MarieCinema a écritOui, très touchant, malgré l'emballement gênant.
James Gray est un excellent réalisateur.
C'est certes moins autobiographique que Fabelmans de Spielberg, mais c'est surtout 100 x mieux.
La ou Spielberg nous chie une flopée de personnages + caricaturaux les uns que les autres, James Gray arrive encore une fois à nous proposer une fresque de personnages qui tient la route et qui a de la personnalité.
Et même si c'est moins mis en avant que dans d'autres de ces films, j'aime encore une fois sa manière de nous filmer New York.
Ce mec en a certainement rien à foutre, mais il serait parfait pour réaliser un Batman qui tient la route.
Il sait personnifier une fille, il sait parler de famille, il est capable de créer des personnages consistants
Le dernier était éclaté, Matt Reeves est pas méchant mais c'est pas un bon réalisateur, il lui manquait clairement un James Gray pour le dernier Batman.
Et je parle de ça car Matt Reeves a collaboré avec James Gray pour The Yards (son meilleur film avec Little Odessa pour moi).
Dans The Yards y'a tout ce qui manque au dernier Batman, et dans Armageddon Time y'a tout ce qui manque à Fabelmans.
Personnellement, je suis un vrai fan des films de Gray.
J'adore aussi sa manière de restituer les ambiances et de filmer la ville comme tu dis mais le film n'est pas dépourvus de défauts et de clichés.
L'enfant black qui déguste à sa place en faisant preuve d'esprit chevalresque, les enfants riches snobs et bêtement cruels, ça manquait d'un peu plus de complexité mais c'était franchement très bien.
Je préfère quand même We Own the night.
Laisse le loin des Batman, stp, il est bien comme ça.
Ce qui me dérange avec ces journalistes, c'est que t'as l'impression qu'ils arrivent tous avec le même package cinématographique, les mêmes références, ils adorent touis les Carpenter même ceux que lui même revendique comme des navets, ils sont fans de Cimino sans émettre la moindre critique, se contorsionnent pour trouver des grilles de lecture à Spielberg ( Critique larvée de Reagan alors que le mec se gave comme un cochon grâce au reaganisme) et tout ce qui vient d'ailleurs et aurait l'outrecuidance de concurrencer le cinéma américain serait prétentieux.