Cafaro : « Je n’étais pas déprimé, mais presque »

Retrouvailles en Champagne.

Mathieu Cafaro va retrouver Toulouse, son club formateur, plus d’un an après avoir été licencié pour son implication dans une agression au pistolet à billes avec son ancien coéquipier Odsonne Édouard, avant que le témoignage de la victime ne l’innocente. « Les dirigeants m’ont mis sous pression, sans savoir vraiment le fond de l’histoire, se souvient le milieu de 21 ans dans L’Équipe. Le club s’est emballé, c’est mon plus gros regret aujourd’hui. Toulouse n’a pas été très clair avec moi. Je pensais que cela allait se terminer autrement, que le club allait prendre du recul sur tout ça.(…)Le président Sadran a voulu faire un exemple et c’était plus facile de le faire avec un jeune qu’avec un cadre. »

Et si le joueur s’épanouit désormais à Reims (14 matchs, 2 pions cette saison), il admet avoir connu une période difficile après avoir été viré par le TFC. « Je me suis posé beaucoup de questions. J’ai pensé que les clubs ne verraient que le mauvais côté, que tout pouvait s’arrêter, commente Cafaro. J’ai essayé de m’entretenir, mais j’ai arrêté très vite, je n’y arrivais pas. Je suis rentré dans le Cher, dans ma famille. Je tournais en rond, c’était une remise en question tous les jours : « Est-ce qu’un club va me tendre la main ? » Je n’étais pas déprimé, mais presque. Je n’avais envie de rien faire. »

Notre PEL sur un but de Cafaro contre Toulouse ce soir.