D’un triste match, les Monégasques repartent avec le sourire. Celui d’avoir gagné leur premier match en cinq rencontres. Celui, aussi, d’être premier de son groupe. C’est bien l’essentiel.
Si le Parc des Princes n’a pas vu de but hier soir, il a assisté à une confrontation équilibrée, intense et d’un niveau technique élevé. Tactiquement, en revanche, le choc était déséquilibré.
Un mois que le club attendait ce match de gala. Un mois à ne parler que du Real. Un mois pour ça. 90 minutes moyennes, sans rythme et sans intensité. Le PSG a joué avec le frein à main et les yeux fermés. Presque en dormant.
Zlatan s’est encore manqué dans un grand match de C1. On le savait, c’est sans doute ça le pire. Plus le temps avance, plus le Suédois suscite l’énervement quand il reste sur le pré en Coupe d’Europe. Oui, c’est ingrat, mais le football est un sport de salopards.
Disciplinés et appliqués, les 22 acteurs du choc de ce groupe A ont oublié d’offrir un peu de spectacle aux spectateurs et se sont quittés sur un bon vieux 0-0. Au final, la montagne a accouché d’une toute petite souris.
Si l’Atlético Madrid et Wolfsburg ont tenu leur rang en s’imposant et en prenant la tête de leur poule, Manchester United a galéré en terre russe, tandis que Benfica a goûté à l’enfer turc.
Opposé à une équipe sévillane courageuse et douée, Manchester City a longtemps cru devoir se satisfaire d’un nul, avant que son roukmout préféré, Kevin De Bruyne, n’offre la victoire aux Sky Blues. Ça soulage, forcément.
Quelques heures avant les grands, à quelques dizaines de kilomètres du Parc, les U19 du PSG se sont coltiné leurs homologues du Real Madrid à St Germain en Laye. Pour un large succès parisien sur le terrain. En tribunes, un peu moins.
Si Marty McFly n’est pas encore là, Manuel Neuer l’est déjà. Homme du futur, clone ou réplicant, il a démontré face à Walcott que ses pouvoirs dépassaient l’entendement. Avant de se brûler les ailes.