, le FC Porto reçoit Málaga pour ce qui devrait être le match des outsiders de cette Ligue des champions. Un match dont on se fout royalement ? Loin de là. Et on vous explique pourquoi c’est devant ce match qu’il faudra boire une bonne pinte de bière.
Allan Nyom : «La domination espagnole devrait se terminer»
Allan Nyom : «La domination espagnole devrait se terminer»
Pensionnaire de la Liga depuis maintenant deux ans avec le Grenade CF, c’est en connaisseur qu’Allan Nyom analyse ce championnat et les chances espagnoles en Europe. Pour l’international camerounais, nul doute, ce Barça soulèvera à nouveau la coupe aux grandes oreilles.
Hatem Ben Arfa assure qu’il aurait pu évoluer au niveau de Lionel Messi. Alors oui, vous pouvez vous moquer et vous le payer pour pas cher. Sauf qu’à sa façon, l’enfant terrible du foot français a déjà surclassé le collectionneur de Ballons d’or.
Deux saisons blanches, c’est long quand on s’appelle le Bayern. Mais tout ça, c’est bientôt du passé. A domicile, la rébellion a été matée. Reste à dominer le continent, donc. Pour ça, il faudra que le « Rekordmeister » ne se flingue pas de l’intérieur…
Ballon d’Or 1961, Omar Sivori s’est éteint il y a exactement huit ans et deux jours, le 17 février 2005. Retour sur la carrière fulgurante de l’attaquant argentino-italien, idole de River et de la Juventus.
Absent de la liste initiale du PSG en Ligue des Champions, le capitaine de l’Uruguay s’apprête finalement à disputer un huitième de finale de C1 avec Malaga contre le FC Porto. Six mois passés au placard sans jamais ouvrir sa gueule. Une espèce en voie de disparition.
Jouer avec ton meilleur pote ou ton petit frère chez toi, dans ta chambre, ça ne te suffit plus. Toi, tu as besoin de te mesurer à des brutes du joystick, en ligne. Sauf qu’à force, tu es toi-même devenu une brute.