Au terme de ce qui restera certainement comme le plus beau match de ces phases de poule, le Barça décroche une victoire de prestige sur la pelouse du Milan AC (2-3). Les Catalans s’assurent la première place du groupe H. Mais qu’on se le dise : ce Milan là sera un sacré poison pour quiconque osera s’y frotter.
La défaite de Dortmund à Arsenal (1-2) offrait un boulevard aux Marseillais. Pas capables d’arracher le point du nul face à l’Olympiakos (0-1) et ainsi, les huitièmes de finale, les hommes de Deschamps vont trembler dans quinze jours.
Règles bafouées, autorité contestée, choix tactiques remis en question ; pas facile, aujourd’hui, de gérer les nouvelles générations de joueurs dans le football professionnel.
Ce soir, le Barcelone de Josep Guardiola se déplace à Milan. L’entraîneur catalan connaît bien le coin. Il a passé deux années de sa vie 105 kilomètres plus à l’est, à Brescia, petite ville industrielle de la plaine du Pô.
A l’annonce du tirage au sort, beaucoup auraient pensé que ce Shakhtar-Porto allait faire office de finale du groupe. Pas du tout. Le Shakhtar est dernier, Porto avant-dernier.
Après une carrière passée à vadrouiller notamment entre la Serbie, l’Italie et l’Espagne, Darko Kovacevic a passé deux saisons à l’Olympiakos Le Pirée, où il est aujourd’hui le conseiller particulier du président.
Quatre jours seulement après la victoire qui sent la sueur face au Bayern (1-0), voilà que Dortmund se rend en Albion pour y affronter un autre gros client: Arsenal. Tout autre résultat autre qu’une victoire et les pousses de Klopp ne verraient pas la C1 au printemps.
Si le Real Madrid et l’Inter terminent aussi premiers, Manchester United, tenu en échec par Benfica (2-2), devra aller chercher sa qualification à Bâle dans deux semaines.
Naples signe l’exploit de la soirée en s’imposant devant City (2-1) au terme d’un match de très haut niveau. Edison Cavani rattrape son début de saison poussif en plantant un superbe doublé.
Un match nul, vierge et terne, sans doute fatal à l’OL. Si la défense a tenu, les lyonnais ne sont pas montrés assez bons ou réalistes pour faire mieux que ce 0-0.
Et si pour rétablir la sacro-sainte égalité des chances dans les compétitions internationales, il fallait, en premier lieu, légaliser une bonne fois pour toutes le dopage ?
Politiques, sportifs, artistes, anonymes : toute l’Argentine a rendu un hommage mystique à la mère de Diego Maradona, démontrant au passage que sa cote de popularité reste incomparable.
Laborieux depuis un mois, Manchester United va t-il terminer sa sieste au moment où la tête du groupe C est en jeu ? Plutôt conseillé pour les gars de Fergie, sous la menace de leur visiteur, mais aussi du FC Bâle.
Les Amstellodamois se rendent à Lyon pour disputer la cruciale deuxième place du Groupe D. D comme « D-brouille-toi ! » parce que ce sera surtout un match de bras cassés, avec toutefois un Ajax qui semble un peu plus handicapé…
-10°, deux matches, six points, huitième de finale. Beaucoup de chiffres, d’idées, d’envies, de doutes, pour un calcul assez simple : pour être sûrs de se qualifier, les Lillois doivent prendre six points en deux matches.
Ce soir, la meilleure équipe du moment en Europe joue tout simplement sa qualification en huitièmes de finale de C1. Mais la tâche ne s’avère pas aisée. Car l’adversaire, le Napoli, est bien le dernier à baisser les armes. Surtout à domicile. Surtout quand il n’y a plus le choix.
Alerte, alerte ! Pour la première fois depuis 2003, l’OL, la seule équipe française digne de ce nom en C1, restera à quai en cas de défaite face à l’Ajax Amsterdam. L’heure est grave. Pour Lyon comme pour tout le foot tricolore.
Les Nancéens étaient arrivés au Parc des Princes la boule au ventre. Ils affrontaient le PSG et sa pléthore de stars. Ils l’ont quitté en héros, après un tour d’honneur. Victoire 0 à 1. But de Jean Calvé. Un missile dans la lucarne de Sirigu.
Alors que tout allait pour le mieux au PSG, la trêve internationale a semé le doute au sein du club francilien. Au-delà de la défaite à domicile contre Nancy, c’est la manière dont la direction gère sa communication qui interpelle.
Grégory Bourillon connaît bien la L1. L’homme aux 204 matchs de première division s’éclate aujourd’hui à Lorient. La dernière journée, lui il l’a jouée et a pu tranquillement suivre les autres matchs dans son canapé. Il en profite pour donner son avis sur la 14e levée.
Rejoints par Montpellier en tête de la Ligue 1, les Parisiens devront se reprendre lors du déplacement périlleux à Marseille. Pour le reste, comme d’habitude, les arbitres ont été mauvais.
Sepp Blatter ne démissionnera pas. En tout cas, pas à cause de sa coupable indulgence envers les insultes racistes échangées entre footballeurs professionnels.
David Beckham a beaucoup gagné aux États-Unis. De l’argent surtout, et finalement, un titre, dimanche soir face au Houston Dynamo. Vraisemblablement, juste avant de faire ses adieux au soccer, et de retrouver ce bon vieux football.
Samedi soir, les Nantais ont validé en prolongations leur ticket pour le 8ème tour de la Coupe de France en éliminant Le Bouscat (3-1), club de DHR de la banlieue bordelaise.
Après deux semaines d’arrêt, les footeux reprenaient le chemin des prés et des filets. Ça a fusé dans tous les sens, mêmes les mauvais. Pour preuve, on a récompensé certains joueurs en bois. Mais pas que.
64% de possession de balle pour les Parisiens et une défaite 1-0 à l’arrivée. N’est pas Barcelone qui veut et le PSG a cruellement manqué de créativité face au verrou lorrain.
Pas mal d’actions ce week-end en Espagne, avec un choc de haut niveau entre Valence et le Real Madrid (2-3), qui a permis aux Madrilènes de conserver leurs trois points d’avance sur le Barca.
Novembre, crise, Ancelotti, licenciement, Kombouaré, Luyindula, Nancy. Tous les ingrédients étaient réunis pour que Paris trébuche bêtement à domicile. C’est fait.
Large vainqueur de Palerme (3-0), la Juve a une nouvelle fois prouvé que cette saison, il va falloir compter sur elle. Les Bianconeri sont en tête, à égalité avec la Lazio. Ça tombe bien, la semaine prochaine, les deux équipes s’affrontent au Stadio Olimpico.
Grâce à un doublé de Martin Harnik, Stuttgart s’impose face au promu Augsburg (2-0) et revient dans le peloton des Européens. De son côté, le Hambourg de Fink se donne un peu d’air en battant un Hoffenheim (2-1) qui se retrouve dans le ventre mou, loin de ses espérances du début de la saison.