Considéré comme l’un des meilleurs buteurs de la planète à la fin des années 1970, Andrzej Szarmach aurait dû porter le maillot du Bayern Munich, qui voulait le recruter. Mais grâce à la ruse et au culot de Guy Roux et des dirigeants auxerrois, l’attaquant polonais a posé, en 1980, ses valises à l’AJA.
Un podium qui ne gagne pas, Caen qui poursuit sa série, Bastia qui arrête la sienne, Lens et Metz qui s’enfoncent : la 27e journée de Ligue 1 a offert son lot d’imprévus sans dissiper le brouillard qui pèse sur les places d’honneur. Bilan.
Les semaines passent, et les adjectifs pour qualifier Marcelo Bielsa se succèdent. Est-il révolutionnaire ? Fou ? Génial ? Borné ? L’instabilité de l’OM en 2015 semble prouver qu’il existe en fait deux Bielsa : celui de l’attaque, qui séduit la Ligue 1, et celui de la défense, moins inspiré.
La Bundesliga n’est pas rose, la Bundesliga est morose. Peu de buts ce week-end, sauf pour ses valeurs sûres : Wolfsburg, le Bayern et Dortmund ont déglingué leurs adversaires en règle, avec talent, beauté et classe.
Impériales ce dimanche soir, les charnières Toulalan-Wallace et Marquinhos-Thiago Silva ont tenu les attaques adverses en respect. Au final, seul Javier Pastore aura réussi à dynamiter une rencontre finalement décevante.
Amorphes en première mi-temps, le PSG et l’AS Monaco ont offert un spectacle plutôt triste qui a accouché d’un match nul et vierge (0-0). Plus entreprenants offensivement, les Parisiens peuvent regretter leurs occasions manquées.
Surpris par un bloc de Villarreal compact et des changements astucieux de Marcelino, le Real Madrid concède le match nul sur sa pelouse (1-1). Au classement, le Barça n’est plus qu’à deux points, et le Clásico approche. Tout reste possible…
Sans trembler et sous une pluie battante à Wembley, Chelsea n’a eu aucun mal à disposer de Tottenham en finale de la League Cup (2-0). Plus affamés, plus conquérants, les Blues remportent leur premier titre de la saison. De retour la saison dernière sur le banc londonien, le Mou peut savourer ce trophée.
Avec les matchs nuls de Sainté et Bordeaux samedi, et avant le game de Monaco ce soir face au PSG, la bande à Courbis pouvait se rapprocher un peu plus encore de l’Europe en cas de victoire face à des Niçois peu efficaces devant les buts lors de leurs dernières confrontations. Mission accomplie grâce à un Barrios au plat du pied expérimenté.
Soucieux de se remettre de l’humiliation subie en milieu de semaine face à Monaco, les Gunners sont venus à bout d’Everton au terme d’un match pas vraiment palpitant. Une victoire 2-0 qui ne permet pas à Arsenal de se rassurer, certes, mais qui ramène les Gunners à quatre points de City. C’est déjà ça.