Les notes de l’Allemagne contre la France

Manuel Neuer

« Hé Manu, tu descends ? » Pour quoi faire ? Bah… Rien du tout.

Matthias Ginter

Un loupé pour enfoncer le couteau dans une plaie déjà ouverte, mais toujours la bonne méthode pour bouchonner du Mbappé cuvée 1998. Rien de tel qu’une bonne bière Ginter Ale. Remplacé par Julian Brandt (82^e), blond, mais sans revanche.

Mats Hummels

Il était beau, il était fort, il était même impérial. Mais voilà, les démons de 2014 n’existent plus pour la France et font place à ceux de 2016. Après tout, l’erreur est Hummels.

Niklas Süle

Quand vous avez affaire à un videur de boîte de nuit intransigeant sur votre code vestimentaire, ça Süle. Et visiblement, Niklas n’aime pas beaucoup les cocktails de Blue Lagoon. Ajoutez-y un groupe de onze garçons à l’entrée, et vous comprendrez que votre soirée tourne au vinaigre. Heureusement, vous êtes V.I.P. Résultat : ça passe.

Nico Schulz

Le Paris Saint-Germain cherche encore un arrière gauche et son coach est allemand ? Eh bien, il va falloir songer à sérieusement se pencher sur son cas. Il n’a que 25 ans, mais a déjà l’air d’un daron. Papa Schultz.

Joshua Kimmich

Quelques fautes de briscard en hors-d’œuvres, une délicieuse ouverture en entrée, et puis une grosse activité en plat principal. Le dessert ? Privé, comme un enfant capricieux.

C’était un retour en avance sur Paris pour lui. L’avantage, c’est que Thilo n’aura pas besoin de prendre l’avion pour rentrer. Un coup de RER, quelques vannes gratuites à prendre en pleine tronche, un brossage de dents et hop, au lit.

Toni Kroos

Au moment de prendre le destin d’un sélectionneur en main, les tauliers ne sont jamais bien loin. La preuve, avec ce penalty (presque) sans trembler malgré une foule hostile. Hélas pour la suite, sa batterie est ensuite tombée dans Löw.

Leroy Sané

Des accélérations en pagaille et de l’impact pour perturber l’arrière-garde tricolore. C’est à se demander pourquoi il est sorti, car sa crinière vers l’arrière indiquait qu’il avait encore faim. Remplacé par Julian Draxler (76^e), qui ne sera sans doute pas le plus malheureux de voir son coach dans l’embarras.

Serge Gnabry

Un sens du collectif, du tonus et une belle qualité de frappe. Il y a de quoi avoir le sourire. Malheureusement, l’ailier est formé à Arsenal. Défaite obligatoire, donc.

Timo Werner

Avec la terrible désillusion qu’il avait connue à Marseille cette année, son avis sur la France ne risque pas de changer. Pour se réconcilier avec la langue de Molière, mieux vaut lui conseiller Le Papillon des étoiles. Bernard Werner.