Mise à mal par le Portugal pendant toute la rencontre, l’Espagne s’est qualifiée pour la finale de l’Euro grâce au tir de Bruno Alves sur la barre, lors de la séance de tirs au but.
France/River Plate, destins croisés (Par Juan Pablo Sorin)
France/River Plate, destins croisés (Par Juan Pablo Sorin)
Pendant que David Trezeguet entrait dans l’histoire du football argentin comme l’homme qui faisait remonter River Plate dans l’Elite, la France s’écroulait de manière soumise et obéissante face à l’Espagne.
Malgré cette pression, Franck Ribéry a été le meilleur joueur français à l’Euro. Et même plus, le seul qui se serait positionné en leader au sein du groupe.
L’élimination de l’équipe d’Angleterre aux tirs au but en quarts de finale, face à l’Italie, à l’issue d’un Euro qu’elle termine invaincue, paraît encourageante. Pourtant, elle souligne tout aussi impitoyablement les limites d’Albion.
Nous voilà retombés dans le flot incessant des condamnations excessives du comportement de l’équipe de France. Comme en 2010, les « spécialistes » préfèrent se complaire dans la critique facile plutôt que de faire de la mise en perspective.
Cette semaine sur Twitter, on a parlé de la patrie, de la dette et même de la Suisse. On a aussi relancé son cœur, visité les poissons et couché avec Pirlo. Parce qu’il fallait bien une panenka pour oublier Nasri.
Un bel Euro, ce sont des grosses nations qui répondent présentes, des stars qui éclaboussent les matchs de leur classe et les autres qui se signalent comme ils peuvent.
Cristiano Ronaldo court après le Ballon d’Or, Pirlo vend du rêve, les Bleus défendent et perdent. Ces quarts de finale ont été l’occasion parfaite de faire le tri, et le résultat est éloquent : il ne reste que des équipes des groupes B et C.
La piteuse fin d’Euro de l’équipe de France a rappelé l’immensité du chantier en cours. C’est une certitude, les Bleus ont besoin de choix radicaux. Reste maintenant à savoir lesquels et avec qui. Demain, ça commence aujourd’hui.