America Latina 2010, épisode 1. Que sont devenus les cafés serrés, Asprilla et Rincon ? Zidane aurait-il pu préparer la Coupe du Monde à Brest ? Et le plus charmant club du monde se trouverait-il au Mexique ? Voici les réponses à ses interrogations majeures.
Tradition oblige, le premier week-end de janvier était consacré à la Coupe de France. L’ennui mortel en perspective. Mais le monde du cuir ne s’est pas laissé gagner par cette sinistrose française. On a joué au ballon, parfois sur des terrains de PH, mais le principal était de faire le métier. Retour sur un week-end météorologique.
Manchester City a peut-être réussi le plus beau coup de l’hiver. Bon Vieira, ok. Mais, en plus, la super bonne idée des Citizens est sans doute d’avoir installé Roberto Mancini sur son banc.
Malgré les trois tragédies du week-end (la neige, l’attaque du bus togolais et la Coupe de France), des matchs se sont quand même disputés sur les terrains d’Europe. Des buts, de beaux mouvements collectifs, seule la température n’était pas au niveau.
Samedi, les bookmakers du Royaume enregistraient davantage de paris sur le nombre de matchs reportés que sur les résultats eux-mêmes. Conséquence directe de conditions météorologiques désastreuses, seuls Arsenal et Manchester United ont disputé leur rencontre. Suffisant pour justifier un résumé de la journée.
En l’emportant 3-0, le Milan AC a humilié la Juventus ce dimanche soir à Turin. A moins que la Juventus ne se soit humiliée toute seule. Les jours de Ciro Ferrara sont comptés. Enfin, les heures.
Séville fait n’importe quoi, Villarreal patine et l’Atletico pour une fois réalise un joli carton face à Valladolid. Bienvenue dans un championnat en roue libre. Résumé de la 17ème journée de Liga.
Un renversement de situation désespéré, des petits 1-0 à peine dignes d’intérêt, et un resserrement général au classement. Week-end frisquet en Italie.
Après deux journées mouvementées et suite au mitraillage tragique des deux cars togolais, les Eperviers vont rentrer au pays. Après l’attentat de vendredi qui a coûté la vie à trois membres de leur délégation, une décision très ferme émanant du gouvernement du Togo les a sommés de rentrer au pays par vol ministériel. Un coup d’arrêt vraiment définitif pour des Eperviers qui avaient choisi la nuit passée de disputer quand même cette CAN, la mort dans l’âme, à la mémoire des victimes ? Il semblerait que oui.
Marquée par le tragique attentat visant le car de la délégation togolaise, la CAN 2010 débutera ce soir à 20h. Comme pour d’autres compétitions, c’est le pays hôte qui ouvrira le bal en accueillant la sélection du Mali. Avant d’allumer sa télé, une petite révision de l’Histoire de la Coupe s’impose…
A Majorque il y a la mer, des plages et plusieurs milliers d’allemands (7% de la population). Il y a aussi l’équipe surprise de la première partie de Liga. Le Mallorca est quatrième du championnat alors que le club est au bord de la banqueroute. Seul un sorcier est capable d’un tel miracle. Ça tombe bien à Majorque, il y a aussi Gregorio Manzano, peut-être le meilleur coach espagnol en ce moment. Il se rend ce soir à Bernabeu.
La CAN est une compétition biennale, qui compte treize vainqueurs et trois trophées différents en cinquante-trois ans d’existence. Vingt-six éditions au cours desquelles les meilleures équipes africaines se sont affrontées aux quatre coins du continent pour le meilleur et pour le pire. Avant le coup d’envoi de la CAN angolaise, top 10 subjectif des Coupes d’Afrique les plus marquantes entre coups fourrés et coups de maître.
En Afrique, chaque équipe a un surnom. Les Fennecs, les Pharaons, les Bafana, Bafana… De la même manière, chaque joueur a son sobriquet. Entre étymologie populaire, philologique et secteur tertiaire, tentative d’interprétation du véritable sens des pseudos.
2010 sonne la cloche de fin des années Laporta. Comme aux Etats-Unis, le JFK made in Catalunya ne peut pas se présenter une troisième fois successive. En coulisses, on sort du bois et on aiguise ses meilleurs lames. L’air risque d’être de plus en plus irrespirable en Catalogne. Et si c’était ça la vraie menace contre la suprématie de l’équipe de Guardiola ?
La GSI Pontivy vient de subir la jurisprudence Pascal Sevran. Annoncé mort en début d’après-midi, le gardien de but Kodjovi Olibalé est finalement toujours de ce monde, transporté en soins intensifs en Afrique du Sud. Entretien avec Philippe Le Mestre, président du club, joint en début de soirée…
24 heures après le mitraillage des cars togolais et la mort, pour l’instant de trois membres de la délégation des Eperviers, l’annonce du retrait du Togo de la CAN 2010 semble vouloir se décider, malgré les pressions les enjoignant de rester. La confusion règne : Manchester City annonce le retour imminent d’Adebayor en Angleterre et Moustapha Salifou, d’Aston Villa, affirme que la décision de quitter l’Angola a été pris par l’ensemble des joueurs. En attendant le dénouement (retrait ou non), retour sur un drame pas si imprévisible que ça.
USA, number one ? Pas encore, y’a du boulot… Pourtant ça bouge outre-Atlantique. On reparlera une autre fois de la sélection nationale, finaliste de la dernière Coupe des Confédérations (2-3 contre le Brésil) et qualifiée pour la Coupe du Monde en Afsud. Place aujourd’hui au championnat américain et gros-plan passager sur la MLS.
A quoi sert la Coupe de France ? Poser la question, c’est déjà y répondre. Le public comme les clubs se désintéressent chaque année de plus en plus de cette compétition autrefois tant adorée, qui fait son retour ce week-end. Un argument de plus pour regarder la Premier League ?
Place ce week-end à la Coupe de France. Cette année le tirage a offert Villefranche sur Saône (CFA) au petit poucet de l’édition 2010, la Grande Motte (Promotion d’Honneur). La saison dernière, on en avait pris plein la tête avec le qualification en 32èmesde Schirrhein (District) contre Clermont (L2). Alors, afin de s’éviter les reportages euphoriques de France 3 Région, voici un petit Top 10 des plus belles toises mises par les grands aux petits en Coupe depuis 50 ans. Si ça peut rassurer les grosses équipes…
AS Valentigney, SC Fives, US Sedan-Torcy, Calais… La finale de la Coupe de France a souvent laissé rentrer n’importe qui. Pire qu’une boîte de nuit de banlieue. Pourtant, la plus vieille compétition de football de l’Hexagone jouit d’une solide réputation. L’anti-football business, c’est la Vieille Dame aux grandes oreilles. Le sport qui respire la France d’en bas, la sueur, la camaraderie, les petits villages français, la campagne, le saucisson et le béret. Pourtant la coupe de France divise.
Pendant que d’autres équipes se gelaient les miches par -5°C, le Racing Club de Lens était à Malaga, au pays du Flamenco et des Tapas. Le temps de faire connaissance avec la tradition locale et de se taper une équipe macédonienne en match amical (4-0). Bienvenue en Andaloucht’i avec Jean-Guy Wallemme…
Le principe est simple, constituer la meilleure équipe-type possible en sélectionnant uniquement des joueurs qui commencent sur le banc, le résultat discutable. C’est ça qui est bon… Non ?
«Il y a quatre ans, j’étais chauffeur de Noctilien»
«Il y a quatre ans, j’étais chauffeur de Noctilien»
Pas facile de s’enivrer avec la Liga Sagres. A moins d’être né en banlieue, d’avoir lutté ferme pour convaincre maman que le foot aussi, c’est un métier, et d’avoir conduit un bus de nuit pour ramener un peu d’oseille dans le deux-pièces. A moins de s’appeler Yves Desmarets (30 ans), en somme.
On était triste de ne plus avoir de nouvelles d’Albert Emon. Pas d’inquiétudes, tout va bien pour lui. Entraîneur d’un club qui lui est cher, l’AS Cannes, il vient d’enregistrer l’arrivée de Jan Koller. Oui, le meilleur buteur de l’histoire de la sélection tchèque va désormais jouer en National.
S’il n’avait jamais pris l’habitude de cirer le banc des remplaçants au cours de sa carrière de goleador, Jean-Pierre Papin a du apprendre la patience en endossant ses habits d’entraîneur. Après son limogeage de Lens en mai 2008, JPP a disparu. Une traversée du désert de 18 mois qui vient de se terminer avec sa nomination à la tête de la Berrichonne de Châteauroux, actuel 16e de Ligue 2. Un cadeau empoisonné ?
Le PSG est en deuil. Et le ballon rond tourne un peu moins rond… Avec la mort de Philipe Séguin, ce n’est pas seulement l’un des volcans les plus spectaculaires de la vie politique française qui s’éteint, ce n’est pas que la disparition de l’un de ces forts en gueule vociférants dont la vie parlementaire aseptisée et énarchisée manque cruellement aujourd’hui, c’est aussi le seul véritable responsable politique français amoureux du football qui raccroche les crampons…
En 2006, Philippe Séguin, mort cette nuit à 66 ans, donnait à SoFoot la meilleure intervention mêlant foot et politique. Homme d’états d’âme aux nerfs incertains, il a été le premier président d’une commission devenue la DNCG, a été le rédacteur d’une bonne partie de la Charte du footballeur, il y a plus de trente ans, et continuait de se cogner des Paris FC-Pacy s/Eure. Dire si ce type était désenchanté…
Dimanche, l’équipe de Trélissac affrontera l’Olympique de Marseille en 32e de Coupe de France, à Périgueux. Et pour être honnête, en ce moment, le climat y est polaire. Pour l’entraîneur Bruno Steck, ce n’est pas si grave, ce match reste une fête, quelque chose à ne manquer sous aucun prétexte. Interview en voiture, et on baisse le téléphone quand la police pointe son képi.
Mercato oblige, l’heure est à la quête du joker de luxe. Le joueur capable d’inverser le cours d’une saison. De l’autre côté du tunnel, beaucoup de beaux noms sont obligés de chauffer le banc alors qu’ils auraient leur place sur la pelouse dans la majorité des équipes. Petite revue d’effectif des cracks, obligés de partager le banquette avec le physio.
La Juve fait corps, Milan le show, la Fiorentina le spectacle, et Balotelli la polémique. Après le vœux, la Serie A italienne a repris telle qu’en elle-même. Et en inscrivant 33 buts, s’il vous plaît.