


Alors qu’il avait opté pour un 3-5-2 lors des deux premiers matches, Cesare Prandelli a aligné un 4-4-2 lors de la victoire contre l’Irlande. Du coup, à quelques heures d’affronter l’Angleterre, le sélectionneur italien se pose encore des questions.

Ce soir à Donetsk, les Bleus devront à la fois se délester des sentiments encombrants et trouver, enfouis en eux, ceux propices aux plus grandes ascensions.

C’est l’heure du vrai foot, des exploits et des héros. Pourtant l’Espagne affronte son encombrant voisin du nord avec un mélange de méfiance et d’admiration.

En Espagne, le mode de jeu de la sélection commence à faire débat. Pas passés loin d’une grosse déconvenue au premier tour, les Espagnols expriment une certaine inquiétude, voire lassitude.

Depuis 2004, l’équipe nationale grecque est certainement la sélection européenne la plus impopulaire. Il y a huit ans, sa victoire à l’Euro est passée pour le plus grand braquage que la compétition ait connu.

Tout le monde l’attendait sans trop y croire. Mais dans cet Euro qui n’enthousiasmait guère, voilà que les lois de la guerre économique réinsufflent un nouveau sens au choc des nations.

L’Allemagne affronte la Grèce en quarts de finale de cet Euro à Gdańsk, non loin de là où elle a posé ses valises. Les Allemands savent qu’ils doivent se méfier de ces Grecs qui aiment bien se déguiser point d’interrogation et ne laisseront rien au hasard.

La Fédération argentine a concocté un système de relégation tellement compliqué que ce week-end, Tigre peut être à la fois sacré champion et relégué en deuxième division. Du beau n’importe quoi.

L’avantage de passer deux ans après Knysna, c’est que n’importe quelle situation difficile paraît bien gérée. C’est le cas après les engueulades qui ont suivi la triste défaite de l’équipe de France contre la Suède, mardi soir.