Le Dimanche 24 mai 1964 se produit « la plus grande et douloureuse hécatombe vécue par Lima en tant de paix », comme le considère le lendemain de la tragédie, le quotidien El Comercio. 318 morts au stade Nacional. L’un des plus grands drames de l’histoire du football.
Même le plus mielleux des scénaristes hollywoodiens n’aurait osé. Lors de sa présentation avec les Argentins de San Lorenzo, le buteur espagnol et militant de la cause républicaine, Isidro Langara, fait trembler par quatre fois les filets en moins de quarante-cinq minutes. L’avant-centre, l’un des meilleurs de son temps, avait passé les six jours précédents sur un bateau …
Corinthians qui ne décolère pas après son élimination face à Boca. Newell’s qui revit avec ses grognards, Heinze, Maxi Rodríguez et Ignacio Scocco. Et deux surprises. L’une venue du Mexique, l’autre du Pérou. Retour sur quelques temps forts des huitièmes de Libertadores.
Le grand classique du football argentin, entre Boca Juniors et River Plate, a été, sans grande surprise, très pauvre en jeu (1-1). Mais l’essentiel était ailleurs. Dans les tribunes, précisément. Pour son premier retour à la Bombonera depuis son passage en deuxième division, River a été accueilli comme il se doit par le peuple xeneize. Un grand spectacle. La seule chose qu’il reste à un football en sale état.
Marangoni : «Boca-River est un match qui se vit avec excès»
Marangoni : «Boca-River est un match qui se vit avec excès»
Personnage atypique du football argentin des années 80, Claudio Marangoni était, sur le terrain, professionnel, bosseur et efficace. De quoi se mettre les fans d’Independiente, puis ceux de Boca Juniors dans la poche. Le bonhomme idéal pour évoquer le Superclásico de la soirée, à la Bombonera.