Ramos s’en prend à sa Fédération

« Ohé, ohé, capitaine abandonné ! »

Orphelin de son ancien sélectionneur et désormais entraîneur au Real Madrid Julen Lopetegui, Sergio Ramos l’a semble-t-il un peu mauvaise.

Avant d’affronter le Portugal de CR7 ce soir dans le magnifique stade olympique Ficht de Sotchi, le leader défensif de la Roja avait quelques précisions à faire sur le scandale de ce début de Mondial. Questionné sur son statut dans cette affaire en conférence de presse, le défenseur central ne pouvait pas être plus cash envers son président Luis Rubiales, seul décideur de l’éviction de Lopetegui à deux jours du Mondial. « Quand tu es capitaine d’une équipe, tu dois en savoir un peu plus que tes partenaires en coulisses. Nous avons le droit d’exprimer notre opinion, même si les décisions finales reviennent à d’autres. Mais lorsque les décisions relèvent de l’aspect institutionnel, nous ne devons pas être en marge. »

Le tacle viril, mais correct, un art de vivre pour Ramos.