Des jeunes du Stade rennais viennent jouer dans un centre pénitentiaire

Mi-temps au mitard.

Habituées au centre d’entraînement de La Piverdière, les jeunes pousses du Stade rennais se sont délocalisées, le temps d’un après-midi. Deux matchs ont été organisés sur le terrain synthétique du centre de détention de Rennes-Vezin entre des détenus, qui ont habituellement droit à une heure de football par semaine, et des potentiels futurs joueurs professionnels. « Ça montre la chance qu’ils ont de vivre dans un milieu hyper privilégié et très favorable à leur épanouissement, tel que le Stade rennais, explique Pierre-Emmanuel Bourdeau, l’entraîneur de la réserve rennaise à Ouest-France. Certes, il y a une vie avec le foot, mais il faut aussi les préparer à une vie sans foot. »

Une vingtaine de jeunes du centre de formation du #SRFC sont venus disputer 2 matchs contre des détenus du centre pénitentiaire de Vezin-Le Coquet, près de Rennes. La rencontre valorisante de deux mondes. Un reportage de @lfretigne et @kemar181 : https://t.co/U7IkIkvb7v pic.twitter.com/IEHDjYsJq3

— Ouest-France Sports (@sports_ouest) November 23, 2021

Certains détenus sont des anciens joueurs de N3, soit le niveau actuel des jeunes Rennais, de quoi composer un bel affrontement. « On ne connaissait pas cet environnement. On n’a pas à avoir de préjugés, ce sont des hommes comme tout le monde. Et on le voit, sur le terrain de foot, il n’y a pas de différence entre eux et nous », assure Junior Kadile, buteur ce week-end avec la réserve face à Saint-Pierre Milizac.

Le foot, meilleur moyen de s’évader ?