Les notes de Paris contre Naples

Alphonse Areola

Comme son IMC, tellement il a été maigrelet face au trio Insigne-Mertens-Callejón. Va falloir reprendre des forces Alphonse, car Gigi arrive pour croquer sa part du gâteau.

Thomas Meunier

Foutez-lui un tablier vert autour du coup, il s’occupera de servir un espresso pour redonner un coup de boost à sa firme tout en inscrivant le prénom de Mario sur le gobelet.

Serré dans son brassard, il n’a su sortir les muscles pour refouler les petits, mais saignants attaquants napolitains. Marquiriquiquihos.

Puisque ça fait bien longtemps qu’il a banni la tecktonik de ses playlists, Maestro Kimpembe s’est d’abord appliqué à détruire les crêtes napolitaines et froisser leurs maillots fluo, avant de se faire attendrir par un move désarticulé d’Insigne sans avoir le temps de « Pres’ Stop » .

Alors qu’il continuait de montrer sa progression depuis son arrivée à Paris, arrivant à brider José Callejón et à envoyer des centres dans une surface vide, il a été remplacé à la mi-temps pour des besoins tactiques. Peut-être justement parce qu’il n’avait pas assez tiré sur la laisse de l’Espagnol sur le but. Juan Berné.

Son entrée en jeu a permis de rééquilibrer le onze parisien et éviter le surnombre en phase défensive. Une prestation correcte à surligner d’un coup de sthilo.

Très utile pour lessiver les bêtises des copains et donner un peu d’éclat au jeu parisien, il a surtout laissé de grosses traces après avoir été séché par Fabián Ruiz sur le second but. Tous les avantages et surtout les inconvénients du nettoyant multi-usages St Marco. Remplacé par Diaby (82^e), ben parce que ça Moussa après tout ça.

Adrien Rabiot

Si la promesse de respecter les circuits courts et d’assurer le zéro déchet a pu être aperçue dans quelques rayons, on a aussi trouvé des fruits bien pourris au fond des cagettes. Rabio-Coop.

En revanche, si c’était un caprice de Kyky de vouloir glisser à gauche, pour laisser son collègue argentin passer à droite et envoyer cet amour d’enroulé pour sauver le point du nul, c’est bien vu.

Neymar

Mordu à cheville en début de match par l’araignée Cavani, il a d’abord perdu beaucoup de ses capacités techniques, si bien que chacun des ballons arrivant dans ses pieds étaient englués dans sa toile. Puis, il s’est habitué à ses nouveaux pouvoirs en naviguant d’immeuble en immeuble pour sortir Paris de sa mouise, sans réussir à embrasser la rouquine à la fin. Neyman.

Contre Amiens, il n’avait pas demandé la permission à Thomas Tuchel de jouer à gauche. Visiblement, il ne lui a pas non plus demandé de déjouer ce soir. « La C1 c’est comme ça, on n’a pas tout ce qu’on veut, mon gars. »

Edinson Cavani

Quelles découvertes de la NASA ! L’agence aérospatiale américaine a pu photographier dans l’Antarctique un iceberg à la dérive parfaitement rectangulaire. En zoomant bien, on peut apercevoir qu’il s’agissait de la surface de réparation dans laquelle errait un Edinson polaire, sevré de ballon. Pas étonnant de le voir rater, à froid, face au but vide. Remplacé par Julian Draxler (75^e), juste pour une question de sponsoring et montrer un numéro 23 avec les maillots Jordan.