Du côté de l’Atlético Madrid, l’idole s’est longtemps appelée Fernando Torres. Mais depuis son départ en Angleterre, les supporters n’avaient plus eu de chouchou local. Or, un nouveau Torres est entré hier par la grande porte. Il s’appelle Óliver, et porte déjà sur lui l’étiquette de futur grand du football espagnol.
Moins bon depuis quelques semaines, Andrés Iniesta a mis tout le monde d’accord en réalisant le match parfait face au Real Madrid (2-1). Son trio avec Xavi et Busquets a fait des merveilles. De son côté, le Real a lancé une alerte enlèvement : le club merengue n’a plus de nouvelle de Bale depuis le coup d’envoi.
Au terme d’un match équilibré, le Barça a remporté une victoire essentielle. Tata Martino peut avoir la banane, en première période, son Barça a dominé un Real mal à l’aise dans son schéma inédit. En seconde, il a su tuer le match sur une merveille d’Alexis Sánchez. Le Real peut avoir des regrets. Parce qu’à 1-0, Karim Benzema a placé une frappe splendide sur la barre. Mais surtout parce qu’à l’issue du match, les Merengues sont à 6 points du Barça.
Un Barça-Madrid, c’est le moment de regarder dans le rétroviseur et d’y deviner quelques fantômes. Parmi les spectres du Camp Nou, il en reste un qui ne partira jamais. Il fait partie de la légende de ce match et de ce stade. Il s’appelait Raúl. Il avait 22 ans.
D’indésirable à intenable, il n’y a qu’un pas qu’Ángel Di María a franchi comme une évidence. Actuellement franchise player du Real Madrid, l’Argentin a fait parler sa force de caractère avant ses coups de rein, qui inquiètent déjà le Barça.