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Gouiri : « Aujourd’hui, les comparaisons avec Benzema n’ont plus vraiment de sens »
On nous avait prévenus : « Il n’est pas très à l’aise dans l’exercice de l’interview. » Les apparences sont parfois trompeuses : sur la French Riviera, celui qui était considéré comme un joyau de la formation de l’OL est enfin sorti de sa coquille. Cette saison, Amine Gouiri est une bonne raison de s’attarder sur les matchs de l’OGC Nice. Interview avec un homme bien décidé à rattraper le temps perdu pour devenir « l’un des meilleurs attaquants du monde ».
Dans le prochain numéro de So Foot en kiosques ce jeudi, le numéro 11 niçois se raconte durant près de 2 heures. De sa passion cachée pour la décoration d’intérieur à sa vision du foot à l’ère de la Superligue en passant par ses ambitions affichées de remporter les JO l’été prochain, vous saurez tout sur le phénomène Amine Gouiri. Extraits choisis.
Tu as 21 ans, un banquier heureux et un compte Instagram sur lequel tu dois sûrement recevoir pas mal de propositions… Comment fais-tu pour résister à la tentation de faire n’importe quoi ? Il y a beaucoup de joueurs qui partent en vrille à cause de l’argent et des tentations, mais moi, je veux devenir l’un des meilleurs attaquants du monde : je ne vais pas prendre le risque de choper la Covid en ramenant une fille chez moi… (Il rougit.) Je ne l’ai pas eu et je ne tiens pas à l’avoir. Cette pandémie, je l’ai utilisée pour me concentrer uniquement sur le football. Après, je suis un mec assez casanier, donc je n’ai pas trop eu à me forcer. Par exemple, je n’ai jamais été en boîte de nuit de ma vie, je n’ai jamais compris l’intérêt d’aller dans ce genre d’endroit.
Tu as souffert d’avoir été comparé à Benzema à Lyon ?Ils ont sans doute voulu voir en moi un nouveau Benzema, mais j’ai mon propre jeu. Aujourd’hui, ces comparaisons n’ont plus vraiment de sens. Je suis Amine Gouiri et je veux tracer mon propre chemin.
Les médias algériens disent que Djamel Belmadi t’avait contacté pour la sélection, tu confirmes ? Entre la France et l’Algérie, tu as fait un choix ?Je suis français d’origine algérienne, mon père est né en Algérie, je suis fier de mes origines comme tout le monde doit être fier des siennes. Et je suis fier d’être français. Pour moi, tout ça est une richesse. Après, c’est ma première saison pro, donc je pense qu’il est trop tôt pour parler de sélection. Je laisse les autres y penser et parler pour moi.
Cet entretien est à retrouver en intégralité dans le numéro de So Foot en kiosque ce jeudi 29 avril avec une grosse enquête sur cette grosse brute d’Erling Haaland en couverture.
Propos recueillis par David Doucet
