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Le PMU du coin

Parce que la politique c'est important. N'est-ce pas?

En plus, un jeudi matin, les enfants doivent pas dépasser les 3 ans. L'horreur.

(Où les menhirs de Carnac...

«Epargnés depuis le néolithique, ils doivent céder la place à un Mr Bricolage».

Z'ont pas été épargnés au fil du temps, mais là, ils font fort. Très fort...)

Bonobossis a écrit

Et un nouveau papier du comptoir, ici à propos de l'Etat néo-libéral. J'aurais un tas de questions à poser et des critiques à émettre, mais le débat a le mérite d'être posé :

Les apories de l’État néo-libéral

La « jeune » génération ne semble rien attendre de l’État alors même que les questions d’intérêt public n’ont jamais été aussi sensibles, préoccupantes, dramatiques mêmes, pour notre existence mais aussi notre capacité à y répondre collectivement. Ainsi, s’il y a un bien un moment historique dans lequel le rôle de l’État devrait être le plus légitime qui soit, c’est bien le nôtre. Or, pour beaucoup, il y aurait peu à attendre de l’État. Tel est le point de départ de la réflexion et du travail d’Anne-Laure Delatte : comprendre pourquoi l’action publique suscite à ce point la défiance.

Le propos de la chercheuse n’est pas seulement d’ailleurs d’examiner l’action de l’État au sens strict, mais de la fonction étatique même, en particulier quand elle s’est « autonomisée », à l’instar de la politique monétaire pilotée par la banque centrale européenne (BCE). L’ouvrage d’A.-L. Delatte traite donc à la fois de l’État tel que nous le connaissons (et qui a gardé la maîtrise de sa politique budgétaire et fiscale) et d’institutions publiques dites « régaliennes », telle que la BCE. En fixant souverainement les conditions du crédit et en octroyant, tout aussi souverainement, des prêts au secteur public et privé dans une logique de « teneur » de marché (ou de « régisseur »), la BCE joue un rôle majeur en matière d’allocation de ressources .

La vérité effective de l’État

Le grand mérite de ce travail est de regarder ce que fait réellement l’État. Pas de ce qu’il dit par la voix du gouvernement, mais de ce qu’il fait. Paraphrasant Machiavel, on pourrait dire que son livre va « droit à la vérité effective de la chose » et délaisse « l’imagination qu’on s’en fait » (Le Prince). Regarder réellement ce que fait l’État implique de regarder les chiffres, c’est-à-dire les « bons » chiffres, ceux qui ne se donnent jamais directement, mais qu’il faut construire en fonction des (bonnes) questions qu’on se pose. Or, la question posée est bien au cœur du pacte social puisqu’elle consiste à identifier qui paie les impôts et qui en bénéficie, autrement dit, en langage plus technique, sur quelles catégories repose le prélèvement fiscal et qui sont les bénéficiaires de la dépense publique ? À ce stade, pour bien cerner l’objet du livre, il faut entrer un court instant dans la technicité des finances publiques et faire trois remarques.

1/ Le propos de Delatte n’est pas d’aborder la question de tous les « prélèvements obligatoires ». Ceux-ci comprennent les impôts et les cotisations sociales. Les impôts alimentent le budget de l’État et des collectivités territoriales, les cotisations sociales permettent de financer les régimes de sécurité sociale. Dans les faits c’est plus complexe puisqu’un impôt comme la contribution sociale généralisée (CSG) finance la sécurité sociale. Mais retenons que son travail concerne prioritairement l’impôt prélevé par l’État et l’identification des bénéficiaires des dépenses publiques .

2/ Les dépenses publiques examinées par A.-L. Delatte sont des dépenses dites économiques. Elles correspondent à « l’argent public consacré à soutenir l’activité marchande » (subventions, aides à l’investissement, crédit d’impôt, etc.) et qui sont « versées directement aux entreprises et aux ménages ».

3/ Concernant ces dépenses, le livre aborde à la fois les dépenses budgétaires (par exemple une subvention, une aide à l’investissement) et les dépenses dites « fiscales » lorsque l’État se prive d’une recette en exonérant le contribuable d’une partie de l’impôt qu’il devrait payer. Les médias, le grand public, appellent cela des « niches » fiscales. Plutôt que de verser de l’argent, l’État oriente les comportements économiques en créant des incitations à effectuer tel investissement ou employer tel type de personnels. Le travail de Delatte met en lumière le bloc des dépenses fiscales qui concerne des dizaines de milliards d’euros (il est en effet passé de 65 Md€ en 2007 à 154 Md€ en 2021 – dont près de 100 Md€ pour les entreprises). Or, la connaissance de ces dépenses est beaucoup moins documentée que les dépenses budgétaires alors même que ce sont des dépenses publiques d’autant plus « sensibles » qu’elles ne sont pas directement visibles et qu’elles résultent d’une décision de l’État d’exonérer un redevable de tout ou partie de l’impôt qu’il doit payer.

La première leçon que A.-L. Delatte retire de l’examen des dépenses publiques « économiques » est que depuis 2010 ce sont les entreprises qui sont gagnantes en termes fiscaux et budgétaires.

Premier bénéficiaire des mesures d’urgence face au Covid et du plan de relance (48 Md€ sur 200 Md€ ), les entreprises sont derrière les ménages en termes d’impôts (contribuant à hauteur de 5,9% du PIB alors que les ménages contribuent à hauteur de 24%), mais nettement devant en termes de dépenses publiques puisque les dépenses à destination des entreprises sont passées de 83 Md€/an sur la période 1995-2009 à 189 Md€/an sur la période 2010-2020 quand celles des ménages sont passées de 81 Md€/an à 115 Md€ sur les mêmes périodes . Même s’il n’est pas « anormal » que les premiers bénéficiaires des mesures covid soient les entreprises dans la mesure où les effets du confinement ont été massivement économiques, et qu’il n’est pas « anormal », non plus, du point de la structure des prélèvements obligatoires tels qu’ils existent en France, que les ménages soient davantage contributeurs en termes d’impôts car la TVA et l’impôt sur le revenu sont les impôts qui ont le plus fort rendement (leur caractère régressif socialement pour l’un et progressif en trompe l’œil pour l’autre étant bien évidemment éminemment discutable et critiquable !), il apparaît clairement que la progression des dépenses au profit des entreprises témoigne du fait que l’État assume sans ambiguïté depuis plusieurs décennies une politique de l’offre , ouvertement « pro business », en se mettant clairement au service du marché (on y revient plus tard). De ce point de vue, le travail rigoureux d’objectivation des chiffres, dont A.-L. Delatte nous fait partager avec enthousiasme la méthodologie et la recherche (ce qui n’est pas l’un des aspects les moins passionnants du livre ! ) appelle une conclusion clairement établie.

Creuser notre tombe climatique

Mais là n’est peut-être pas encore l’essentiel. Car l’auteure entreprend ensuite de mesurer concrètement vers quels secteurs de l’économie le financement public se dirige. Le constat est cinglant : l’action publique est « climaticide ». D’une formule plus frappante encore, elle affirme que « quand les Français paient des impôts, ils creusent leur tombe climatique ». Pour parvenir à cette conclusion, qui se fonde sur l’évaluation de « l’empreinte carbone des subventions publiques », l’auteure a distingué quatre secteurs d’activités classés du plus polluant au moins polluant et a apparié les montants de subventions publiques reçues par les entreprises avec les données d’Eurostat relatives à leurs émissions atmosphériques. Le constat est sans appel : les secteurs les plus polluants captent autant de subventions que les trois autres secteurs réunis. Il en va de même pour les prêts accordés par la BCE à l’économie . Mais il n’y a au fond rien de vraiment étonnant à cela : dans le modèle néo-libéral, l’État s’efface devant la « neutralité » du marché. Si le marché est le mécanisme indiscutable de la meilleure allocation des ressources et que les entreprises les plus polluantes sont celles qui réalisent les plus grands profits, leur poids économique et leur puissance d’influence explique qu’elles soient à même de capter la plus grande part du soutien financier public.

La question fondamentale qui se pose alors c’est de savoir si cette action publique peut être radicalement infléchie du fait de l’entrée de notre civilisation dans l’ère des catastrophes climatiques et environnementales. Lorsque Delatte relève que « la crise climatique est le révélateur impitoyable des contradictions majeures de l’action publique contemporaine », elle pose la question la plus aigüe qui soit. Car si la contradiction entre le discours que l’État tient sur l’urgence climatique et la réalité du financement qu’il accorde aux entreprises est au cœur de l’action publique, peut-on et doit-on faire confiance à l’État pour se sortir de cette contradiction et accorder action publique et urgence climatique ? À ce stade, selon l’auteure, la réponse est plutôt non et la force du livre est précisément de mettre en perspective l’analyse dynamique de la dépense publique à travers l’idéologie qui imprègne le cœur de l’État. En effet, l’État, acquis à l’approche néo-libérale qui règne en maître depuis quarante ans, se considère comme le « régisseur » d’un marché qu’il doit faire fonctionner au mieux de son potentiel économique. Il n’a alors de cesse de permettre à ce dernier d’utiliser de manière maximale les ressources nécessaires à une production profitable, qu’il s’agisse de ressources naturelles ou de ressources humaines. Pour parvenir à ses fins, il remet en cause la légitimité et la dimension des droits sociaux dès lors qu’il les évalue à l’aune du marché. Partout il adapte le droit du travail à l’usage le plus flexible possible de la main d’œuvre.

Mais cet État-là n’est pas seulement « régisseur » du marché, il en est aussi son protecteur face aux tentatives de la société de contrôler, voire annuler, son extension. De ce point de vue, son rapport à la démocratie politique et sociale est hautement ambigu car pour les néo-libéraux la question de la place du marché doit être située au-delà du débat politique, dans un espace de consensus qui est en réalité l’effet d’un consentement subi. Dans ce modèle, l’expert a raison, le peuple a tort (sauf quand son besoin de « sécurité » et de « protection » est avancé pour justifier des politiques ouvertement démagogiques et xénophobes mais jamais résolument sociales).

Mais selon le néo-libéralisme, l’État doit aller encore plus loin : régisseur et protecteur du marché, il est aussi l’opérateur par lequel la société doit devenir toujours davantage un marché et donc liquider en elle ce qui s’oppose encore à son fonctionnement le plus fluide possible. De là la « libéralisation » des marchés via des « réformes structurelles », la « modération » salariale, la baisse des indemnités des chômeurs, l’extension de la durée de travail pour bénéficier d’une retraite à taux plein, etc. L’État va si loin dans cette entreprise qu’il se prend lui-même dans le piège de la double pensée chère à Orwell : il ouvre en grand les vannes de la dépense publique et du crédit mais il stigmatise dans le même temps l’endettement, rappelant qu’une dette doit être toujours remboursée (en entretenant la confusion et le principal et les intérêts), tout en balayant d’un revers de main tout recours à une hausse de la fiscalité sur les hauts revenus et les profits ! Pourtant il n’est pas nécessaire dans un premier temps d’augmenter les taux des impôts ou d’en inventer de nouveaux : il suffirait de rétablir une grande partie des assiettes mitées par les exonérations .

C’est l’État qu’il faut repenser

Tel est le vrai « État profond » que Anne-Laure Delatte place au cœur de la contradiction de l’action publique. Contradiction désormais visible par tout un chacun, source d’une quasi irréversible défiance qui sape la légitimité de l’État. De là, de la part de ce dernier, ce raidissement autoritaire de qui se sait démasqué et se voit contesté, de là sa volonté sans faille de contrôler tous les outils par lesquels l’opinion se travaille. C’est pourquoi la question du « que faire ? » prend un tour radical. Si l’auteure ne croit pas à juste titre dans les dispositifs qui visent à renchérir le prix de la pollution pour les pollueurs, ou dans les « solutions » technologiques, via l’innovation « verte » (qui reste à ce stade coûteuse et peu rentable), elle met en avant la nécessaire sélectivité de la dépense publique (avant de chercher de nouveaux financements, il faut d’abord réallouer ceux qui existent en supprimant toutes les aides vers les industries polluantes), la promotion d’un autre régime de propriété afin de favoriser la « montée progressive des intérêts salariaux dans la direction » (des entreprises), un contrôle de « l’action publique monétaire » (mais quid de l’Europe ?), la levée du « verrou de la dette publique », ou encore un « nouvel ordre politique ». Lucide, elle admet néanmoins que ce qu’elle propose « semble avoir peu de chance d’aboutir », d’autant que sur le plan politique les perspectives ne sont pas réjouissantes, avec soit d’un côté la possibilité d’un rapprochement du « bloc bourgeois » et de la « droite identitaire » face au « bloc de la gauche de rupture », soit, de l’autre, la disparition de ce dernier bloc. Dans les deux cas, la force politique capable de remettre en cause l’État néolibéral profond a du plomb dans l’aile !

C’est là où l’on parvient aux questions de fond posées par cet essai et dont les réponses sont décisives : peut-on infléchir l’action publique sans changer l’État tel que pensé et promu par la pensée néolibérale ? Qu’est-ce qu’infléchir l’action publique si on ne remet pas en cause le régime d’accumulation productiviste qui est l’essence du capitalisme ? Comment remet-on en cause ce régime sans renverser la domination du rapport social marchand sur la plus grande partie de la société ainsi qu’au sein de l’État lui-même ? Si le propos d’Anne-Laure Delatte est un puissant plaidoyer pour le « réencastrement » de l’économie dans les fins poursuivies par la communauté politique, c’est bien l’État comme instrument de la communauté politique qu’il faut repenser. Puisque l’action publique va dans le mur, il est indispensable en effet de rebâtir l’État du plus grand nombre.

https://comptoir.org/2023/06/06/les-apories-de-letat-neo-liberal/

(#années 30)

TLDR

"il faut d’abord réallouer ceux qui existent en supprimant toutes les aides vers les industries polluantes"

A mon avis c'est là où la théorie se confronte à la réalité.

Il me semble qu'à ce jour beaucoup pleurent le départ d'ArcelorMittal... et souvent le même que ceux qui souhaitent la fin de ce type d'industrie.

Sebek a écrit

J'aime bien ton premier paragraphe sur les (mêmes) ménages qui doivent toujours trimer pour supporter l'impôt.

Pour la suite :

- école publique : sous-considération des profs, venant autant de l'état que des parents. La situation en vient donc à celle que l'on connaît ;

- hôpital : même souci que l'école publique, sous-considération du personnel de la part de tous. A la différence de certains profs, c'est difficile pour eux de mal faire leur travail et de pratiquer leurs droits à la lettre, on touche à l'humain. Les grèves n'ont aucun effet ;

- sécurité, justice : plein de choses à revoir, mais c'est avant tout légal. Un juge ne peut pas aller plus loin que la loi. Un policier ne peut pas ne pas relâcher selon son bon vouloir ;

- sport : plutôt "foot". Dans les autres sports, il y a un état d'esprit 9999999 fois moins délétère au niveau amateur.

La destruction de l'école par le manque de considération est incompréhensible. Quand on compare avec l'Allemagne c'est flagrant. Par contre, en Italie c'est pire donc faut toujours relativiser. La France a cela de particulier qu'elle accueille en son sein des populations qui s'en battent les couilles de l'école. Il y a un manque de fermeté évident + un politiquement correct empêchant tout débat et donc toute action politique.

Je ne suis pas d'accord concernant l'hôpital, la considération envers les soignants est grande de la part du public. L'Etat par contre reste défaillant sur le sujet et fait preuve d'un cynisme incroyable.

Pour la sécurité, les peines ne sont pas appliquées et Hollande se rend au chevet d'un Théo, renforçant ainsi l'idée d'un Etat faible mentalement.

Le "monde" du foot fait peur aux parents blancs qui n'osent plus y mettre leurs enfants. Trop de racailles ou de communautarisme. On se rappelle du tollé qu'avait suscité les propos de Laurent Blanc (dans les colonnes de Sofoot d'ailleurs).

Zé Fuba a écrit

"il faut d’abord réallouer ceux qui existent en supprimant toutes les aides vers les industries polluantes"

A mon avis c'est là où la théorie se confronte à la réalité.

Il me semble qu'à ce jour beaucoup pleurent le départ d'ArcelorMittal... et souvent le même que ceux qui souhaitent la fin de ce type d'industrie.

Euuuhhh, Arcelor mittal n'est pas parti et ils sont perfusés d'aides de toutes sortes...

zinczinc78 a écrit

Ce qui est bien avec ce genre de discours niveau pilier de comptoir c'est que nos amis du RN ont une réponse pour chaque point

- école publique : une cata pleine de racailles

> Supprimer les allocs aux parents des racailles

- hôpital : de la merde (vivre l'expérience des urgences au milieu des cassos)

> Priver les clandestins de l'accès au soin

- sécurité : de la racaille partout

> Renvoyer les immigrés dans leur pays d'origine

- justice : de la racaille en liberté jamais inquiétée

> Peines planchers pour les petits délits

- sport : les clubs de foot désertés par les non-racailles

> Payer les cours d'équitation et de tennis pour les français de souche

Alors qu'il suffirait d'augmenter les impôts "des riches" pour répondre à chaque problème que tu evoques.

«augmenter les impôts des riches»

Je me gausse!

Tout prendre.

Ta journée d'immersion n'a pas été une grande réussite, parce que t'as pas tout bien compris du socialimse!

Bonobossis a écrit

Bon, bah le fait divers Annécien va frapper d'effroi et alimenter Didier pour la journée...

c'est con que la réalité vienne constamment contredire les fins idéologues. L'important reste de dénoncer la récupération politique, n'est-ce-pas ?

didier gomis a écrit

c'est con que la réalité vienne constamment contredire les fins idéologues. L'important reste de dénoncer la récupération politique, n'est-ce-pas ?

Moi, je ne fais pas d'idéologie monsieur!

Ni ne dénonce la récupération politique, y'aurait trop de temps à passer.

Sinon l'étau se resserre autour de Marlène, son ex-directeur de cabinet confirme les soupçons en commission d'enquête sénatoriale.

C'est dommage que ce soit la plus petite joueuse à qui on s'intéresse, m'enfin faut bien commencer par quelqu'un.

Bonobossis a écrit

Moi, je ne fais pas d'idéologie monsieur!

Ni ne dénonce la récupération politique, y'aurait trop de temps à passer.

Sinon l'étau se resserre autour de Marlène, son ex-directeur de cabinet confirme les soupçons en commission d'enquête sénatoriale.

C'est dommage que ce soit la plus petite joueuse à qui on s'intéresse, m'enfin faut bien commencer par quelqu'un.

qqs posts plus haut tu ironises sur la religion des migrants, et on se souvient de tes outrances lors du "faits divers" Lola. M'enfin, c'est pas grave, tant qu'on a la ferme condamnation de Darmanin sur Twitter assez rapidement, les médias prendront le pas pour rappeler le bruit des bottes qui menace notre belle République.

didier gomis a écrit

qqs posts plus haut tu ironises sur la religion des migrants, et on se souvient de tes outrances lors du "faits divers" Lola. M'enfin, c'est pas grave, tant qu'on a la ferme condamnation de Darmanin sur Twitter assez rapidement, les médias prendront le pas pour rappeler le bruit des bottes qui menace notre belle République.

Hein?

Je relève qu'il n'y a pas de différence fondamentale de discours entre l'extrême-centre et le RN, c'est pas de l'ironie, c'est factuel.

Quant aux outrances à propos de l'affaire Lola, m'en rappelle pas, mais je te rappelle que des cadres de «reconquête» sont allés jusqu'à acheter des noms de domaine pour organiser leur narration médiatique, alors que le crime se suffisait à lui-même, y'a pas besoin de se rouler dans la merde pour dire que ça pue, la dignité est un concept un peu compliqué semble-t'il...

D'ailleurs en règle générale la politique du fait divers est à peu près de la merde.

Blackadder the second. a écrit

Alors qu'il suffirait d'augmenter les impôts "des riches" pour répondre à chaque problème que tu evoques.

A quel moment tu penses que les idées de technocratus francesus vont battre l'armée d'experts fiscalistes des milliardaires ? (voir déjà multi-milionnaire)

Si par riche tu entends les cadre sup qui gagnent entre 5 et 15k par mois (c'est énorme je sais), t'en fais pas ce sont déjà des vaches à lait.

'fin voilà on peut toujours essayer de trouver les niches fiscales et les démantelées mais bon le concept des niches bien souvent c'est que leur condition de niche est un dommage collatéral du propos initial.

i.e : l'art, la participation aux associations etc.

Bonobossis a écrit

Moi, je ne fais pas d'idéologie monsieur!

Ni ne dénonce la récupération politique, y'aurait trop de temps à passer.

Sinon l'étau se resserre autour de Marlène, son ex-directeur de cabinet confirme les soupçons en commission d'enquête sénatoriale.

C'est dommage que ce soit la plus petite joueuse à qui on s'intéresse, m'enfin faut bien commencer par quelqu'un.

Apparemment, l'auteur de l'attaque d'Annecy est "Chrétien de Syrie"

Ca va pas arranger nos amis de LR ça...

zinczinc78 a écrit

Apparemment, l'auteur de l'attaque d'Annecy est "Chrétien de Syrie"

Ca va pas arranger nos amis de LR ça...

Ah, le petit Eric des Alpes maritimes est en train de saigner du nez!

Un jour, on ne sait jamais, on se penchera peut être sur ces attaques de civils en France et les liens éventuels avec les pays avec nous sommes en guerre.

Ah merde Anthony le Tallec a assisté à la scène et livré son témoignage dans une video insta.

Sofoot va faire une brève, ça risque d'envoyer du lourd en commentaires.

Zé Fuba a écrit

'fin voilà on peut toujours essayer de trouver les niches fiscales et les démantelées mais bon le concept des niches bien souvent c'est que leur condition de niche est un dommage collatéral du propos initial.

i.e : l'art, la participation aux associations etc.

Les «dépenses fiscales» telles qu'on les appelle, 94 milliards en 2022, sont dominées par le CIR, le CICE, le crédit d'impôt pour les salariés à domicile...

Dans l'ensemble, la Cour des comptes «considère le pilotage des dépenses fiscales défaillant, notant le non-respect, par les pouvoirs publics, des programmes d’évaluation déjà préconisés»

https://www.ccomptes.fr/fr/documents/64072

Blackadder the second. a écrit

Un jour, on ne sait jamais, on se penchera peut être sur ces attaques de civils en France et les liens éventuels avec les pays avec nous sommes en guerre.

On peut toujours se poser la question. On peut aussi se demander jusqu'où peut aller l'aliénation mentale pour arriver à un truc aussi abject que de poignarder quatre bébés.

L'idée n'est pas de lui chercher des excuses, mais de réfléchir aux vraies causes. Et à mon avis, c'est un peu plus subtil que : C'est un syrien en demande d'asile.

Pacoloco a écrit

On peut toujours se poser la question. On peut aussi se demander jusqu'où peut aller l'aliénation mentale pour arriver à un truc aussi abject que de poignarder quatre bébés.

L'idée n'est pas de lui chercher des excuses, mais de réfléchir aux vraies causes. Et à mon avis, c'est un peu plus subtil que : C'est un syrien en demande d'asile.

« Expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser »

MV

(Sinon la Syrie, c'est plus de dix ans d'un conflit d'une dégueulasserie sans nom, théâtre des pires horreurs, de crimes de guerre à une échelle rarement atteinte, l'industrialisation de la torture et des exécutions sommaires...

Oui, parmi les millions de réfugiés, y'en a qui sont pas super équilibrés, ça se retrouve dans tous les conflits, a fortiori quand c'est une guerre contre des civils.)

(Merde, la jurispridence Valls, je me suis fait eu.)

(Par contre, au dernières nouvelles on est pas en guerre contre la Syrie.)

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