C’est bien connu, dans les grands matchs, on voit les grands joueurs. Ce Real Madrid – MU, qui a tenu toutes ses promesses, ne fait pas exception à la règle. Même si ça va, du coup, faire saigner le cœur des fans de Karim Benzema.
Au terme d’un match ouvert, le Borussia Dortmund est parvenu à arracher le nul sur la pelouse du Shahktar Donetsk (2-2), grâce à un but de Hummels sur corner. Auparavant, Srna et Douglas Costa avaient marqué pour les Ukrainiens, et Lewandowski avait provisoirement égalisé.
Au terme d’un match totalement fou, les joueurs de Manchester United quittent la pelouse de Santiago Bernabéu avec le sentiment du devoir accompli. Auteurs d’un match nul 1-1 face aux Espagnols, les joueurs de Sir Alex Ferguson rentrent à la maison après avoir inscrit le fameux but à l’extérieur. Vivement le match retour.
Le Real qui reçoit Manchester United, c’est un combat de sumos entre le club le plus riche au monde et son prédécesseur. Mais c’est aussi Sir Alex contre Mourinho, Rooney et Cristiano sur un même terrain ou Sergio Ramos au marquage de Van Persie. Et ça, c’est pas demain, ni dans 2 ans, mais tout de suite, ici, maintenant…
Loin de faire l’unanimité au Real cette saison, José Mourinho vient pourtant de s’offrir une préparation pépère pour ce huitième face à Manchester United. Normal : le Special One s’apprête à relever son dernier défi merengue.
Opposé à Ernesto Valverde, Carlo Ancelotti avait parlé d’une « rencontre tactique ». Une sorte de partie d’échecs avec un peu plus de spectateurs et un peu plus de physique. Hier soir, c’était au tour du PSG de jouer avec les pions noirs.
Auteur de 50 minutes totalement folles, Lucas a découvert la C1 et réciproquement. Au moins aussi bon, Javier Pastore a épaté autant qu’Adil Rami a parlé. Invisible, Zlatan ne pénalisera pas ses partenaires au match retour.
Dominateur de Valence à Mestalla (2-1), grâce à Lavezzi et Pastore, le PSG a pris une option sur la qualification pour les quarts. Très bons pendant 89 minutes, les Parisiens ont perdu un peu de leur avance et Ibrahimović dans les dernières minutes.
Dominée dans l’engagement, la Juve quitte pourtant l’enfer du Celtic Park avec une belle victoire (0-3). La Vieille Dame a su faire le dos rond et se montrer réaliste, devant de valeureux écossais mais trop brouillons. Les quarts lui tendent les bras.
Au moment du tirage au sort, le PSG ne devait faire qu’une bouchée de Valence. Depuis, le club ché s’est refait une santé en Liga. Les Espagnols peuvent aussi s’appuyer sur une stat : ils n’ont jamais connu l’élimination contre un club français.