Tu sais que tu es prêt pour la reprise de la Ligue 1 quand…
Tu sais que tu es prêt pour la reprise de la Ligue 1 quand…
Matchs amicaux ? Non merci. Trophée des champions pékinois ? Beurk. Coupe du monde ? Sans façon. Europa League ? Et pourquoi pas l’Intertoto, tiens ! Dans la vie, il y a les gens qui aiment le football et ceux qui préfèrent le championnat de France. Tu sais que tu es prêt pour la reprise de la Ligue 1 quand…
Tu sais que tu regardes un match amical de reprise quand…
Tu sais que tu regardes un match amical de reprise quand…
Tu le sais que c’est nul, mais tu n’y peux rien, tu étais en manque. Toi, tu as l’impression de regarder un match de potes qui jouent à la campagne alors tu bois, si possible dans un café de village, parce que tu es en vacances. Toi, tu regardes un match amical en période de reprise.
Quand tu étais petit, tes potes étaient tous fans de Zidane, Ronaldo ou Figo. Mais pas toi. Non, toi, tu étais amoureux d’un grand sec au crâne rasé. Tu admirais son sens du placement et du but. Ton idole à toi, c’était le roi David. À l’heure où River l’a viré et où la retraite lui tend les bras, ce Tu sais que est à prendre comme un hommage.
Tu sais que cette Coupe du monde t’a fait vibrer quand…
Tu sais que cette Coupe du monde t’a fait vibrer quand…
Drogué depuis le 12 juin, tu n’as pas loupé un match. En fin d’après-midi, en début de soirée ou pendant la nuit, tu étais là, chips à la main, devant ta télé. Toi, tu as vécu en coloc’ avec Arjen Robben, James Rodríguez et un Brésilien qui pleurait tout le temps pendant un mois. Toi, tu as vibré devant la Coupe du monde.
Toi, les numéros de soliste ne te dérangent pas. Multiplier les crochets face à ton adversaire est ton dada. Revenir lui en mettre un dernier aussi. T’as les oreilles décollées, le crâne luisant, mais tu mets tout le monde à l’amende, jusqu’à l’écœurement. Tu sais que tu aimes Arjen Robben quand…
Tu sais que tu as vibré devant Belgique/USA quand…
Tu sais que tu as vibré devant Belgique/USA quand…
Voix cassée, maux de ventre, cernes sous les yeux. C’est ce qu’on appelle une gueule de bois footballistique. Confortablement installé dans ton canapé ou serré comme une sardine devant un écran géant, canette de Jupiler à la main, tu as crié plusieurs fois le nom de Tim Howard. Toi, Chris Wondolowski t’as donné des cheveux blancs. Toi, tu as vibré devant Belgique – États-Unis.
La plage, c’est bien, mais pas pour se baigner. Toi, comme l’équipe du Mexique qui s’y est entraîné ou Cannavaro et Vieira qui s’y sont fait un foot en rentrant de boîte à 5h du matin, tu aimes tracer une surface de réparation avec un bâton, tu as déjà joué avec un ballon en plastique et tu t’es déjà égratigné les pieds sur un caillou. Toi, tu as déjà joué au football sur la plage.
Ok, il a mordu un défenseur italien. Ok, ce n’est pas la première fois. Ni la deuxième. Ok, il a déjà mis la main pour sauver son pays. Ok, il n’a pas été tendre avec Patrice Évra. Ok, au premier abord, il a l’air taré. Et alors ? Il est où le problème ? Pour toi, Luis Suárez est le dernier génie du foot mondial. Et quand on te connaît un peu, ça s’explique facilement…
Deux matchs, deux défaites, le Honduras a réalisé la Coupe du monde qu’on attendait de lui. Mais le H espère bien terminer sur une note positive face à la Suisse, histoire de récompenser ses supporters.
Pour toi, il n’y a qu’une seule Roja, et elle vient d’un peu plus loin que de l’autre côté des Pyrénées. Et tant pis si elle n’a jamais rien gagné puisqu’il y a 4 ans, un magicien argentin t’a redonné la foi.