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Arrêt sur image

Où l'on parle de cinéma et de football, de la performance inoubliable de Samuel Le Bihan dans 3-0, du charisme de l'acteur de Goal ! Naissance d'un prodige, de la coupe de cheveux de Patrick Dewaere dans le surestimé Coup de tête (c'est Annaud qui réalise, faut dire), du fait que ça manque de foot dans Football Factory...

Bref, de Green Street (Hooligans en VF) à Olive et Tom, discutons du football de fiction, mais pas que.

Fred Astaire a écrit

C'est quand même pas une série Z comme "L'aube rouge" ?

Absolument pas.

Shtrafnoï... Padatcha! Udaaaarrrr!!! a écrit

Magnifique, Oslo 31 Août . Bon, faut pas déprimer quand tu le lances, ça peut mal finir sinon.

Tu as raison que ce genre de films peut aggraver une dépression.

Mais la représentation de la souffrance peut aussi avoir une fonction positive. Je ne représente presque que la souffrance dans les peintures que je crée (pour le moment) et les personnes qui connectent profondément avec mon art ont souvent eu ou des vies difficiles et ou des troubles psychiatriques. Tout ceux qui m'ont écrit m'ont dit que mon art les aidait.* Cela permet de "valider" et soulager des sentiments négatifs qui ne sont -presque- jamais montré sur les réseaux sociaux ou pub. Une trop rare représentation de la souffrance peut faire croire qu'on est seul à souffrir => sentiment de solitude, de malchance et aggravation de la dépression.

La représentation de drame peut aussi avoir un effet cathartique.

*Et ceux qui n'aime pas ou a qui cela fait du mal bah jimagine qu'ils évitent de regarder ce genre de choses.

Mais il y a mieux que la simple représentation de la souffrance, je pense. La représentation de la souffrance et de l'espoir, en méme temps. Néanmoins, c'est beaucoup plus compliqué à faire que d'avoir juste le côté dramatique, j'ai l'impression.

Vu "Du rififi chez les hommes" hier soir. Je retiendrai deux choses:

Tout d'abord le braquage, tellement bien, c'est presque un tutoriel à ce stade là.

Ensuite, la fin hyper sombre, j'ai bien aimé! C'est à se demander s'ils connaissaient le concept de "happy end" à l'époque.

J'ai l'impression que de nos jours les réalisateurs se sentent obligés de rajouter une pirouette finale qui fait que le(s) héro(s) s'en sortent pas si mal...Là, rien de tout ça: l'équipe de braqueurs est sympathique, ils font un coup parfait, mais ils restent des malfrats qui meurent comme des malfrats. Fin.

Un peu de panache pour le Stéphanois dans ses derniers moments mais franchement rien de glorieux.

Un film parfait de bout en bout, sans twist foireux ou quoique ce soit, "Le Trou" de Becker.

Un des meilleurs films d'évasion de prison, tous pays et toutes époques confondues

Tio Pepe a écrit

Vu "Du rififi chez les hommes" hier soir. Je retiendrai deux choses:

Tout d'abord le braquage, tellement bien, c'est presque un tutoriel à ce stade là.

Ensuite, la fin hyper sombre, j'ai bien aimé! C'est à se demander s'ils connaissaient le concept de "happy end" à l'époque.

J'ai l'impression que de nos jours les réalisateurs se sentent obligés de rajouter une pirouette finale qui fait que le(s) héro(s) s'en sortent pas si mal...Là, rien de tout ça: l'équipe de braqueurs est sympathique, ils font un coup parfait, mais ils restent des malfrats qui meurent comme des malfrats. Fin.

Un peu de panache pour le Stéphanois dans ses derniers moments mais franchement rien de glorieux.

Le braquage de "Le cercle rouge" l'égale presque, en tout cas en durée et en absence de dialogue (hommage de Melville à Dassin ?). Il y a comme une sorte de tétralogie du rififi, puisque suivront "Du rififi chez les femmes" d'Alex Joffé avec Roger Hanin, Nadja Tiller, Robert Hossein, Silvia Montfort et Pierre Blanchar, " Rififi à Tokyo" de Jacques Deray avec Charles Vanel, Karl-Heinz Böhm et Michel Vitold, et "Du rififi à Paname" de Denis de La Patellière avec Gabin. Le Joffé et le Deray racontent aussi l'histoire d'un casse qui évidemment tourne mal pour les participants. Le premier est bon, le second, en dépit du grand Vanel, est moyen. Le Gabin (en couleurs) se laisse voir sans déplaisir.

J'ai bien aimé "Bohemian Rhapsody".

Malek très, très fort, et celui qui joue Brian May pareil, non seulement il lui ressemble vraiment mais il parle et gesticule comme lui, beau travail.

En plus il y a Aiden Gillen que j'apprécie toujours.

Évidemment il y avait moyen de faire mieux, plus sulfureux et décadent, mais c'est une bio light, pour convertir de nouveaux adeptes au royal catalogue.

J'ai trouvé la caméra un peu feignasse de temps en temps. Pendant le Live Aid notamment, les plans sur Freddie sont plats, alors qu'il est le Maître du Monde pendant ce show.

J'espère qu'ils vont en faire un sur Bowie maintenant.

Le truc c'est que je me fais une idée d'un film après l'avoir vu, ce qui est, j'en conviens, un concept qui peut sembler incongru ici.

Italia'90 a écrit

J'ai bien aimé "Bohemian Rhapsody".

Malek très, très fort, et celui qui joue Brian May pareil, non seulement il lui ressemble vraiment mais il parle et gesticule comme lui, beau travail.

En plus il y a Aiden Gillen que j'apprécie toujours.

Évidemment il y avait moyen de faire mieux, plus sulfureux et décadent, mais c'est une bio light, pour convertir de nouveaux adeptes au royal catalogue.

J'ai trouvé la caméra un peu feignasse de temps en temps. Pendant le Live Aid notamment, les plans sur Freddie sont plats, alors qu'il est le Maître du Monde pendant ce show.

J'espère qu'ils vont en faire un sur Bowie maintenant.

Vraiment?

Franchement, je comprends pas, mec.

Ce film est une horreur absolue.

Sans parler des imprécisions dingues, genre We will rock you de 1977 qui viendrait après qu’il ait appris qu’il était atteint du SIDA….

C'est quoi cette nouvelle mise en page merdique du site et du forum ?

Les articles sont inacessibles et les commentaires sur les topics sont rognés sur la largeur !

MarieCinema a écrit

Un film parfait de bout en bout, sans twist foireux ou quoique ce soit, "Le Trou" de Becker.

Un des meilleurs films d'évasion de prison, tous pays et toutes époques confondues

C'est pas la première fois que tu en parles il me semble. Donc j'ai regardé hier soir. Je lui trouve un côté presque documentaire. Je parlais de tutoriel pour "Du rififi chez les hommes" et là c'est un peu pareil grâce à Roland (à qui il manque 2 phallanges, je sais pas si c'était dans le cahier des charges mais niveau crédibilité du personnage c'est très bien vu). Les personnages d'ailleurs, excellents. Certes c'est un film d'evasion mais il y a une grosse dimension humaine et c'est aussi ça qui rend le film captivant. Très bonne recommendation, merci!

Italia'90 a écrit

Le truc c'est que je me fais une idée d'un film après l'avoir vu, ce qui est, j'en conviens, un concept qui peut sembler incongru ici.

Hahaha

Tio Pepe a écrit

C'est pas la première fois que tu en parles il me semble. Donc j'ai regardé hier soir. Je lui trouve un côté presque documentaire. Je parlais de tutoriel pour "Du rififi chez les hommes" et là c'est un peu pareil grâce à Roland (à qui il manque 2 phallanges, je sais pas si c'était dans le cahier des charges mais niveau crédibilité du personnage c'est très bien vu). Les personnages d'ailleurs, excellents. Certes c'est un film d'evasion mais il y a une grosse dimension humaine et c'est aussi ça qui rend le film captivant. Très bonne recommendation, merci!

Aaah ca me fait très plaisir.

Ravi que tu ais passé un bon moment.

C'est vrai qu'on a presque un côté documentaire.

Par contre je vais pas mentir, j'ai jamais remarqué le truc des phalanges, du coup ca me donne un prétexte pour le revoir ^^

Fred Astaire a écrit

C'est quoi cette nouvelle mise en page merdique du site et du forum ?

Les articles sont inacessibles et les commentaires sur les topics sont rognés sur la largeur !

C'est complètement affreux

Le truc des biftons qui s'envolent sur une piste d'aérodrome comme dans "L'ultime razzia" vient de la scène finale de l'excellent film noir RKO "Armored car robbery" (il n'y a pas de titre français) de Richard Fleischer 1950 avec Charles McGraw et William Tallman.

Los Angeles. Un dangereux criminel, Dave Purvis,(Tallman) est le cerveau de nombreux cambriolages. Toujours discret, la police ne connait pas son existence. Il organise le braquage d'un fourgon blindé à l'occasion d'un match de baseball. La police intervient plus rapidement que prévu, des coups de feu sont échangés, blessant l'un des voleurs et tuant l'un des policiers. Ce meurtre lance l'inspecteur Cordell (McGraw) sur la piste de la bande. Film à petit budget de 67 mn, mais photo et mise en scène très soignées.

"Mission" de Roland Joffré, avec Jeremy Irons, De Niro.

Palme d'or 1986.

J'ai trouvé ça moyen, même si l'histoire est intéressante, ces jésuites qui vont défendre les indiens Guaranis des esclavagistes portugais/espagnols.

Pas du tout aimé la musique de Ennio Morricone, ça fait très Disney Roi Lion parfois...

Le personnage de Mendoza (De Niro) est pas très bien creusé...

Reste quelques beaux plans de cascades...

Déçu.

MarieCinema a écrit

"Mission" de Roland Joffré, avec Jeremy Irons, De Niro.

Palme d'or 1986.

J'ai trouvé ça moyen, même si l'histoire est intéressante, ces jésuites qui vont défendre les indiens Guaranis des esclavagistes portugais/espagnols.

Pas du tout aimé la musique de Ennio Morricone, ça fait très Disney Roi Lion parfois...

Le personnage de Mendoza (De Niro) est pas très bien creusé...

Reste quelques beaux plans de cascades...

Déçu.

Faut bien dire que la musique de Morricone est parfois (souvent ?) assommante !

MarieCinema a écrit

"Mission" de Roland Joffré, avec Jeremy Irons, De Niro.

Palme d'or 1986.

J'ai trouvé ça moyen, même si l'histoire est intéressante, ces jésuites qui vont défendre les indiens Guaranis des esclavagistes portugais/espagnols.

Pas du tout aimé la musique de Ennio Morricone, ça fait très Disney Roi Lion parfois...

Le personnage de Mendoza (De Niro) est pas très bien creusé...

Reste quelques beaux plans de cascades...

Déçu.

Un de mes films de chevet avec Once upon a time in America qui sera à jamais le premier, je ne sais pas ce que j'ai avec la rédemption mais je me rends compte que beaucoup de mes films marquants sont nourris par ce thème...j'ai du être un ancien enculé dans une autre vie ! Huhu

JalovesbigTits a écrit

Un de mes films de chevet avec Once upon a time in America qui sera à jamais le premier, je ne sais pas ce que j'ai avec la rédemption mais je me rends compte que beaucoup de mes films marquants sont nourris par ce thème...j'ai du être un ancien enculé dans une autre vie ! Huhu

Rédemption + Ennio Morricone du coup !

T'as qu'à nous faire un petit top 5 rédemption

Ruud008 a écrit

Vraiment?

Franchement, je comprends pas, mec.

Ce film est une horreur absolue.

Sans parler des imprécisions dingues, genre We will rock you de 1977 qui viendrait après qu’il ait appris qu’il était atteint du SIDA….

Ah oui, au niveau de la précision historique, on repassera, j'ai tiqué pas mal de fois.

Mais j'ai tenté de regarder ce film non en tant que fan du groupe, mais en tant que spectateur lambda, de me mettre à la place du public ciblé par cette bio.

Je viens de vérifier les abonnés sur Spotify :

- Beatles : 35 M

- Michael Jackson : 41 M

- Queen : 51 M !

Près de 50% de plus que les Beatles, c'est énorme !

Et ce n'était probablement pas le cas avant le film. Donc, si grâce à lui, X(X) millions d'auditeurs se sont branchés sur le groupe, c'est déjà ça, même si ils n'écouteront que "I want to break free" ou "We will rock you".

Artistiquement, il n'a pas grand intérêt, on est d'accord, c'est même dommage car, même sans insister sur le côté musical (les mois en studio, les répètes...) qui peut rebuter un certain public, ils auraient pu se casser un peu le cul pour faire un truc extravagant, vu le personnage principal y'avait matière !

Mais ce n'était pas le but. En tant que fan, évidemment qu'il n'est pas vraiment satisfaisant, mais j'ai quand même passé un bon moment grâce à certaines scènes marrantes - et j'ai vraiment trouvé le duo Mercury/May très, très bon.

Contrairement à la production, Malek, lui, a méchamment bossé pour gagner le respect des fans du groupe.

Je pense que les fans d'Elton ont davantage aimé "Rocket Man" que ceux de Queen ont aimé "Bohemian Rhapsody".

PS : on me dit que le fan-club autrichien a énormément critiqué l'absence des fameux nains porteurs de cocaïne pendant la scène de la fête privée.

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