On était au lancement de la nouvelle chaussure d’Andrés Iniesta
On était au lancement de la nouvelle chaussure d’Andrés Iniesta
Il y avait à boire et à manger à cet évènement : des journalistes, des designers, une conférence, des accents catalans, des taxis, un freestyler, Andrés Iniesta et une chaussette à crampons aux nouvelles sensations.
Joris Garnier : «Le football maltais est un peu pourri par la corruption»
Joris Garnier : «Le football maltais est un peu pourri par la corruption»
Joris Garnier n’a que vingt ans et pourtant, depuis l’été dernier, il évolue dans son troisième pays de football, et pas n’importe lequel : Malte. Évoluant en First Division (la Ligue 2 locale) avec le Zurrieq FC, Garnier évoque un minuscule pays d’environ 400 000 habitants qui transpire autant la joie de vivre que la magouille. Et le football, bien entendu.
La semaine dernière, José Mourinho a donné une leçon de déontologie journalistique en pleine conférence de presse. Le manager de Chelsea n’avait pas aimé que Canal + diffuse des propos croustillants sur Samuel Eto’o et Monaco, lâchés en off. À cette occasion, la question du off s’invitait dans le monde du foot.
Alors que Poutine bande les muscles et fait flipper l’Occident avec ses velléités en Crimée, le football local s’apprête à sortir de trois mois d’hibernation. Leader contesté, le Zénith Saint-Pétersbourg va tout de suite devoir se mettre dans le rythme pour empêcher la meute de poursuivants de le dépasser.
Il n’a suffi que d’une mi-temps aux Bleus pour battre le dernier finaliste de la Coupe du monde. Dit ainsi, cela peut faire de l’effet. Et pourtant, cela ne veut rien dire. D’une part, cette sélection n’avait rien d’un finaliste de Mondial. D’autre part, un match amical à un tel moment ne compte pas vraiment, encore moins contre des Oranje habitués à choisir leurs matchs. Limitons-nous donc à analyser uniquement la production des Bleus.
À trois mois de la Coupe du monde, on peut déjà faire un premier tour d’horizon pour les équipes européennes qui feront le voyage au Brésil. L’occasion de se dire que les équipes ne sont pas toutes prêtes pour le grand événement. Et comme d’habitude, les Grecs sont en retard.
Tin-tin-tin ! C’est fini, c’est mort, c’est nul, c’est pathétique : le foot néerlandais est foutu ! Hier soir, le Stade de France était un immense cimetière et le grand drapeau orange un immense linceul. Minute de silence. Condoléances. Let it be. RIP. Amen.
Hier soir, pour le remake de la finale du dernier Euro et les grands débuts de Diego Costa avec la Roja, on a surtout eu droit à une bourde de Gianluigi Buffon. Le match amical entre l’Espagne et l’Italie (1-0) a également été marqué par quelques curiosités vestimentaires. Outre l’immonde nouveau maillot extérieur d’Iniesta and co, on a vu Cesare Prandelli et Lorenzo Insigne arborer des lacets aux couleurs de l’arc-en-ciel. Voici pourquoi.
Facile vainqueur des Pays-Bas après une première mi-temps très facile (2-0), la France se prend même à rêver en or avant le Brésil. Comme quoi, en football et surtout avec l’équipe de France, on oublie vite. Au final, ce n’est pas plus mal. Et c’est presque mérité.
Le Brésil facile, l’Argentine indigeste, le Chili encourageant
Le Brésil facile, l’Argentine indigeste, le Chili encourageant
L’Amérique aux Américains ! Jamais une Coupe du monde organisée sur leur territoire ne leur a échappé. Au Brésil, ils se présenteront en force : dix sélections échelonnées entre les chutes du Niagara et la Terre de Feu. Comment se sont-elles comportées à 99 jours du Mondial ? Le bilan américain.
François & The Atlas Mountains : «On passe un temps incalculable à créer nos avatars sur Fifa 14»
François & The Atlas Mountains : «On passe un temps incalculable à créer nos avatars sur Fifa 14»
De son goût pour les outsiders aux Girondins de Bordeaux, du chant des supporters à l’Afrique, Simon Caubet, ingénieur son de François & The Atlas Mountains, a sa propre vision du football. Qu’il raconte ici avec, en guest, François Marry, tête pensante du collectif bordelais.
Auteur d’une passe décisive et d’un but du mauvais pied, Blaise Matuidi a tranquillement écrasé les Pays-Bas. Pas en reste, Karim Benzema a confirmé son retour en forme. Bref, la France va bien, ce qui n’est pas forcément le cas des Pays-Bas.
Dans un match globalement maîtrisé face à un adversaire toutefois limité, les Bleus ont fait la différence en première mi-temps sur deux combinaisons splendides (2-0). Rassurant à quelques encablures du Mondial brésilien.
92′ : Le public français ne boudera pas les deux buts français, loin d’être vilains et un allant offensif qu’on n’avait plus vu en amical depuis longtemps.
Entre un transfert raté, une incompatibilité professionnelle avec le bouillant Diego Simeone et des entrées douteuses sur des matchs sans intérêt, Josuha Guilavogui a vécu une adaptation catastrophe en Liga. Convoqué par Didier Deschamps après le forfait du Lillois Rio Mavuba, on peut dire que le joueur des Verts revient du diable vauvert.
Un esprit moutonnier accable systématiquement les Oranje lorsqu’ils perdent un match, une finale ou bien lorsqu’ils se font éliminer d’une compète. L’arrogance, bien sûr ! Après tout, on sait tous que l’Italien est gai, le Français est râleur, l’Espagnol ombrageux et l’Anglais flegmatique, non ?
Avec toute une série de joueurs blessés ou en méforme parmi les internationaux allemands, Joachim Löw commence à se demander quelles seront ses roues de secours brésiliennes. Alors le match contre le Chili va servir de pistes d’essai : quatre nouveaux à bord, et un revenant à un nouveau poste. Attention, l’heure tourne, les places sont à prendre.
L’équipe la plus talentueuse de ces dix dernières années avait pour capitaine un homme qui ne s’embarrassait pas de bonnes manières. Carles Puyol a décidé d’arrêter parce qu’un roi part quand il veut. L’Espagne lui doit bien ça.
Petit événement à l’occasion de cette fenêtre internationale de matchs amicaux : la première rencontre officielle de la toute nouvelle sélection du Kosovo, organisée avec la bénédiction de la FIFA face à Haïti à Mitrovica. Une rencontre qui pose questions et dont voici quelques éléments de réponse.
Petit événement à l’occasion de cette fenêtre internationale de matchs amicaux : la première rencontre officielle de la toute nouvelle sélection du Kosovo, organisée avec la bénédiction de la FIFA face à Haïti à Mitrovica. Une rencontre qui pose questions et dont voici quelques éléments de réponse.
Ce France – Pays-Bas est plus qu’un match amical. Parce que c’est le premier depuis la désormais mythique qualif’ face à l’Ukraine. Parce que c’est le dernier avant la préparation du Mondial. Et parce qu’il y a comme l’idée d’un horizon nouveau. Mirage ou réalité ?
De retour en sélection belge à quelques semaines seulement de la Coupe du monde, Anthony Vanden Borre est dans les temps pour briguer la sélection la plus improbable des 736 chanceux qui s’envoleront pour le Brésil en juin prochain. Après avoir connu l’anonymat d’une post-gloire éphémère, il aura ce soir contre la Côte d’Ivoire l’occasion de prouver que bien plus qu’un talent gâché, il pourrait devenir un titulaire en puissance.
Boudé par Didier Deschamps pour la rencontre de l’équipe de France face aux Pays-Bas, Samir Nasri risque bien de rater l’Airbus direction Rio. Malgré le niveau affiché, le joueur de Manchester City paie ses écarts passés et pourrait bien être le grand sacrifié de la liste de 23. Une situation bien connue par d’autres footballeurs de renom par le passé.
En Angleterre, une pétition visant à interdire Tom Cleverley de participer à la Coupe du monde l’été prochain a déjà récolté 10 000 signatures. Si la démarche est plutôt moqueuse à défaut d’être méchante, elle est surtout révélatrice du malaise grandissant entre les fans des Three Lions et leur sélectionneur, Roy Hodgson. Pas idéal à 99 jours du coup d’envoi de la plus prestigieuse des compétitions.
Johannes Franciscus « Hans » van Breukelen, vous vous souvenez ? Gardien champion d’Europe 88 avec les Pays-Bas, il est surtout connu pour avoir passé une mauvaise soirée au Parc des Princes, sept ans plus tôt. Son bourreau : Michel Platini. Son arme : le coup franc enroulé.
23 titres, 593 matchs, des blessures, des tacles, quelques buts et une coupe de cheveux : Carles Puyol a marqué à sa façon les deux dernières décennies du FC Barcelone et glané pas mal de souvenirs. Nostalgie quand tu nous tiens déjà.
Longtemps couvé par Paulo Bento, Nani pourrait bien perdre sa place de titulaire, voire plus d’ici le mois de mai et la liste des Portugais convoqués pour la Coupe du monde. Derrière, la concurrence est forte et avance pendant que lui, officiellement blessé, ne joue plus.
Il y a quelques jours, Marek Hamšík se risquait à se déguiser en femme. Une belle façon d’annoncer Mardi Gras, que l’on fête aujourd’hui en France. L’occasion, aussi, de revenir sur dix cas plus ou moins maîtrisés de costumes chez les footballeurs. Où il est souvent question de robe et de mauvais goût.
Ça s’en va et ça revient. Chez les Bleus, ces derniers mois, l’attaquant de pointe a souvent valsé au rythme de Claude François. Tantôt Benzema, tantôt Giroud, à nouveau Benzema, la hiérarchie autrefois floue semble aujourd’hui s’éclaircir. Oui, 2014 a réservé des surprises bien différentes à Olivier Giroud et Karim Benzema. Tournez manège !
Connaissez-vous Kees van Dongen ? C’est pas un footeux, c’est un peintre hollandais du début XXe dont on peut voir certaines œuvres… au musée de l’Orangerie (Paris) ! Étonnant, non ? Bon, OK, vous vous en foutez, bande d’ignares. Alors enfilez vos chasubles, voici les Pays-Bas 2014.
Quoi qu’on en pense, France – Pays-Bas n’est pas vraiment un classique. Seulement 22 affrontements en plus de 100 ans, et aucun en Coupe du monde. Des roustes du début du XXe siècle au dernier naufrage à l’Euro en passant par le coup franc de Platoche, il y a quand même pas mal de choses à dire sur ce match de fromage.