Il aura fallu 120 minutes et une séance de tirs au but tendue et interminable à l’Espagne pour venir à bout de l’Italie et rejoindre ainsi le Brésil en finale de cette Coupe des confédérations. Méconnaissable, la Roja avait pourtant été bousculée par une Squadra Azzurra solide et unie, qui se souviendra de ses occasions ratées.
Le Brésil, c’est « THE » pays du football. C’est la lambada, le carnaval do Brazil, Futbol Samba, Copacabana, Caipirinha, Vincent Cassel et Monica Bellucci. Certes, mais pas que. Loin de là. Hein, Sepp Blatter ?
Grâce à une tête stratosphérique de Paulinho, la Seleção l’emporte dans les dernières minutes de sa demi-finale face à l’Uruguay (2-1). Une victoire drôlement laborieuse.
Au terme d’un match peu spectaculaire, le Brésil s’impose 2-1 face à l’Uruguay, grâce à un but de Paulinho inscrit à quatre minutes du terme. Les Brésiliens se qualifient donc pour la finale de la Coupe des confédérations, où ils affronteront le vainqueur d’Espagne-Italie.
L’Uruguay espère bien gâcher la fête en privant le Brésil d’une finale chez lui. En suivant un modèle qui fit recette en finale du Mondial 1950 : profiter de la pression qui pèse sur les épaules de son adversaire et jouer sa chance à fond.
Stade de Gerland à Lyon, 26 juin 2003 à 19h36 : Marc-Vivien Foé tombe. Seul, au milieu de la pelouse. Il ne se relèvera pas. La performance de ses compatriotes camerounais en Coupe des confédérations face à la Colombie n’a plus d’importance. L’autre demi-finale que doit disputer la France une heure après face à la Turquie n’a pas plus d’importance. Plus rien d’autre n’a d’importance que le sommeil éternel de ce lion apprécié de tous.