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La folie Divock Origi

par Steven Oliveira
La folie Divock Origi

Auteur d'un doublé face au Barça, Divock Origi est le grand bonhomme du succès de Liverpool à Anfield en demi-finale retour de Ligue des champions (4-0).

Depuis 2017, la Ligue des champions nous a habitués à vivre une remontada totalement folle. Et à chaque fois, cet exploit a été réalisé grâce à un homme providentiel à l’identité surprenante. Après Sergi Roberto en 2017, Kostas Manolas en 2018, c’est donc au tour de Divock Origi d’enfiler la cape du super-héros. À la surprise générale. Il faut dire qu’avant de claquer un doublé face au Barça à Anfield, l’ancien Lillois n’avait jusque-là disputé que six petites rencontres de C1. Pour aucun tir tenté. Pas un problème pour Divock Origi qui n’a eu besoin que d’une frappe pour ouvrir le score en reprenant un premier tir de Jordan Henderson. Puis d’une seconde pour envoyer Liverpool au paradis en étant à la réception d’un corner joué rapidement par Trent Alexander-Arnold. Et si le monde entier ne parlera que de la passivité et de l’étourdissement de la défense catalane, ou bien du génie du latéral droit anglais, il ne faut pas oublier non plus la malice de Divock Origi qui enlève discrètement le cuir du terrain pour permettre à son coéquipier de jouer son corner rapidement. Ne cherchez pas plus loin le nouveau héros des Reds.

Jouer les héros ça le connaît

Il faut dire que ce costume colle parfaitement à la peau de Divock Origi. Si l’international belge (qui ne faisait pas partie des 23 en Russie l’été dernier) a inscrit ce mardi soir ses deux premiers buts en C1, il en a déjà claqué quelques-uns en championnat. Et pas des moindres. Il ne faut d’ailleurs remonter que trois jours en arrière pour trouver trace d’un pion de Divock Origi. C’était à Newcastle et son but a permis à Liverpool de s’imposer en fin de match (2-3) et de continuer à croire à un premier sacre en Premier League. Cela ne peut donc plus être un hasard. D’autant plus que l’attaquant de 24 ans avait déjà fait le coup en décembre dernier lors du derby de la Mersey face à Everton. Un but à la 96e minute pour offrir la victoire aux Reds (0-1) alors que le natif d’Ostende n’avait pas joué la moindre minute de la saison en championnat. Définitivement pas un hasard.

Finalement, tous ces buts importantissimes rappellent simplement que Divock Origi est ce que l’on peut appeler un bon attaquant. Et croire que Liverpool n’allait pas pouvoir ne serait-ce que marquer un but au Barça en l’absence de Mohamed Salah et de Roberto Firmino relevait d’une légère bêtise. C’était oublier que la défense des Blaugrana savait aussi se montrer fébrile. Et c’était surtout oublier le talent de Divock Origi. Celui qui lui a permis d’être élu espoir belge de l’année en 2014 et de terminer à la deuxième place du classement du Golden Boy derrière Raheem Sterling cette année-là. Celui aussi qui a incité Liverpool à claquer 15 millions d’euros pour le choper à Lille en 2015. Ou encore celui qui a motivé Marc Wilmots à l’emmener dans les valises de la Belgique pour disputer la Coupe du monde 2014 alors que l’attaquant avait à peine l’âge légal pour conduire et regarder des vidéos à caractère pornographique. La Coupe du monde 2014, une compétition où Divock Origi s’était déjà montré décisif en plantant en fin de match le but de la victoire face à la Russie en phase de groupes (1-0).

Et maintenant, on fait quoi ?

Non, Origi n’est pas devenu Cristiano Ronaldo d’un coup grâce à son doublé contre le Barça. Comme il n’a jamais été Enzo Crivelli avant ce doublé. Le problème de l’ancien Lillois réside peut-être seulement dans le fait qu’il est toujours tombé sur une concurrence féroce. Que ce soit Romelu Lukaku chez les Diables rouges. Ou encore la triplette Firmino-Salah-Mané chez les Reds. De quoi expliquer que Jürgen Klopp ne l’utilise qu’avec parcimonie. L’envoyant même en prêt une saison à Wolfsbourg à l’été 2017. Preuve que l’entraîneur allemand n’avait qu’une confiance légère en son attaquant belge, lors de la demi-finale aller au Camp Nou (3-0), c’est Georginio Wijnaldum qui a joué en position de numéro 9.

Sur le banc, Divock Origi n’a forcément pas apprécié ce choix de Jürgen Klopp. Mais comme souvent, il n’a rien dit et a surgi au meilleur des moments pour faire retourner la veste de tout le peuple rouge. Et la question est maintenant la suivante : que va faire Jürgen Klopp pour la finale de Ligue des champions en cas de retour de Roberto Firmino et de Mohamed Salah ? Pas évident, effectivement, de sortir du onze de départ celui qui a permis à Liverpool de se rendre au Wanda Metropolitano. Titulaire ou remplaçant, cela importe peu finalement tant que Divock Origi est sur la pelouse lors des dernières minutes de la rencontre. Celles où il enfile son costume de super-héros.

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