Cela fait maintenant un mois que les footballeurs de Ligue 1 tentent tous les week-end de pousser un ballon orange au fond des filets adverses. Un projet que les téléspectateurs (à commencer par les daltoniens) ont parfois du mal à distinguer. Et que la Ligue pourrait bientôt abandonner.
Ce soir, on connaîtra tous les clubs qualifiés pour les seizièmes de finale de l’Europa League. C’est la fin de la phase de poules, celle qui nous emmène dans des contrées lointaines et nous fait vivre des rencontres improbables. Bref, tu sais que c’est la fin de la phase de poules de l’Europa League quand…
Bordeaux laminé, Bordeaux ridiculisé, Bordeaux éliminé, mais Bordeaux soulagé. Ce jeudi soir, les Bordelais terminent en touristes à Tel-Aviv leur campagne de Ligue Europa. Une bonne nouvelle pour tout le monde. Et surtout pour Francis.
Dans un match tout bizarre, les Napolitains ont longtemps buté sur une équipe d’Arsenal pas trop emmerdée techniquement. Ils ont fini par trouver la faille grâce à Higuaín et Callejón, mais ne sont pas parvenus à faire sauter la banque.
Pour la première de José Anigo, l’OM y a cru. Tenant son point jusqu’à la 87e minute, les Marseillais ont finalement craqué et finissent leur campagne européenne sans la moindre unité au compteur. Dortmund a eu chaud, mais tient sa qualification.
En dominant Arsenal chez lui en fin de match (2-0), Naples a presque fait le job. Il n’a manqué qu’un but aux Italiens éliminés malgré leurs 12 points. Même réduits à 10, les Gunners n’ont jamais vraiment flippé.
93′ : C’est fini les Fannys ! L’OM s’incline pour la sixième fois en six rencontres de Ligue des Champions, un beau bilan. Les Allemands eux, sont qualifiés grâce à Kevin Grosskreutz. Bonne nuit !
94′ : Il aura donc manqué un but au Napoli. Les joueurs de Benitez payent leur première période beaucoup trop timorée. Deuxième club italien éliminé après la Juve cet après-midi.
Cinq mois après son retour à Chelsea, on n’a toujours pas vu le Special One. L’homme qui avait passé 10 ans à bousculer l’establishment footbalistique européen n’est plus un rebelle. C’était donc ça le Happy One.
Il est de retour. Poussé sur le banc de l’Olympique de Marseille par Vincent Labrune, José Anigo s’offre un troisième job d’entraîneur intérimaire de son club de toujours. L’occasion de prouver son amour et de remettre un peu d’ordre dans un sacré bordel.