- Ligue des champions
- Finale
En direct : Real Madrid – Atlético Madrid (4 – 1)
120′ : On va se quitter là-dessus. C’était bon, c’était chouette, mais le plus cool, c’est …
120′ : On va se quitter là-dessus. C’était bon, c’était chouette, mais le plus cool, c’est …

On connaît les onze de départ de Real et de l’Atlético Madrid. Incertains jusqu’au dernier moment, Diego Costa tient bien sa place. Benzema aussi.

Le football est un sport qui se pratique à 11 et qui voit souvent des Espagnols soulever une coupe à la fin ces dernières années. Trop vite annoncé sur le déclin après la finale allemande de la Ligue des champions l’an dernier, l’Espagne a repris sa domination, comme le prouve le derby de Madrid en finale de la C1 ce samedi.


En course pour un doublé aussi sexy qu’historique, les joueurs de l’Atlético Madrid savent d’où ils viennent. Leur ADN est celui d’un loser. Un éternel perdant en passe de prendre une revanche sur la vie. Une revanche sur une saison 1999/2000 restée dans les annales. Oui, il y a 14 ans, l’Atlético Madrid descendait avec une équipe plutôt sexy et après une défaite en finale de la Coupe du Roi. Flashback.

Ce derby final est déjà plein d’histoires. La Primera contre la Décima, Diego Costa le parvenu contre Cristiano le prédestiné, « Cholo » l’intériste et laziale contre « Carletto » le milaniste et romaniste, le duel des héros entre Godín et Ramos, la possible passation de pouvoir entre Casillas et Courtois, les blessés, la suspension dramatique de Xabi Alonso… Un tas d’histoires, donc. Et quelle histoire tactique ?


Sergio Ramos a deux facettes. Meilleur central mondial, qui plus est ultra offensif, pour les uns, défenseur râleur et sanguin pour les autres, il est actuellement dans une forme resplendissante. Retour sur ses terres pour revenir sur le cas Ramos.

Avant d’atteindre les sommets de la Liga et peut-être de l’Europe, les Colchoneros étaient surtout les plus beaux perdants d’Espagne. Une image qu’ils ont travaillée au point d’être devenue leur image de marque. D’où cette question : avec l’arrivée de la gagne, le club ne serait-il pas amené à bouleverser sa communication ?

Comme la saison dernière, la finale de la Ligue des champions voit s’affronter samedi deux clubs d’un même pays. Après l’Allemagne, c’est au tour de l’Espagne de vibrer pour une affiche locale. Ailleurs, l’impression est plus mitigée. Comme si l’essence même de cette compétition si particulière s’évaporait le temps d’une finale entre compatriotes.