Parce qu’une Coupe du monde, c’est surtout avant le coup d’envoi et après le coup de sifflet final que ça se vit. Parce que les supporters à la Coupe du monde, c’est comme les Pit Girls en F1, dans les teasers de match, ils sont mis en avant une image sur quatre. Et parce qu’un Mondial, c’est surtout une immense soirée déguisée qui dure un mois, on s’est dit qu’à l’instar des équipes, les fans aussi méritaient leur fiche. Place à la Colombie.
Une histoire de croissance difficile. Comme Messi. Mais Juan Guillermo Cuadrado n’a, lui, pas pu bénéficier d’un traitement aux hormones. Le Colombien a dû attendre de grandir naturellement. Sur le tard, à 19 ans. Comme Messi, l’agitateur du couloir droit cafetero pourrait toutefois terminer au Barça.
Buteur lors du premier match du Chili, Jorge Valdivia est l’un des joueurs les plus délicieux de l’autre Roja. Pourquoi n’a-t-il pas explosé en Europe, alors ? Réponse : parce que Jorge aime trop la nuit. Portrait sur ses traces, au Chili.
Le pire endroit pour être le meilleur joueur du monde, c’est l’Argentine. Comme Diego avant lui, Leo doit se sauver lui-même et gagner le Mondial à lui tout seul pour prouver comme il est grand. Si Messi est un héros, c’est de cette croix qu’il le tient.
Dès le premier match contre le Portugal, elle est apparue. Sans crainte des écrans géants. Prête à squatter les Unes des journaux allemands, la télévision allemande et les tweets des joueurs allemands. Elle est omniprésente, célébrant les buts et les victoires sans choquer personne. Et si Angela Merkel était le secret de la réussite allemande ?
Il a été la star bien malgré lui du Ghana lors du premier match face aux États-Unis, avec son style défensif à la va-comme-je-te-pousse et les deux buts adverses pour sa pomme. Sur un terrain, John Boye est un stoppeur avec un potentiel athlétique inouï, mais capable de cagades gaguesques. Mais comme c’est un gars sympa et dévoué au collectif, il lui est beaucoup pardonné.
S’il fallait un jour devenir quelqu’un d’autre, on n’aurait pas le choix. On serait bien obligé de devenir Luis Suárez. Mais pas à n’importe quel moment. Être Luis Suárez lors d’une Coupe du monde au Brésil avec l’Uruguay contre l’Angleterre.
Plus confidentiel que le trident du milieu de terrain, moins starifié que Karim Benzema mais pas moins important, le duo Griezmann – Valbuena fait le bonheur de l’équipe de France version Didier Deschamps. Complémentaires, « Grizi » et « Petit Vélo » forment une doublette dynamique d’hommes qui reviennent de loin. Des gars petits mais costauds, dans les pieds comme dans la tête.
Peu connu hors d’Italie, Matteo Darmian a été considéré comme l’un des meilleurs Italiens lors du match contre l’Angleterre. Sans faire de bruit, le jeune défenseur du Torino s’annonce comme l’une des grandes promesses de ce Mondial. À tout juste 24 ans, et seulement deux sélections avec la Nazionale.
Le dernier arrivé dans la bande à Deschamps est aussi le plus méconnu. Pur produit de la formation strasbourgeoise, Morgan Schneiderlin a pourtant connu une ascension brillante chez les jeunes, intégrant l’équipe de France à chaque catégorie d’âge, jusqu’à une cassure brutale à sa majorité, avec cet exil contraint dans les bas fonds du foot anglais.