Sans fausse note, les violons de la presse espagnole se sont accordés : oui, ce 2-2 est un bon résultat. Sauf qu’entre les blessures de Messi et Mascherano et les erreurs du corps arbitral, la pilule a du mal à passer. Elle a aussi trouvé la place pour saluer la performance parisienne.
La teinture de Yohan Demont, les poumons de Frédéric Brando, la technique de Cafu et la vitesse de Roberto Carlos dans la même personne. Ce soir, Dani Alves a surnagé au sein d’une équipe barcelonaise globalement moyenne, où Xavi et Iniesta ont tenu la baraque pendant que Piqué sombrait.
Égratigné par Joey Barton sur Twitter dans la journée, le capitaine parisien a livré un perfect. Un match de bonhomme où il aura écœuré l’attaque barcelonaise. Décidément, Thiago Silva est bien le monstre tant annoncé.
Après un début de match admirable, Paris a cédé sur un but cynique de Messi. Sorti à la mi-temps sur blessure, le petit Lionel a ensuite vu les siens gérer (trop) tranquillement leur avantage, avant de s’arracher pour finalement craquer (2-2) sous l’influence de Zlatan. Mes que un match.
Ultra-dominateur, le Bayern Munich est venu à bout d’une Juventus méconnaissable, 2-0. Les Bavarois ont ouvert le score dès la 27e seconde de jeu par Alaba, puis ont doublé la mise en seconde période par Müller. Pour la Juve, il faudra montrer un tout autre visage pour espérer se qualifier.
C’est l’autre match de la soirée. Mais quel match ! Bayern Munich – Juventus Turin, c’est six C1 remportées et une domination sans partage sur leur championnat respectif. Bref, une affiche qui n’est pas loin d’avoir la gueule d’une finale avant l’heure.
On a tout dit, écrit et filmé sur ce match. Le PSG version QSI relève son premier grand défi, et quel défi ! Annoncé un peu en perte de vitesse, le Barça de Messi a prouvé lors de sa « remuntada » contre le Barça qu’il était encore la meilleure équipe du monde. Ou pas loin.
J’avais beau avoir 12 ans le mercredi 15 mars 1995, je sais exactement où j’étais quand le Paris Saint-Germain s’est payé le scalp du FC Barcelone de Johan Cruyff en quart de finale de Ligue des champions. Si j’aime à ce point le PSG, cette soirée n’y est pas étrangère.
Le dicton est formel : « La vigne dit : « En mars me lie, en mars me taille, en mars il faut qu’on me travaille. » » Sofoot.com prend le temps d’écouter les grappes de raisin. La preuve en dix points.
Maoulida, des rires, des plaies et des bandelettes
Maoulida, des rires, des plaies et des bandelettes
C’est l’histoire d’un type sympathique et d’un vrai footballeur. D’un type pas assez brillant sur la durée pour être constamment sous les feux des projecteurs, mais suffisamment bosseur pour être, à 33 ans, le quatrième meilleur buteur de Ligue 1 en activité. Faite d’allées et venues, de bobos et de bandelettes, cette histoire, c’est celle de Toifilou Maoulida.