La semaine dernière, José Mourinho a donné une leçon de déontologie journalistique en pleine conférence de presse. Le manager de Chelsea n’avait pas aimé que Canal + diffuse des propos croustillants sur Samuel Eto’o et Monaco, lâchés en off. À cette occasion, la question du off s’invitait dans le monde du foot.
Alors que Poutine bande les muscles et fait flipper l’Occident avec ses velléités en Crimée, le football local s’apprête à sortir de trois mois d’hibernation. Leader contesté, le Zénith Saint-Pétersbourg va tout de suite devoir se mettre dans le rythme pour empêcher la meute de poursuivants de le dépasser.
Il n’a suffi que d’une mi-temps aux Bleus pour battre le dernier finaliste de la Coupe du monde. Dit ainsi, cela peut faire de l’effet. Et pourtant, cela ne veut rien dire. D’une part, cette sélection n’avait rien d’un finaliste de Mondial. D’autre part, un match amical à un tel moment ne compte pas vraiment, encore moins contre des Oranje habitués à choisir leurs matchs. Limitons-nous donc à analyser uniquement la production des Bleus.
À trois mois de la Coupe du monde, on peut déjà faire un premier tour d’horizon pour les équipes européennes qui feront le voyage au Brésil. L’occasion de se dire que les équipes ne sont pas toutes prêtes pour le grand événement. Et comme d’habitude, les Grecs sont en retard.
Tin-tin-tin ! C’est fini, c’est mort, c’est nul, c’est pathétique : le foot néerlandais est foutu ! Hier soir, le Stade de France était un immense cimetière et le grand drapeau orange un immense linceul. Minute de silence. Condoléances. Let it be. RIP. Amen.
Hier soir, pour le remake de la finale du dernier Euro et les grands débuts de Diego Costa avec la Roja, on a surtout eu droit à une bourde de Gianluigi Buffon. Le match amical entre l’Espagne et l’Italie (1-0) a également été marqué par quelques curiosités vestimentaires. Outre l’immonde nouveau maillot extérieur d’Iniesta and co, on a vu Cesare Prandelli et Lorenzo Insigne arborer des lacets aux couleurs de l’arc-en-ciel. Voici pourquoi.
Facile vainqueur des Pays-Bas après une première mi-temps très facile (2-0), la France se prend même à rêver en or avant le Brésil. Comme quoi, en football et surtout avec l’équipe de France, on oublie vite. Au final, ce n’est pas plus mal. Et c’est presque mérité.
Le Brésil facile, l’Argentine indigeste, le Chili encourageant
Le Brésil facile, l’Argentine indigeste, le Chili encourageant
L’Amérique aux Américains ! Jamais une Coupe du monde organisée sur leur territoire ne leur a échappé. Au Brésil, ils se présenteront en force : dix sélections échelonnées entre les chutes du Niagara et la Terre de Feu. Comment se sont-elles comportées à 99 jours du Mondial ? Le bilan américain.
Auteur d’une passe décisive et d’un but du mauvais pied, Blaise Matuidi a tranquillement écrasé les Pays-Bas. Pas en reste, Karim Benzema a confirmé son retour en forme. Bref, la France va bien, ce qui n’est pas forcément le cas des Pays-Bas.
Dans un match globalement maîtrisé face à un adversaire toutefois limité, les Bleus ont fait la différence en première mi-temps sur deux combinaisons splendides (2-0). Rassurant à quelques encablures du Mondial brésilien.