Depuis hier soir, Montpellier est officiellement champion de France pour la première fois de son histoire. Un titre mérité pour le club de Louis Nicollin après une saison de folie, au cours de laquelle des individualités ont tiré le plus beau collectif de France vers le haut.
On attendait monts et merveilles de ce PSG façon qatari. 38 journées plus tard, les hommes de Carlo Ancelotti terminent dauphins du treizième budget de France. Autopsie d’un demi-échec prévisible.
Ce qu’il faut retenir de la Ligue des Champions 2011/2012
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Bien malin celui qui aurait misé un kopeck sur la victoire finale de Chelsea au début de la saison. On attendait le Barça, le Real Madrid, les deux Manchester. Bah non.
Voilà, c’est fini. 38e journée de Ligue 1 et le tableau final est – enfin – connu. Montpellier tout en haut. Caen et Dijon tout en bas. Bordeaux qui revient de l’enfer et Hazard qui s’offre un jubilé d’exception.
Battus à Valenciennes (3-1) et à Rennes (5-0), Caen et Dijon rejoignent l’AJ Auxerre en Ligue 2. Vainqueurs face à l’OM (1-0) , Evian TG (0-1) et Lyon (3-4), Sochaux, Brest et Nice sauvent leur peau.
Un truc de dingues. Avec sa victoire à Auxerre (2-1), Montpellier est champion. Paris, vainqueur à Lorient (2-1), termine deuxième, trois points derrière.
Au terme d’un match pas spectaculaire mais très intense, le Napoli remporte la Coupe d’Italie (2-0). Les Napolitains empêchent ainsi la Juve de réaliser le doublé, et de finir invaincue la saison. Premier trophée de l’ère De Laurentiis.
Sauf exploit des hommes de Patrice Carteron, Auxerre et Dijon seront relégués en Ligue 2. Une double descente qui renforcera un peu plus l’appauvrissement du foot de haut niveau en Bourgogne.
Le sacre des Blues, samedi soir à Munich face au Bayern, récompense avant tout un groupe qui était en mission après des années d’échecs répétés. Des déboires qui ont façonné une façon de penser, une solidarité, un état d’esprit : bref, une équipe.