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Arrêt sur image

Où l'on parle de cinéma et de football, de la performance inoubliable de Samuel Le Bihan dans 3-0, du charisme de l'acteur de Goal ! Naissance d'un prodige, de la coupe de cheveux de Patrick Dewaere dans le surestimé Coup de tête (c'est Annaud qui réalise, faut dire), du fait que ça manque de foot dans Football Factory...

Bref, de Green Street (Hooligans en VF) à Olive et Tom, discutons du football de fiction, mais pas que.

Italia'90 a écrit

Caroline Munro et Teddy Savalas ?

Vite, un lien !

Ha ha, j'ai pensé la même chose, Caroline Munro et Christiane Jean, je veux voir ça !

Mes condoléances à Bobbyschano pour la perte d'un élément AlainDelonien.

Y aurait pas une compil des bande-annonces René Chateau?

Elles ont bercé mon enfance.

Ruud008 a écrit

Triangle of sadness, quelle radicalité!!

Je ne trouve pas que ça soit son film le plus radical. Play est formellement, et sur le fond, beaucoup plus intense. Mais Triangle of sadness est son film le plus jouissif.

Robert Olstund est tout de même un réalisateur hors-pair, intelligent, populaire et clivant à la fois.

Sinon, agréable surprise, j'au vu hier le blockbuster Stillwater, c'est vraiment réussi. Le scénario est solide, la carte postale marseillaise n'est pas périmé, et Matt Damon peut jouer autre chose que l'américain libéral sympathique !

Pacoloco a écrit

Je ne trouve pas que ça soit son film le plus radical. Play est formellement, et sur le fond, beaucoup plus intense. Mais Triangle of sadness est son film le plus jouissif.

Robert Olstund est tout de même un réalisateur hors-pair, intelligent, populaire et clivant à la fois.

Sinon, agréable surprise, j'au vu hier le blockbuster Stillwater, c'est vraiment réussi. Le scénario est solide, la carte postale marseillaise n'est pas périmé, et Matt Damon peut jouer autre chose que l'américain libéral sympathique !

Vu que The Square.

Mais sur Triangle of Sadness, t'as l'impression que le mec n'a aucune limite.

Je n'ai vu de lui que Triangle of Sadness mais je l'ai trouvé particulièrement long.

Dans chacune des trois parties, mais surtout dans les deux dernières, je trouve qu'une fois arrivé à l'endroit où il voulait amener le spectateur, qu'il nous présente son point de vu, il s'arrête et se perd dans l'artifice. La scène du repas qui tourne mal dans le bateau en est le parfait exemple. C'est marrant mais j'ai l'ai trouvé extrêmement longue et ca tourne un peu en rond. C'est cool il s'est fait plaisir mais je trouve ça assez limité quand même.

Et pas du tout "radical" pour le coup.

Après les personnages sont bien choisis, représentatifs du rôle qu'ils incarnent. Formellement c'est plutôt jolie même si c'est pas forcément le type d'image que j'apprécie.

Finalement je pense que la séquence que j'ai préféré est la première, lors du faux reportage lors d'un casting. Pour souvent bosser sur des tournages de pub, c'est exactement ça, au point où ça en devient ridicule et surtout très répétitif dans les attitudes des modèles. Il est vraiment dans le vrai à ce niveau là.

Par contre j'ai vu Fairytale récemment, le dernier film de Sokourov, qui est pour le coup magnifique.

Formellement déjà, le mélange des régimes d'images est assez fou et permet de créer un monde visuellement onirique, une vision du purgatoire très réussie je trouve. Dans ce monde parfois filmé à une cadence d'image élevée (l'impression que ça m'en a fait) les personnages se déplacent au ralenti, de manière planante comme de véritables fantômes. Cette impression de lenteur dans la mise en scène se couple bien à la pensée des protagonistes qui se répètent et tourne en rond dans leurs paroles et leurs esprits.

Les personnages d'ailleurs, recréés à partir de nombreuses images d'archives et animés manuellement (selon Sokourov mais je me pose toujours la question du recourt au deepfake, qu'ilnie cependant) sont saisissants de réalité. Et le choix de créer des fratries pour chacuns est plutôt intéressant.

Ça peut paraître un peu long par moment, un peu juste au niveau de l'histoire, mais je pense que cette épure va dans le sens des personnages et du peu de choses qu'ils ont à dire.

Je vous le conseille en tout cas, voir toutes ces figures historiques, dictateurs pour la plupart, grommeler et se vanner, dans des dialogues plein d'humour et un univers visuel sublime, en vaux la peine.

KanaKy Fyah a écrit

Je n'ai vu de lui que Triangle of Sadness mais je l'ai trouvé particulièrement long.

Dans chacune des trois parties, mais surtout dans les deux dernières, je trouve qu'une fois arrivé à l'endroit où il voulait amener le spectateur, qu'il nous présente son point de vu, il s'arrête et se perd dans l'artifice. La scène du repas qui tourne mal dans le bateau en est le parfait exemple. C'est marrant mais j'ai l'ai trouvé extrêmement longue et ca tourne un peu en rond. C'est cool il s'est fait plaisir mais je trouve ça assez limité quand même.

Et pas du tout "radical" pour le coup.

Après les personnages sont bien choisis, représentatifs du rôle qu'ils incarnent. Formellement c'est plutôt jolie même si c'est pas forcément le type d'image que j'apprécie.

Finalement je pense que la séquence que j'ai préféré est la première, lors du faux reportage lors d'un casting. Pour souvent bosser sur des tournages de pub, c'est exactement ça, au point où ça en devient ridicule et surtout très répétitif dans les attitudes des modèles. Il est vraiment dans le vrai à ce niveau là.

Je te rejoins sur la scène du repas. C'est vrai qu'elle est assez longue et un poil caricaturale.

En revanche, je trouve qu'il tombe rarement dans l'artifice et, surtout, n'adopte jamais de point de vue formel. Selon moi, c'est ce qui est fascinant dans son cinéma, c'est qu'il construit ses scènes comme des expériences de psychologie sociale ou (j'ose) d'études éthologiques. Ça donne des séquences drôles, absurdes, voire poétiques, sans jamais tomber dans une ironie facile et didactique.

Encore une fois, ces deux derniers films sont produits pour le grand public, mais les premiers vont encore plus loin.

J’ai adoré la scène du repas et ce qui s’en suit.

C’est accessible, pas de propos en filigrane, c’est cru et radical pour moi.

Les Crimes du Futur, je m’y attendais pas, c’est un très grand Cronenberg!

Belle surprise pour Jeanne du Barry sans que ce soit un chef d'œuvre. Ça lorgne du côté de Barry Lyndon et d'Angelique Marquise des anges, les décors sont absolument somptueux.

Bon ça aurait certainement été mieux sans les décors idylliques et des acteurs moins cher, bref, sans le pognon que Netflix a filé à Maiwenn, on est bien d'accord.

Un remake de JF Richet avec Adele Haenel et Torreton s'impose !

Euh, toi t'as pas suivi : Adèle, elle a «cancelisé» tout le cinéma français. Et à moins que Jean-François transitionne, elle risque pas de se faire diriger pas un suppôt du patriarcat, merci d'abandonner tes réflexes sexistes, tu seras gentil!

Bonobossis a écrit

Euh, toi t'as pas suivi : Adèle, elle a «cancelisé» tout le cinéma français. Et à moins que Jean-François transitionne, elle risque pas de se faire diriger pas un suppôt du patriarcat, merci d'abandonner tes réflexes sexistes, tu seras gentil!

Hihi, je suis à la traîne désolé

Ah oui, j'ajoute que la moitié de la salle remplie de retraités varois a applaudi le film à la fin.

Sûrement des d'électeurs du RN crypto-royalistes !

Blackadder the second. a écrit

Hihi, je suis à la traîne désolé

Ah oui, j'ajoute que la moitié de la salle remplie de retraités varois a applaudi le film à la fin.

Sûrement des d'électeurs du RN crypto-royalistes !

Ou les premiers signes de la démence sénile!

Blackadder the second. a écrit

Ça lorgne du côté de Barry Lyndon et d'Angelique Marquise des anges, les décors sont absolument somptueux.

Bon, c'est pas une surprise du coup. C'est même ce qu'il y a de plus convenu non ?

Pour les cancres et les ados attardés qui auraient des codes canal, il y a de la baston hong-kongaise en ce moment.

Des docus sympa, les formidables Detective Dee de Tsui Hark et du Donnie Yen, du lourd: l'étrange et très classieux Swordmen avec Takeshi Kaneshiro et des Wilson Yip: Legend of the fist et sa scène de la guerre de 14-18 complètement dingue et le mythique Flashpoint (gros casting de baston et parmi mes scènes préférées de fight).

Que du réchauffé mais ça fait toujours plaisir de revoir, par exemple, Crazy Kung Fu.

Et tout en VO.

Arte continue de piétiner la carrière de Tsui Hark en diffusant Seven Swords et le Festin Chinois en VF.

Hier je me suis dégusté Flashpoint. Que c'est con, mais que c'est bon. Cette scène finale, un délice.

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