« Oui, c’est possible », répète Didier Deschamps. Les quatre-vingt-dix minutes vont paraître courtes, le public du Stade de France sera certainement peu indulgent, et les Français eux-mêmes auront peut-être du mal à y croire, mais c’est bien possible. Car en sport, tout est possible. Mettons les leçons de morale et les « symptômes » de côté et concentrons-nous sur le jeu. Comment faire ?
«En cas d’élimination, il y aura au moins une économie sur les primes»
«En cas d’élimination, il y aura au moins une économie sur les primes»
D’après les statistiques des barrages, la probabilité de voir la France au Brésil après sa défaite 2-0 en Ukraine est nulle. Au-delà du cuisant échec sportif que représenterait cette non-qualification, quelles seraient ses conséquences économiques ?
Battue 2-0 dans le froid ukrainien, l’équipe de France devra refaire son retard face une équipe qui ne lâchera pas facilement son billet. 90 minutes pour s’affranchir d’une mort certaine. Soit 32 minutes de plus que Bruce Willis. Mode d’emploi pour performance hors-norme.
C’est ce soir à Blida (19h15) que finiront les qualifs de la zone Afrique. Un contexte très continental qui place cette rencontre explosive comme un sommet émotionnel garanti. Tout est possible, rien n’est joué : l’Algérie n’a besoin que d’un but pour effacer la défaite de l’aller (2-3) et aller au Brésil. Mais le Burkina a aussi des arguments…
À deux doigts du plus grand fiasco du football français depuis vingt ans, Didier Deschamps semble avoir été abandonné par sa veine légendaire. C’est con : l’équipe de France n’en a jamais eu autant besoin.
Didier Deschamps, dessinez-nous une croix de Lorraine !
Didier Deschamps, dessinez-nous une croix de Lorraine !
Ce soir, le pays va retenir son souffle. Et comme en 1940 ou en 1961, elle attend son sauveur. Notre République, faute de monarque, se tourne alors naturellement vers un sélectionneur national perdu au milieu des ruines, en espérant qu’il rencontre l’histoire et écrive la nôtre. Si seulement Philippe Séguin pouvait encore être des nôtres pour voir ça.
Ce soir, la France joue sa qualification pour le Mondial (et bien plus que ça) lors du match retour face à l’Ukraine. Battus 2-0 au match aller, les Bleus vont devoir réaliser un exploit. Voilà les possibles scénarios de ce qui restera, de toute façon, comme une soirée folle.
Pas facile d’être dans les petits papiers de Vincente Del Bosque. Si la concurrence est rude à tous les étages au sein de la Roja, le poste d’attaquant est sans doute le plus disputé. Beaucoup de prétendants, peu d’heureux élus. Tour d’horizon de la question.
« L’équipe de France est nulle », « l’équipe de France va sombrer », « l’équipe de France… », « On vous l’avait dit… ». En s’inclinant 2-0 vendredi dernier en match aller des barrages, l’équipe de France s’est surtout offert une chance unique : écrire sa propre histoire. Une fois de plus.
En France, évidemment, on ne peut qu’être dépité face à la prestation de l’équipe de France, et déconfit de se dire que les Bleus ne seront peut-être pas au Mondial. De l’autre côté des Alpes, c’est avec un sentiment partagé et paradoxal que l’on a accueilli ce résultat français en Ukraine.