Crise économique, crise financière, chômage, grèves. Le Portugal a l’habitude de tout ça, il cohabite avec. Mais aujourd’hui, le pays est frappé par une crise encore plus grave : celle de la Selecção.
Le groupe D, c’est le groupe dont le deuxième ramassera probablement l’Espagne en quarts de finale. Un groupe homogène où la France et l’Angleterre font figure de favoris légitimes, à moins que…
Le groupe C, c’est celui de l’Espagne, championne en titre, mais aussi de l’Italie. Une poule qui sera sans nul doute disputée, et dans laquelle la Croatie et l’Irlande du Trap ont bien l’intention de venir jouer les trublions.
Pays-Bas, Danemark, Allemagne, Portugal. Cinq championnats d’Europe dans les valises. Le groupe B est définitivement le groupe de la mort.
Ce soir (21h), l’équipe de France s’offre un dernier test face à l’Estonie avant de débuter l’Euro lundi prochain, face à l’Angleterre.
Le groupe A, c’est celui qui, sur le papier, est le moins glamour. Le groupe du bloc de l’Est, avec la Pologne, la Russie, la République Tchèque, mais aussi le champion 2004, la Grèce. Et s’il s’agissait de la poule la plus homogène ?
L’équipe de foot est à peu près la seule chose qui marche encore en Espagne. Alors, quand elle termine sa phase de préparation sans briller contre la Chine (1-0), forcément, on angoisse.
L’Irlande mise sur un calcul simple pour espérer créer la surprise : additionner l’ancestral fighting spirit local avec la grande rigueur tactique de son sélectionneur, Giovanni Trapattoni.
Cinquante-deux ans d’existence, quatorzième édition, seize participants, deux pays organisateurs et une flopée de chiffres qui ne servent qu’à faire croire qu’on s’y connaît…
L’Euro arrive dans quelques jours. Pourtant, malgré la proximité de l’événement, on ne va pas se mentir : on n’y comprend rien, à la diffusion des matches. Entre l’arrivée de beIN SPORT, M6 et TF1, difficile de s’y retrouver. Voilà, chaîne par chaîne, ce que vous pourrez suivre. Ou snober.