Été 2010. Quand David Villa arrive au Barça pour remplacer Zlatan à 28 ans, il est au top de sa carrière. Euro, Mondial, plus de 200 buts. El Guaje est irrésistible. Depuis, nous avons perdu le soldat David Villa. Il faut le sauver.
A l’heure où l’on n’a de cesse de parler de Sneijder et Drogba, à l’heure où Felipe Melo fait autant rêver les supporters de Galatasaray pour ses buts que pour ses conneries, il y a un joueur qui est en train de devenir l’âme du « Cimbom » : Selçuk Inan.
Quasi assuré du titre de champion du Royaume, en bonne posture pour glaner une seconde Copa del Rey consécutive, l’Espagne paraît bien petite pour ce Barça qui n’a plus que la Ligue des champions pour s’extasier. On caricature ? Si peu.
Relégué au rang de moins que rien après avoir fait fantasmer l’Europe il y a quelques années, Arsenal fait aujourd’hui l’unanimité contre lui. La fessée reçue par le Bayern hier en 8e de finale aller de la Ligue des champions (1-3) incite à appuyer sur la touche « stop » et défendre l’indéfendable.
Certes, Arsenal est en crise. Mais à voir le match qu’a sorti le Bayern, dans tous les compartiments du jeu, toutes les autres équipes en quarts préféreront même tirer le Barça plutôt que ces Allemands.
Totalement perdus en première mi-temps les joueurs d’Arsenal se sont logiquement inclinés (1-3) face à des Bavarois efficaces et supérieurs. Plus convaincants au retour des vestiaires, les joueurs d’Arsène Wenger, menés 2 à 0 à la pause, ont cru revenir dans la partie grâce à Podolski, avant de concéder ce qui pourrait bien être le but de l’élimination. Logique.
Dans un match fermé et dominé par Porto, la bande à Lucho a pris un léger avantage pour la qualification grâce à Moutinho (1-0). Tout se jouera au retour, à La Rosaleda. C’est ce qu’était venu chercher Málaga.
Avant de purger sa suspension infligée par l’UEFA, Málaga entend profiter de cette Ligue des champions. Surprise du premier tour, l’équipe chère à Jérémy Toulalan va devoir dompter Porto dans son antre du Dragon. Pas facile.
Entre un Bayern qui marche sur l’eau et des Gunners tapés par Blackburn le week-end dernier en Cup, on sait dans quel camp la confiance se trouve. Mais attention : Arsenal sait se motiver pour la Ligue des champions.