Coupe du monde 2014 – Finale – Allemagne/Argentine (1-0)
Christoph Kramer, une histoire de mémoires
Christoph Kramer, une histoire de mémoires
C’est l’histoire d’un gamin de 23 ans qui passe son temps a écrire sur ce qu’il aime : le football. Un môme tout heureux de faire ce qu’il fait, mais qui ne pourra jamais écrire sur le plus beau moment de sa vie : une titularisation en finale de Coupe du monde. Mis KO par l’épaule d’Ezequiel Garay lors du sacre de la Mannschaft face à l’Argentine, Christoph Kramer est l’autre héros allemand de cette finale, dont il ne gardera qu’un selfie. Portrait d’un joueur qui, un jour ou l’autre, écrira le sien.
La filiation est aussi évidente que certaine. Alejandro Sabella a été le joueur de Carlos Bilardo, et a fait des Estudiantes la Plata son sas de passage vers la sélection, à l’instar du sélectionneur champion du monde 1986. Mais s’ils se ressemblent dans leur manière de concevoir le football, les personnages n’ont pas grand-chose à voir.
Dimanche, un gardien remplaçant de Ligue 1 pourrait être sacré champion du monde. C’est la folle histoire de Sergio Romero, doublure de Danijel Subašić à Monaco et auteur d’une Coupe du monde d’une belle densité. Pourtant, le garçon ne sait toujours pas où il jouera la saison prochaine.
Indéniablement, Robben est un génie. Balle aux pieds, le Néerlandais est l’un des tout meilleurs joueurs au monde. Seulement voilà, Robben a tendance à agacer. La raison ? Son individualisme poussé à l’extrême. Car oui, Arjen choisira souvent la solution personnelle à la possibilité collective. Question de personnalité, sûrement. Voyage chez les persos.
Coupe du monde 2014 – Petite finale – Brésil/Pays-Bas
Vlaar et la manière
Vlaar et la manière
S’il n’a eu aucun but marqué en 120 minutes lors de la demi-finale entre l’Argentine et les Pays-Bas, c’est autant la conséquence du manque d’inspiration des joueurs offensifs que du talent de ceux censés les empêcher de s’exprimer, avec deux experts en la matière : Javier Mascherano côté albiceleste et surtout Ron Vlaar chez les Oranje, qui a écœuré Messi, Higuaín et consorts. Il est sûrement là, le meilleur défenseur du Mondial.
Coupe du monde 2014 – Finale – Allemagne/Argentine
Messi, passage avide
Messi, passage avide
Plus qu’un match avant d’en avoir fini avec cette satanée intrigue. La fin approchant, Messi semble avoir perdu sa place dans le récit de l’épopée argentine. Pour ce dernier match contre la Hollande, il n’y en a que pour les autres. La fin de l’histoire ?
« Moi aussi je suis allé dans tous les restaurants 3 étoiles du monde »
Le Collectionneur
Alors que Manaus a accueilli quatre matchs de Coupe du monde, le vrai personnage sportif de la ville n’a rien à voir avec le football. Roberto Gesta de Melo possède chez lui la plus grande collection d’objets olympiques au monde. Visite parmi les torches et les médailles.
Football total au Brésil. Créé par un ex-militaire, le club de Manthiqueira (État de São Paulo) a pour ambition de jouer comme les Pays-Bas de Rinus Michels. Ce n’est pas la seule particularité de cette équipe de quatrième division : son entraîneur est une femme, et les joueurs doivent appliquer un règlement aussi strict et iconoclaste que les principes du Dogme de Van Trier and co.
Double buteur et passeur décisif, Toni Kroos a orchestré le récital allemand hier soir. Une habitude pour un homme qui sait absolument tout faire, même s’il n’est pas toujours reconnu à sa juste valeur.
Il garde les cages néerlandaises depuis le début de la Coupe du monde, pourtant personne ou presque ne sait qui est Jasper Cillessen. La faute à un charisme limité et l’entrée déjà légendaire de Tim Krul face au Costa Rica. Pourtant, c’est bien le premier qui disputera la demi-finale face à l’Argentine. Du moins jusqu’à une éventuelle séance de tirs au but.