Indigeste offensivement, accablant défensivement, Barcelone prend une soufflante générale de la part de la presse espagnole. Une gueule de bois qui va laisser des traces.
De Xavi, étouffé, aux tocards de devant, Villa et Cesc, le Barça n’a jamais pu croire à la remuntada. Pire, il s’est effondré, chez lui, pour son dernier match de Champions. Poor Barcelonesome cowboy.
Le Français était partout. Partout. Partout. À l’origine de deux buts sur trois, le numéro 7 du Bayern a enterré le Barça à lui tout seul. Cela dit, c’est un ouvrage collectif exceptionnel. Une machine.
La face B du récital de mardi dernier. Auteurs d’une nouvelle prestation majuscule sur la pelouse du FC Barcelone, les joueurs du Bayern Munich se sont qualifiés tranquillement pour la finale de la Ligue des champions. Les Catalans attendaient une remuntada, ils ont pris 3 à 0.
Match après match, Ilkay Gündogan se bonifie, et ça se voit. Roman Weidenfeller a une fois de plus montré à l’Europe qu’il était un gardien sous-estimé, et Hummels qu’il est un futur grand. Quant à Lewandowski, il a changé de job : il est devenu le punching-ball de Ramos.
Auteur d’une prestation fantomatique, Gonzalo Higuaín n’a pas su mettre le Real Madrid dans les meilleures dispositions. Les Merengues ont d’ailleurs attendu l’entrée de Karim Benzema pour mettre la machine en route. Auteur d’un but et d’une passe décisive, Rim-K a permis aux siens de faire vivre une folle fin de soirée à un triste public madrilène.
Le Real l’emporte 2-0. Mais il a manqué quelques minutes, quelques gouttes de sueur ou quelques millimètres en plus. Dortmund essuie sa première défaite dans la compétition mais se qualifie pour la finale. Madrid sort la tête bien haute. L’honneur est sauf.
Marquer trois buts de plus que le Borussia Dortmund ou mourir. Le défi qui se présente au Real Madrid est à la hauteur des talents sur le papier – Ronaldo, Özil, Benzema, Xabi Alonso, Sergio Ramos – et surtout de l’entraîneur sur le banc : José Mourinho. Mais arriveront-ils vraiment à être plus qu’une somme d’individualités ?
1er avril 1998. Demi-finale aller de Ligue des Champions. Le Real reçoit Dortmund dans son antre de Bernabeu. La confrontation va avoir lieu quand soudain, à 20h44, un des buts se casse la gueule. Commence alors une soirée bien cocasse, notamment pour deux journalistes allemands…
Monaco devra remettre les masques et les cotillons à plus tard. Alors qu’ils avaient l’occasion de fêter officiellement leur remontée face à Sedan ce lundi soir, en clôture de la 34e journée de L2, les Monégasques n’ont su faire mieux qu’un match nul (1-1).