Aulas : « Mes propos ont été déformés. À quelle fin, je ne sais pas »

Cette anecdote est-elle vraie ou est-elle fausse ?

Ce mercredi, Jean-Michel Aulas a écopé de cinq matchs de suspension pour avoir mis la pression sur l’arbitre Ruddy Buquet le soir des débordements de l’Olympico le 21 novembre dernier. Interrogé par RMC Sport, le boss de l’OL est sorti du silence : « Mes propos ont été déformés. À quelle fin, je ne sais pas, mais la décision prise ne correspond pas du tout à l’échange d’hier en présence de cette commission de discipline. Je suis très abattu et déçu. On essaie de faire porter une responsabilité à quelqu’un qui n’en a aucune sur ce point. »

Avant d’ajouter une couche sur la fameuse phrase qui lui a coûté sa suspension : « J’ai simplement indiqué que cette phrase avait été prononcée alors que le match était arrêté, c’est la dernière phrase qui a été prononcée dans le bureau de l’arbitre. Cette phrase venait, non pas à la suite de l’arrêt ou non du match, mais à la suite de la question du préfet, qui l’a confirmé par écrit… C’était : « Monsieur Buquet, pourquoi avez-vous changé de décision, d’abord accepter puis organiser la reprise du match, puis après l’arrêter? » À cette question, Monsieur Buquet a répondu qu’il n’avait jamais changé de position. J’ai simplement exprimé le fait que ce n’était pas la vérité. »

Rejouez ce match qu’on n’en parle plus.