


En 1963, un parfum de scandale escorte le titre de champion d’Argentine d’Independiente. Lors de la dernière journée du tournoi, les joueurs de San Lorenzo, scandalisés par un arbitrage inique, vont finir par baisser les bras. Résultat : un grotesque 9-1.





D’un côté de l’avenue Perito Moreno, la villa 11-14, l’un des plus grands bidonvilles de Buenos Aires. De l’autre, le stade et le centre d’entraînement du club de San Lorenzo. Après une opposition informelle sur terrain réduit, les joueurs signent des autographes et prennent des photos avec la vingtaine de fans présents, puis filent à la douche. L’occasion d’intercepter Mauro Cetto, rentré au pays après 10 ans passés en Europe, dont la majorité dans cette Ligue 1 qui lui est chère.


Depuis quelques jours à Santiago, c’est l’effervescence. Au minimum deux fois l’an, c’est la même histoire : ça bruisse des choses du football dans les rues de la capitale chilienne, ça pronostique, ça chambre et ça se chamaille. Deux camps s’affrontent et se provoquent, attendant impatiemment que le coup d’envoi soit sifflé. Car oui, dimanche, c’est jour de derby : Colo-Colo affronte Universidad de Chile.
