


Alors que le 8e de finale Colombie-Uruguay démarre sous peu, il se dit que les Latino-Américains cartonneraient car ils se sentent un peu comme chez eux au Brésil. Et si la réalité était plus complexe, et le raz-de-marée latino à nuancer ?

Parce qu’une Coupe du monde, c’est surtout avant le coup d’envoi et après le coup de sifflet final que ça se vit. Parce que les supporters à la Coupe du monde, c’est comme les Pit Girls en F1, dans les teasers de match, ils sont mis en avant une image sur quatre. Et parce qu’un Mondial, c’est surtout une immense soirée déguisée qui dure un mois, on s’est dit qu’à l’instar des équipes, les fans aussi méritaient leur fiche. Place au Chili.

Le football chilien doit beaucoup à José Sulantay. Ancien sélectionneur des espoirs chiliens, celui qu’on surnomme El Negro a notamment lancé Vidal, Sánchez et Medel. Avec cette génération dorée, il a décroché la médaille de bronze au Mondial des moins de 20 ans au Canada en 2007. À quelques heures du 8e de finale entre ses protégés et le Brésil, il analyse ici l’équipe du Chili, bien plus forte que celle de Bielsa, selon lui.

C’est lui qui a marqué le but qui a offert le titre de champion à l’Atlético Madrid. C’est lui qui a marqué en finale de Ligue des champions, même si l’Atléti s’est finalement incliné. Et c’est lui, aussi, qui a qualifié son pays pour les huitièmes de finale du Mondial. Tout ça en étant défenseur central. Lui, c’est Diego Godín.




Avant le match entre le Chili et l’Espagne, le 18 juin à Rio, 88 supporters chiliens ont tenté de pénétrer dans l’enceinte du mythique Maracaña sans billet avant d’être arrêtés par la sécurité. Depuis, ils ont été invités à quitter le pays. Certains ont décidé de rester malgré tout.
