Jeune, basque et compétent. Tels sont les trois mots pouvant définir Jagoba Arrasate, nouveau coach de la Real Sociedad. À 35 ans, le successeur de Philippe Montanier s’apprête à guider son club en Ligue des champions face à Lyon.
Pas flamboyants, en difficulté, les Lyonnais auront tout de même droit à une dernière épreuve pour postuler la C1, la vraie, celle avec la musique. Et ils le doivent en grande partie à leur gardien.
Vainqueur avec la plus petite des marges au match aller, l’Olympique lyonnais s’impose sur le même score en Suisse (0-1) et décroche sa qualification pour les barrages de la Ligue des champions. Solides derrière, les hommes de Rémi Garde se sont sortis du bourbier suisse. Ils peuvent penser à Nice maintenant.
Étranglé économiquement, Lyon, vainqueur du Grasshopper (1-0) à l’aller du 3e tour préliminaire de la Ligue des champions, joue une grande partie de son destin ce soir à Zurich. En cas d’échec, l’OL rentrerait définitivement dans le rang.
Longtemps considéré comme l’enfant terrible du football suisse, Johan Vonlanthen est de retour sur les terrains après avoir décidé de raccrocher ses crampons prématurément pour se consacrer à la religion. Flash-back sur une carrière mystique.
Enfin. La génération Lahm-Schweinsteiger aura fini par soulever un trophée international majeur. Arjen Robben aura fini par jouer décemment une finale. Et après quinze ans d’attente, Jupp Heynckes aura fini par gagner cette deuxième C1. Si la meilleure équipe de la compétition a fini par l’emporter, on a presque du mal à le croire tant les éléments semblaient vouloir se dresser contre les Bavarois.
Comme à chaque finale, le old dirty Batave a commencé par tout rater. Puis, la chance à tourné et le gaucher a sorti un double-double : un but-une passe. Ou comment le joueur le plus individuel de l’Histoire s’est mué en meilleur joueur, l’espace d’une soirée, d’un sport collectif
Le Borussia Dortmund a donné. Beaucoup donné. Trop donné. A tel point que les joueurs de Klopp, énormes en première période, ont flanché en seconde et ont craqué dans les dernières minutes. Dommage : Weidenfeller et Subotic avaient été énormes, tandis que Gündogan et Reus auraient pu faire la différence à tout moment.
Il fallait avoir pris allemand LV2. Après une finale 100% anglaise, italienne et espagnole, la Ligue des champions offre cette saison une finale « Made un Germany’ cette saison. Un choc dont le Bayern Munich part favori face au Borussia Dortmund.