L’Espagne va mal, et son football avec. Un constat illustré à la perfection par le Real Oviedo. À moins de régler une dette de deux millions d’euros avant ce samedi, le club des Asturies est assuré de disparaître. Ses supporters ne l’entendent pas de cette oreille.
Pour accueillir le si bon voisin que nous sommes, l’Italie avait préparé le stade Ennio Tardini de Parme. Elle n’aurait pas dû. Dans La Chartreuse de Parme de Stendhal, déjà, la France encornait l’Italie. Hier, en contre et contre le cours du jeu, Deschamps a trompé Prandelli.
Alors qu’en Belgique, Anderlecht profite de la crise de Bruges, le PSV mène une belle lutte aux Pays-Bas avec Twente, le Celtic laisse Hibernian briller en Écosse et Grasshopper peine à garder la tête en Suisse.
L’Argentine, 7e meilleur championnat du monde, vraiment ?
L’Argentine, 7e meilleur championnat du monde, vraiment ?
L’année dernière, l’IFFHS plaçait l’Argentine à la 7e place des meilleurs championnats du monde. Cette année, le pays du tango pourrait faire mieux encore. Pourtant, entre corruption et pauvreté du jeu, le foot argentin va mal.
Souvent défini (à tort) comme un championnat fermé où règne le célèbre « catenaccio », la Serie A 2012/13 est en train de régaler. Depuis quelques semaines, plus de 30 buts sont marqués à chaque journée. Des explications ?
Le jeune crack de Santos a martyrisé la défense colombienne, marqué un superbe but, mais a aussi balancé un péno en tribunes, privant la Seleção de victoire pour le millième match de son histoire (1-1).
Auteur – comme d’habitude – d’une belle performance en Bleu, Mathieu Valbuena a bien fêté sa huitième titularisation sous le maillot de l’équipe de France. Toujours aussi solide, Matuidi a épaté, au même titre que Maggio, l’increvable d’en face.
La France l’emporte à Parme (1-2). Encore une fois, elle n’est jamais aussi efficace que lorsqu’elle joue le contre. L’Italie, elle, a fait son match amical : du jeu, des changements, et une défaite au bout.
D’abord dominatrice, l’Angleterre s’est fait renverser dans la banlieue de Stockholm par un Ibrahimović monstrueux, auteur d’un quadruplé (4-2). Son retourné acrobatique dans les arrêts de jeu du match est sans doute le but de l’année.
L’autre affiche de la soirée s’est avérée être une vraie purge (0-0). Un match dégueulasse, horrible entre les Pays-Bas et l’Allemagne, un match où il y avait certes beaucoup d’absents, mais un match où personne n’a vraiment cherché à briller.