Invaincue en qualif’, mais fessée par la Colombie et le Japon en amical à l’automne dernier, on ne sait aujourd’hui pas trop jusqu’où cette Belgique-là peut aller. Séduisants, sans être intransigeants, les Diables de Wilmots passionnent au pays, mais intriguent en dehors. Alors, simple hype saisonnière ou véritable outsider ?
Les Belges aiment décidément bien collectionner les têtes de leurs joueurs. Quelques mois après la sortie d’un album entièrement consacré aux footballeurs du dimanche, c’est cette fois-ci le bien plus célèbre Panini qui fait fureur au Plat Pays, aussi bien auprès du gamin de six ans que de son père, voire son grand-père…
Franky Vercauteren : «On a fait la fête, mais c’est normal quand on bat l’Argentine»
Franky Vercauteren : «On a fait la fête, mais c’est normal quand on bat l’Argentine»
Plus qu’une patte gauche, plus qu’un Petit Prince, Franky Vercauteren, c’est un geste, le centre « banane », et deux Coupes du Monde avec les Diables rouges d’Éric Gerets dans les années 80. À une époque où le meilleur joueur de la sélection belge était arrière droit, où les journalistes squattaient le même hôtel que les joueurs et où un petit verre n’était jamais de trop. Souvenir, souvenir.
En Belgique, mater le foot est devenu un acte aussi patriotique que branché. Supporter les Diables rouges en 2014, c’est le pied, pourtant il y a quelques petites années, c’était encore une sacrée purge. Opportunistes récents ou vieux acharnés, la donne est aujourd’hui la même pour tous, à cela près que les seconds sont en manque depuis douze ans. Douze ans !