Qu’on se le dise, pour la plupart des bookmakers, la Pologne n’a aucune chance de remporter l’Euro. Mais toi, tu y crois. Et pas seulement parce que t’as maté tous les matches de Dortmund…
Parce que tu connais la liste des dirigeants depuis Ivan IV jusqu’à Poutine, que tu connais les villes qui séparent Iekaterinbourg de Tcheliabinsk, que t’as relu Léon Tolstoï pour le fun et que tu mets de la vodka dans ton café : tu n’y peux rien, la Russie coule en toi.
Pays Bas, Danemark, Allemagne, Portugal. Ça, c’est la poule B de l’Euro 2012. Et c’est ce qu’on appelle un groupe de la mort. D’ailleurs, tu sais que t’en fais partie quand…
Ta barre d’espace est fatiguée, ton clavier fait du bruit et c’est normal, puisque tes touches écrasent des miettes et tu es cerné.
Bourré à trois heures du matin dans les rues de ta ville, tu préfères dormir sur un banc ou rentrer à pied. Ouais, depuis quelque temps, tu as du mal avec le taxi.
Ce soir, c’est ton soir. Seul, en couple ou avec tes potes, tu t’apprêtes, bière(s) en main(s), à te délecter du match que tu as attendu toute la saison. Ce soir, c’est la finale de la Ligue des Champions.
Tu es soulagé d’avoir assuré le maintien en National en battant Le Poiré Sur Vie. Voilà, tu sais que tu aimes vraiment le Red Star quand…
Tu adores les frappes enveloppées, les hymnes de Robbie Williams et le fait d’entendre « EA Sports, it’s in the game » quand tu allumes ta console.
Les soirées européennes, c’est ton truc. Les joueurs formés au club aussi. Tu te sens à part et tu aimes emmerder les grosses équipes. Bref, toi, tu supportes l’AJA.
Tu connais les faux noms, les chansons insupportables et les bugs par cœur. Tu t’es déjà fait larguer à cause d’une Ligue des Masters. Toi, tu es pur, tu es fan de PES depuis toujours.