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Stade Rennais

Le topic où l'on cause de Salma Hayek... mais pas que.
Bon ok ça va j'ai compris, faut absolument gagner samedi pour que l'OM soit qualifié ! M'enfin quand même, on peut pas laisser Quevilly aller en EL merde, ils vont bien inventer quelque chose à la Ligue pour qu'on pique leur place ^^
@max

Il faut appeler Grondona de l'AFA! C'est le pro des magouilles qui arrangent les gros clubs (cf son système de ranking sur les 3 saisons écoulées pour connaître les relégués en Argentine, malgré cela River est quand même descendu...)!!
Bon ben Quevilly en EL en fait (big mea culpa), mais pourquoi faire deux poids deux mesures bordel de merde !?
Bon en fait Quevilly en EL dans tous le cas si Lyon finir dans les 3 premiers... mea maxima culpa...
De toute façon le problème ne se posera pas vu que l'US Quevilly va taper l'OL!
tu veux dire Frédéric Marie Joseph Bruno de Laparre de Saint-Sernin ?
Je comprends pas comment un mec peut sortir de la mairie d'un bled merdique dans le Périgord pour devenir president d'un club de football breton...
Il a été parachuté par Chirac à la fin de son 2ème mandat.

Mais honnêtement, ne plus voir la gueule de Le Lay, ça n'a pas de prix.
Salma, tu supportes un club en bois, ton mari est richissime mais ne ressemble à pas grand chose et pourtant... Je t'aime. Va savoir pourquoi.
ITW de Philippe Montanier paru dans le FF d'aujourd'hui.

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Depuis que vous êtes au Stade Rennais, à aucun moment vous n'avez regretté d'avoir quitté l'Espagne, la Liga, la Real Sociedad ?

Quand on est coach, on ne doit surtout pas vivre dans le passé. Depuis que j'ai pris la décision de partir, après deux saisons au Pays basque, j'ai tourné la page. Si j'avais eu un doute, j'y serais resté un an de plus comme j'en avais la possibilité.

Vous étiez arrivé au bout du projet à la Real Sociedad ?

Je sentais bien qu'on arrivait au bout d'une histoire, oui.

En ne vous offrant qu'un an de contrat supplémentaire, c'était une forme de désaveu ?

Pas tout à fait. Un cycle dure trois ans, j'avais la possibilité de faire cette troisième saison, de jouer la C1 pour laquelle on s'est qualifiés. Mais on sait très bien que le problème se serait posé après. On sait de quoi est faite une quatrième saison, souvent décevante...

Votre successeur à la Real, Jagoba Arrasate, a un curieux cursus...

C'est un ancien instituteur qui n'a jamais entraîné des pros. C'est inespéré pour lui. Je le connais bien puisqu'il a été avec nous (NDLR: Philippe Montanier travaille avec son adjoint, Michel Troin) durant une saison. Il s'occupait des U16 à la Real. Ce qui lui arrive est unique en Europe. Il n'était même pas un adjoint, plutôt un observateur. La Real a trouvé intéressant qu'un jeune éducateur vienne observer les coaches pros. La première année, j'en avais un à mes côtés, qui me servait de traducteur. La seconde année, ils ont changé car je maitrisais l'espagnol. C'est riche d'être immergé dans ce monde, on échangeait, mais il n'animait pas de séance.

C'est fou, ça!

C'est basque. Mais pourquoi pas...

Quand vous regardez aujourd'hui la Real Sociedad, vous vous dites que c'est votre équipe ?

Ah, ça oui! Je pense qu'avec Michel, on a bien fait le travail et le nouvel entraîneur prolonge ce travail.

Il creuse le même sillon ?

Ah, çà, je ne sais pas.

Vous n'avez pas été surpris, avez-vous dit, de la victoire de la Real à Lyon (0-2)...

Une équipe qui, l'an dernier, est allée gagner 5-2 à Valence peut l'emporter à Gerland. On a battu aussi Séville, Malaga...

En France, on a été un peu étonnés. Dans notre esprit, la Real Sociedad ne valait pas Lyon...

C'est peut-être vrai quand on compare le palmarès des deux équipes. Moi, en 2011, j'ai récupéré un club qui sortait de trois saisons en Deuxième Division, qui a fini douzième la première année et quatrième la suivante. Mais qu'est-ce-qu'on a bossé! Ca ne veut pas dire que Lyon n'a rien fait. Si vous avez suivi ce qu'on a fait à partir de janvier 2013, vous comprenez mieux pourquoi la Real en est là.

Cette qualification est donc un peu votre succès ?

Non, j'étais simplement content pour le club. On n'a pas travaillé pour rien. Ce qu'il y a de plus enrichissant pour un entraîneur, c'est que ça continue quand il n'est plus là. Le but d'un projet, c'est justement quand les joueurs s'accaparent le projet. Après, tu deviens correcteur.

Vous êtes fier que la France ait pu constater la qualité de votre travail ?

Je suis fier de notre boulot parce qu'on n'est jamais seul et qu'il faut que les joueurs suivent.

Est-ce que ça valorise ce que vous allez faire à Rennes ?

Non, car chaque projet est unique. Celui de Boulogne n'était pas le même que celui de Valenciennes qui n'avait rien à voir avec celui de la Real et ainsi de suite. Il y a juste une ligne directrice des techniciens, forcément.

Rennes, est-ce aussi excitant que la Real ?

C'est aussi motivant. Evidemment, réussir à l'étranger, de surcroît dans un grand Championnat, c'est bien. En fait, c'était ça le challenge: moi, petit français, étais-je capable de faire quelque chose d'intéressant là-bas ?

Compte tenu de vos résultats (quatrième de Liga), avez-vous considéré comme une insulte qu'on ne vous propose qu'une prolongation d'un an ?

Au début, je ne l'ai pas bien pris parce que je me suis demandé: "Qu'est-ce qu'il faut que je fasse de plus pour avoir quelque chose de mieux ?" Le président m'a expliqué. Et moi, je me suis mis à la place du club: deux ans plus deux ans, ça fait quatre et c'est long. J'ai compris. Et moi, un an, je ne voyais pas quoi faire sinon finir ce que j'avais commencé. Or, j'ai besoin d'être dans un projet.

Y a-t-il une grosse différence entre la Real Sociedad et Rennes ?

Ce sont deux centres de formation de qualité. Après, on sait que le foot français et le foot espagnol ne sont pas sur la même longueur d'onde. C'est plus technique, plus joueur en Liga. Récemment, Raynald Denoueix est venu me voir ici et, à un moment, je lui demandais d'où venait cette fameuse qualité technique espagnole. Il a eu la bonne réponse: "Au départ, les joueurs sont choisis pour ça, c'est juste un choix, mais c'est énorme."

Si vous comparez le haut de tableau, le ventre mou et la queue de peloton à la fois en Liga et en Ligue 1, ça donne quoi ?

Il faut oublier les gros qui ont de tels moyens financiers... Mais quand tu descends dans la hiérarchie, tu regardes Rayo Vallecano contre Osasuna, par exemple, et là, tu te dis que c'est nettement meilleur que chez nous. Surtout, ça joue. L'an dernier, on a fait 3-3 au Betis Séville, un match qui a été presque élu meilleur match de l'année. C'est curieux, car la saison d'avant on s'était affrontés quand les deux coaches étaient menacés. Moi j'avais sauvé ma peau grâce à une victoire et à un but de cinquante mètres, et lui avait malgré tout conservé sa place. Un an plus tard, la Real a fini quatrième et le Betis va jouer en Europa Ligue, avec le même groupe.

En France, on voit peu d'équipes jouer comme l'a fait la Real à Lyon...

Sans la ramener, elle n'a pas toujours joué comme ça non plus! Le président me disait souvent qu'on une bonne équipe, du genre: "T'as de bons joueurs, donc pas trop de mérite". C'est vrai que l'équipe a toujours été là, mais je lui ai demandé pourquoi elle n'y était pas arrivée plus tôt.

Vous pensez que ce qui a été fait à la Real Sociedad, vous pouvez le refaire à Rennes ?

Bien sûr. On a mis un an et demi pour y parvenir. Si les Rennais ne sont pas pressés... Il faut se souvenir qu'avec la Real on a été dernier; et en octobre 2012, on était dix-septième.

Est-ce différent d'entraîner la Real Sociedad et Rennes ?

C'est le même métier, ça reste du foot et notre méthode est la même. L'essentiel est toujours de faire jouer aux joueurs la même partition.

Vous récupérez un groupe un peu traumatisé. Vous lui avez demandé déjà de sourire un peu plus, d'être plus joyeux...

Même quand ça n'allait pas trop, en Espagne, ça continuait à rigoler, à chanter, c'est dans leurs gènes. On dirait qu'ils savent là-bas qu'il est difficile de faire un métier plus plaisant que le nôtre. Moi, c'est simple, je vais avoir cinquante ans bientôt, j'ai l'impression de n'avoir jamais travaillé de ma vie. Car je ne peux pas dire que je travaille. Je m'amuse. Je voudrais que mes joueurs se mettent ça dans le crâne, qu'ils soient heureux dans un vestiaire. Maintenant, je voudrais aussi que, pendant le boulot, ils soient à fond.

Ce n'est pas le cas ?

Ce n'est pas toujours le cas. Et puis il faut toujours que le Français râle. Il n'est pas foncièrement heureux. L'autre jour, à l'entraînement, un de mes cadres n'était pas content, il y avait trop de boulot, paraît-il, alors il râlait. Pourtant, il faisait tout bien, mais il fallait qu'il manifeste. L'entraînement est trop physique, il est trop ceci, trop cela... En Espagne, jamais! En Italie, non plus ! En France, le joueur demande toujours pourquoi on fait ça ? Et pas ça ? Je pense à Carlos Martinez, à la Real, qui pendant deux mois n'a pas joué mais continuait à me sortir des entraînements du feu de dieu. A tel point que j'étais gêné de ne pas l'aligner. Au bout du compte, il a fini par me convaincre, mais il ne s'est jamais plaint. "Il n'y a pas de souci", me répétait-il. J'en avais vingt comme lui et là, tu peux soulever des montagnes.

Pour pratiquer le même football qu'en Espagne, il faut donc être heureux et impliqué...

Un jeune en France qui peut gagner plus ailleurs va partir, c'est sûr. A la Real Sociedad, j'ai vu un jeune du centre (Pardo) refuser d'aller au Real Madrid parce qu'il n'était pas encore en équipe première. Il ne s'imaginait pas être transféré ailleurs avant d'avoir joué pour son club formateur. Pourtant, on lui proposait un très, très gros contrat. En Espagne, tu changes de femme, de boulot, mais pas de club !

Redonner le sourire à Rennes a été votre premier job ?

Un peu, oui. Même des joueurs de nature joyeuse ne l'étaient pas trop. En réalité, l'entraîneur est mal vu en général, car c'est celui qui gueule, qui sanctionne et non celui qui valorise. Moi, je suis quelqu'un de plutôt positif. Un attaquant qui rate une frappe, mais que le gardien arrête, j'ai tendance à féliciter le gardien. C'est l'intention qui m'intéresse. Je suis surtout là pour expliquer comment réussir, le reste n'apporte rien.

L'avenir du foot est-il toujours en Espagne comme vous le disiez il y a quelques temps ?

Ce n'est plus aussi certain. Ils ont construit leur football sur des déficits. Rennes, avec 200 M€ de déficit, pourrait peut-être y arriver aussi. C'est un modèle qui ne va bientôt plus être viable. Ensuite, les Espagnols dominent tellement le foot mondial qu'ils anticipent moins, restent sur leurs acquis alors que les autres avancent. Le foot allemand démontre actuellement plus de vitalité avec, en plus, un contexte économique très sain.

Votre credo, c'est le jeu...

Mon père et mon frère jouaient dans le but. Quand je suis arrivé dans le foot, on a dit: "Montanier, il va dans le but". Je suis donc un footballeur frustré. Le foot, pour moi, c'est le jeu, les potes, ce n'est pas la PlayStation car j'ai besoin de partager. Pour en revenir à votre question, j'ai toujours été persuadé qu'en jouant bien, on a des résultats. Donc, sans le jeu, on n'est rien.

Vous séparez le résultat de la manière ?

Parfois, je pourrais dire à mes joueurs: "Ce match-là, je vous autorise à le perdre. Il est pour moi, j'assume. Mais si on joue bien, on va le gagner." On peut en perdre un, mais les quatre autres, on va les gagner. Le résultat est une conséquence du jeu. Ce n'est pas compliqué, ni nouveau, mais il faut s'y tenir et avoir suffisamment de convictions pour être persuadé qu'on est dans le vrai. J'exhorte les joueurs à ne pas penser aux conséquences, s'ils jouent.

Vous l'avez déjà dit à vos joueurs, à Rennes ?

Pas encore, mais ça va venir... Si l'adversaire est meilleur, car il a le droit, eh bien on perd. Mais pas n'importe comment ! Mon premier match en Espagne, j'ai pris 5-1 contre le Barça. Merci bien... Mais on a appris. A Nice (2-1), cette saison, on a fait un match mauvais, mauvais, même pire... et on n'a rien appris. Il y a des défaites encourageantes et des victoires inquiétantes. Là, c'était une défaite inquiétante. Contre Reims, on l'emporte (2-1) mais si on renouvelle ce genre de match, on ne gagnera pas souvent.

Sur le terrain, pour que ça se termine bien, il faut que ça commence bien. Or, votre défense, jusqu'à présent...

Récemment, j'ai été voir Jean-Claude Suaudeau à Port-Blanc, chez lui, et il ne m'a pas dit autre chose. "La première impulsion, c'est la première passe..." Tout est dit. Si elle est merdique... Donc, le premier, c'est le gardien. Quand on a le ballon, il est un joueur de plus, alors à quoi ça sert de balancer, sauf quand il y a le feu ? Tout part des défenseurs.

Pourtant, la "colle" du jeu, c'est le milieu ?

Oui, mais qui donne la balle au milieu ? Forcément un défenseur.

C'est difficile à Rennes ?

Ca va venir. J'y suis arrivé partout. Le gros problème est de persuader nos joueurs que leur performance doit être collective et non individuelle. Aujourd'hui, on veut devenir quelqu'un; avant, on voulait faire quelque chose ensemble. C'est là toute la différence qu'il faut faire apprécier aux joueurs. S'ils ne comprennent pas, là, oui, je sanctionne. Comment ? Ils partent. Moi, avant, je rêvais d'être Ivan Curkovic (gardien yougoslave de l'AS Saint-Etienne entre 1972 et 1981), je m'entraînais pour ça. Je ne suis pas certain que, à l'heure actuelle, on rêve d'être Untel ou Untel. Ou alors, c'est pour toucher le même salaire que lui.

Êtes-vous comme Guardiola un intégriste de la possession du ballon ?

Non, je veux que l'équipe sache tout faire. Face à Evian, par exemple, on a été conquérant en première mi-temps, rigoureux en seconde même si on a souffert. Avoir le ballon, c'est bien, car c'est le premier acte défensif, mais quand on ne l'a pas... J'ai joué le Barça et ce n'est pas moi qui avais le ballon. Je faisais quoi, alors ? Il faut donc savoir proposer autre chose: défendre, attaquer rapidement. Un jour, j'ai lu un article dans le Guardian (quotidien anglais) qui trouvait que la Real Sociedad jouait tout à la fois comme le Barça et le Real Madrid. Un gros compliment sous prétexte qu'on savait conserver le ballon comme le Barça et contrer rapidement comme le Real. On n'était bien sûr pas au niveau des deux équipes en question, mais cette idée m'a plu.

En France, on lâche plus vite le ballon, on s'en débarrasse presque.

C'est le niveau technique qui est en question. Mais elle se travaille à tout âge, on progresse toujours, même à trente ans. On s'en débarrasse aussi parce que le joueur n'a pas de solution, ou qu'il se cache. Pourtant, chez les pros, ils savent tous faire une passe, c'est donc psychologique. C'est aussi une question de disponibilité: le Barça court énormément avec le ballon et c'est dur physiquement. Nous, on court plus pour récupérer le ballon et eux pour le conserver. La différence est là.

C'est si dur que ça ?

Oui, mais le joueur est là pour quoi? Pour glander ? Toucher son chèque sans faire d'effort ? Oui, on bosse. Et on bosse dur. Quand Raynald Denoueix était là, Sylvain Armand l'a apostrophé en lui disant: "Je n'ai jamais autant travaillé qu'avec vous." Désolé, on ne peut pas jouer au foot sans courir. Nos pertes de balle à Rennes sont dues à quoi? Souvent parce que personne ne court ou fait le bon déplacement. Un mètre suffit, parfois. Ca va changer. Coach, c'est convaincre. Et quand les joueurs seront convaincus de ce qu'on leur fait faire, ce sera gagné !

L'équipe de France vous intéresse ?

Bien sûr. Depuis trop longtemps, on n'arrive pas à accrocher une continuité et, comme le dit Platini, on a de bons joueurs mais pas de grands joueurs. Cette équipe n'a pas non plus d'histoire commune, elle n'est construite sur rien. C'est pour cela qu'il faut aller au Brésil et, ensuite, poursuivre le travail pour l'Euro 2016.

Vous avez vu souvent jouer Karim Benzema en Espagne. Ce n'est pas le même chez les Bleus...

A Madrid, il se déplace bien, il est beau à voir jouer, à prendre les espaces, à faire beaucoup de passes décisives. C'est quoi le problème, avec les Bleus ? Je n'en sais rien. Est-ce que ça vient de son environnement ? C'est difficile de créer un style de jeu en équipe nationale, des affinités, des automatismes. Tout cela est compliqué à cerner si on n'est pas dedans. Je constate que les associations ne sont pas naturelles...

Avec l'Espagne, au milieu des années 2000, on sentait que quelque chose se construisait; c'est plus flou avec la France, à l'heure actuelle.

Didier Deschamps ne peut pas s'appuyer sur un noyau. Les grandes sélections comme l'Espagne et l'Allemagne se construisent souvent autour d'un ou deux grands clubs, ce qui n'est pas le cas chez nous. Ici, le chantier est permanent et il n'est question que des individualités. Un coup, c'est Diaby qui arrive, une autre fois, c'est Pogba, mais ça ne fait pas une équipe.
Les références obligées à Denoueix et à Suaudeau... Et après tu vois qu'on a un type comme Deschamps à la tête de l'équipe de France et Laurent Blanc entraîneur du psg.
Physiquement déjà, je peux pas blairer Deschamps, quelqu'un dont le physique s'est dégradé de cette façon, c'est qu'il y a un truc louche.
Quant à Blanc, il n'est plus du tout le Président depuis qu'il est entraîneur. Il a un sourire d'âne bâté, parle de son équipe à la troisième personne, mais bon tout ça n'est a priori que très accessoire.
Rémi Garde ferait bien d'en prendre de la graine.
belle interview

Je retiens ça :
- //Raynald Denoueix est venu me voir ici et, à un moment, je lui demandais d'où venait cette fameuse qualité technique espagnole. Il a eu la bonne réponse: "Au départ, les joueurs sont choisis pour ça, c'est juste un choix, mais c'est énorme."//
Oui, la FFF a déjà une réunion pour en parler. Tout ce qu'il en est ressorti ce fut ce maelstrom de caca sur "les quotas".

- //L'avenir du foot est-il toujours en Espagne comme vous le disiez il y a quelques temps ? Ce n'est plus aussi certain. Ils ont construit leur football sur des déficits. Rennes, avec 200 M€ de déficit, pourrait peut-être y arriver aussi.//
Tu m'étonnes. N'importe quel club un peu sérieux pourrait arriver à faire de belles choses avec les déficits des clubs espagnols. Le championnat espagnol n'est sûrement pas un modèle autrement que par ses qualités purement footballistiques.

Après je ne comprends pas vraiment qu'il prône un travail de longue haleine, la construction d'un vrai projet (//On a mis un an et demi pour y parvenir//), et à la fois pense qu'au bout de 3 ans un cycle se termine. Mais peut-être que je ne maitrise pas bien le fonctionnement réel d'un club ou alors c'est qu'il nous manque une info quelque part (vente programmée des joueurs etc...).
Je pense que le cycle de trois ans est inhérent aux petits clubs, dont les meilleurs éléments restent rarement plus de 2 ans après avoir explosé. Du coup il y a souvent une période de latence avant que la prochaine génération n'explose.

Enfin c'est comme ça que je le comprends.
Y'avait son agent par téléphone qui est venu chialer sur l'Equipe 21, c'est pathétique.
"Les clubs ne font plus autorité."

Et encore heureux quand on voit c'que c'était l'avant Bosman...

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