Il y a plein de bonnes raisons de nuancer la victoire de l’équipe de France en Allemagne. Mais il y a plein de bonnes raisons d’y trouver des motifs d’espoir. Et quand on sait d’où viennent les Bleus, c’est déjà un miracle.
La plupart des nations affiliées à la FIFA disputaient hier la traditionnelle rencontre de février, l’occasion d’en savoir un peu plus sur l’état de forme de chacun à 3 mois de l’Euro. Tour d’horizon des matchs amicaux bissextiles.
Avant le match, les Français craignaient de vivre une déculottée comme face à l’Espagne en 2010. Non seulement ils ont gagné, mais la hiérarchie s’éclaire à quelques postes.
Le dicton nous apprend : « En février, les agneaux naissent plus beaux ». Souvent, le monde du football ressemble à un immense troupeau bêlant. Sofoot.com en extirpe les plus belles bêtes.
L’Espagne a offert une démonstration de football à un public de Malaga conquis, face à un Venezuela impuissant (5-0). Techniquement impressionnante, la Roja s’est découvert d’autres atouts, dont Soldado, auteur d’un triplé en une mi-temps. Elle est prête pour l’Euro.
En quête de repères et de certitudes, l’Angleterre s’est inclinée logiquement à Wembley contre des Pays-Bas (2-3), brillants par intermittence. Rien de bien réconfortant à cent jours de l’Euro.
A la tête d’une équipe bis peu convaincante, Cesare Prandelli a raté son code. Battu par les USA de Jürgen Klinsmann, le sélectionneur italien pourra retenter sa chance dans quelques mois.
On craignait un peu ce match contre l’une des meilleures équipes du monde. Pourtant, ce sont les Bleus qui se sont imposés à Brême contre l’Allemagne du génial Ozil (2-1). Et si Laurent Blanc tenait enfin son match référence ?
Retour à la case départ. Début 2012, Porto perdait bêtement cinq points aux dépens de Benfica. Deux mois plus tard, les Lisboètes leur rendent la politesse en enchaînant un deuxième match sans triomphe ni but.
Cette semaine on a quitté Twitter, allumé sa télé, tenté des reprises et moqué l’OM. On a aussi prié le seigneur et essuyé le cul du chien. Parce que, merde, il faut bien croire en quelque chose.