Troisième joueur français le plus prolifique en Premier League (85 buts), Louis Saha a marqué son époque. Sous la tunique de Fulham, Manchester United ou encore Everton, puis celle de l’équipe de France (20 sélections), l’attaquant a câliné le cuir avec les plus grands de sa génération. Forcément, son onze de rêve ne pouvait avoir que de la gueule.
« J’ai influencé Ronaldinho. » Même Wikipédia le confirme, Lakhdar Belloumi est l’inventeur de la passe à l’aveugle. Une légende algérienne qui livre ici son onze de rêve. Avec l’inventeur de la passe aveugle dedans.
C’est à l’occasion du lancement de son ex-future marque de vêtements vintage et au milieu de Dropsy, Ramé, Guillas, Battiston, Bedouet ou Alain Giresse, que Marius a secrètement décliné sa dream team. Un seize magique, sous forme de « 4-4-2 » + 4 remplaçants, qui sent bon le talent et le cumul de sélections tricolores. Avec deux entraîneurs. Parce qu’il fallait bien ça…
Il fut un temps où Christophe Pignol arpentait sans relâche les pelouses de Ligue 1, bien calé dans son couloir gauche. Double champion de France avec Nantes (1995) et Monaco (2000), il mène aujourd’hui une vie paisible dans le Sud, où il gère désormais un complexe de foot à cinq. Bronzage affûté, il livre son Onze de rêve avec, forcément, pas mal de beaux noms.
Dix-huit ans de carrière sous le maillot des Bleus ou avec la colonie frenchie d’Arsenal, en passant par le sous-marin jaune du maestro Riquelme, le consultant de beIN Sport a rencontré une pléiade d’artistes. Son équipe à vocation offensive alignée en 3-5-2 conjugue ainsi magie et nostalgie. Comme quoi, le célèbre « muscle ton jeu, Robert » d’Aimé Jacquet a porté ses fruits au fil des années.
Ce soir, Tahiti poursuit sa Coupe des confédérations face à l’Espagne. Promu capitaine pour sa première compétition avec les Rouge et Blanc, Marama Vahirua a pris le temps de composer son équipe de rêve.
Il en aura vu passer des mecs en short et crampons dans les travées du Théâtre des Rêves, Fergie. Plus de 400 en vingt-six ans. Tellement qu’au moment de mettre sur papier son onze de rêve, il faut écarter du beau monde. Excuses à Ruuuuuud Van Nistelrooy, Andy Cole, Dwight Yorke, Nicky Butt, Phil Neville, Paul Ince ou David Bellion. Mais sélectionner, c’est éliminer.
En dix-huit ans de carrière, Olivier Dacourt a pris le temps de parcourir l’Europe. Des pérégrinations qui lui ont permis de connaître ce qui se faisait de mieux. La preuve en 4-4-2.
Qui a dit que le stade Auguste-Delaune ne pouvait plus pétiller ? L’exploit des hommes d’Hubert Fournier face aux Parisiens a dû rappeler de vieux souvenirs à quelques spectateurs septuagénaires. Qui sont bien placés pour savoir que si les grands clubs ne meurent jamais, la résurrection est parfois longue à venir.
Le champion de France 2001 n’a pas connu que des tocards dans sa carrière. Sous les couleurs du FC Nantes, de Lyon ou encore du RC Lens, Éric Carrière a côtoyé du beau monde. Son 4-4-2 résolument offensif a donc de la gueule.