Les notes du Brésil

Alisson Becker

Alisson par-ci, Alisson par-là, Ali prend deux billes et Alisson le glas.

Fagner

Les épreuves de chimie du baccalauréat sont passées, mais notez quand même que le Fagner est soluble dans la bière. Et que, contrairement à elle, il est incapable de déborder.

Vous imaginez le choc qu’il va prendre le jour où il va découvrir qu’il y a quelque chose derrière des quarts de finale ? Le plus solide derrière, mais, encore une fois, Thiago s’en va.

João Miranda

Meilleur en sosie de Stéphane Diagana qu’en capitaine de Seleção. Il a tenu la barre sans réussir à éviter l’avarie fatale à son navire.

Marcelo

Comme le prix qu’il va devoir allonger au contrôle technique pour faire réviser ses deux poumons complètement cramés. À l’agonie.

Fernandinho

La Belgique a battu le Brésil il y a quatre jours, quand Casemiro a concédé un jaune synonyme de suspension face au Mexique.

Philippe Coutinho

Comme depuis trois semaines, il a amené au Brésil la petite touche de génie nécessaire, mais pas suffisante. Un titre mondial est une fresque monumentale qu’on ne peint pas tout seul.

Paulinho

Le regarder jouer rend Fellaini élégant. Remplacé à la 73^e par Augusto, qui a relancé l’ambiance.

Willian

Perdu sous une cape d’invisibilité et sacrifié dès la pause pour Firmino (5,5), joker qui n’a pas eu le temps de rire.

Neymar

S’il a passé 14 minutes à simuler depuis le début du mondial, l’indigence de sa prestation du soir est bien authentique, elle.

Gabriel Jesus

Avec Jesus devant, le Brésil est comme un tireur d’élite sans fusil : pas assez tueur. Remplacé à la 58^e par Douglas Costa (6,5), agitateur comme Jean-Pascal.