Accusé d’espionnage, l’ancien président de Barcelone finalement acquitté

Le Barça et le tribunal, une histoire d’amour.

Il y a cinq ans, le patron de Mediapro, Jaumes Roures, avait accusé l’ancien président du Barça Sandro Rosell d’espionnage. Roures avait alors porté plainte pour « espionnage systématique, délibéré et organisé », car il accusait l’un de ses propres employés d’avoir hacké le système informatique de Mediapro pour voler des milliers de mails et les transmettre à « Sandro Rosell et ses sbires ». Le tribunal de Barcelone l’a donc acquitté en justifiant qu’« il n’y avait pas d’indications suffisantes pour justifier la poursuite de la procédure contre la personne faisant l’objet de l’enquête ».

La Audiencia de Barcelona ordena archivar la denuncia por espionaje de Jaume Roures contra Sandro Rosell tal cómo avanzó @mundodeportivo« no existen indicios suficientes que justifiquen la continuación del procedimiento contra el investigado » Contado en @QueThiJugues pic.twitter.com/H54BOFZSGY

— Jordi Martí SER (@jordimartiras) November 13, 2020

La défense de Rosell qui déclarait n’avoir jamais espionné ni ordonné quoi que ce soit a donc suffi au tribunal catalan, puisque cette affaire ne peut plus faire l’objet d’un recours judiciaire. Les poursuites sont tout de même maintenues pour des proches de Rosell, Robert Cama et Joan Carles Raventós, et l’instruction se poursuit.

Sandro Rosell n’était donc pas 007.