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Football turc

Parce que Besiktas, Fenerbahçe, Galatasaray, Umut Bulut, Emre ou encore Cenk Tosun. Mais aussi parce que Rüstü...surtout parce que Rüstü ! (et Hasan Sas ! etc.)
Pas utile de me de dire "vous", je suis avec beaucoup de recul les matchs internationaux, je ne supporte que mon club de coeur sinon, une victoire de la France ou la Turquie n'aurait pas eu d'incidence sur mon humeur (surtout que c'est 2 équipes que j'apprecie en ce moment).

-4 pts pour une célébration, oui pourquoi pas, ça sera une première, surtout que ça a une toute autre connotation dans un pays où la sécurité de sa force armée (le service militaire y est obligatoire et dure 1 an) passe avant tout. Sans vouloir entrer dans la politique, faut comprendre que le salut militaire n'exprime pas forcement une opinion sur si il faut intervenir en Syrie ou non, mais plutôt un soutien inconditionnel pour les personnes qui sont sur le terrain. Je veux dire, on peut tout a fait être contre l'intervention et puis souhaiter que tout se passe sans perte pour ses soldats (ça peut concerner l'enfant de n'importe qui, comme le service militaire est obligatoire...). Un membre (Aslan je crois) avait posté des photos sous un article, de Podolski, Drogba ou encore Felipe Melo posant avec le salut militaire dans des contextes similaires.

Pour le match d'hier, la Turquie a enfin trouvé un tendem costaud avec Çağlar-Merih en défense (et qui en plus peut compter sur des Kaan Ayhan, Hüseyin Türkmen, Ozan Kabak). Il n'y a pas eu de défense stable depuis Alpay-Bülent en 2002.
Je trouve que l'équipe nationale turque s'en sort mieux avec des joueurs formés en Turquie (voire des joueurs formés en Allemagne mais venus trés tôts en Süperlig, comme Cenk Tosun ou Hasan Ali Kaldırım par exemple), quitte à avoir une équipe faible sur le papier.
Depuis 10 ans les joueurs formés en Allemagne (Nuri Şahin, Ömer Toprak, Sercan Saraer, Hakan Çağlanoğlu, Gökhan Töre, Yunus Mallı, Mehmet Ekici, Tunay Torun...) France (Mevlüt Erdinç, Atilla Turan, Serdar Gürler), Belgique (Sinan Bolat) Pays-Bas (Oğuzhan Özyakup), Angleterre (Kazim-Richards), Suisse (Kerim Frei) et même Danemark (Mor) étaient majoritaire dans la sélection, et c'était le néant footballistique, à tel point que ça ne faisait rêver plus personne.
Je trouve déjà ça honteux qu'un pays qui se dit amoureux du football et qui compte 80 millions d'habitants doivent piocher dans les 5 millions d'européens pour se constituer une équipe.
Ça s'est enfin bougé pour la formation, mais je pense que le plus important a été la supression de quota d'étrangers en Süperlig.
La limite ne faisait que protéger les joueurs turcs qui n'avaient aucune concurence car il fallait absolument en titulariser malgré leur niveau médiocre. Et les 3 gros clubs d'Istanbul leurs proposaient des salaires dérisoires, donc ça empechait aussi leurs exportations en Europe qui n'avaient aucun interet à s'aligner sur ces salaires là. Poursuivre sa carrière dans les gros championnats européens étant evidemennt un gros + pour la progression des joueurs. Quelle belle connerie ça serait de remettre la limite d'étrangers...
Message posté par Sedinho
Pas utile de me de dire "vous", je suis avec beaucoup de recul les matchs internationaux, je ne supporte que mon club de coeur sinon, une victoire de la France ou la Turquie n'aurait pas eu d'incidence sur mon humeur (surtout que c'est 2 équipes que j'apprecie en ce moment).

-4 pts pour une célébration, oui pourquoi pas, ça sera une première, surtout que ça a une toute autre connotation dans un pays où la sécurité de sa force armée (le service militaire y est obligatoire et dure 1 an) passe avant tout. Sans vouloir entrer dans la politique, faut comprendre que le salut militaire n'exprime pas forcement une opinion sur si il faut intervenir en Syrie ou non, mais plutôt un soutien inconditionnel pour les personnes qui sont sur le terrain. Je veux dire, on peut tout a fait être contre l'intervention et puis souhaiter que tout se passe sans perte pour ses soldats (ça peut concerner l'enfant de n'importe qui, comme le service militaire est obligatoire...). Un membre (Aslan je crois) avait posté des photos sous un article, de Podolski, Drogba ou encore Felipe Melo posant avec le salut militaire dans des contextes similaires.

Pour le match d'hier, la Turquie a enfin trouvé un tendem costaud avec Çağlar-Merih en défense (et qui en plus peut compter sur des Kaan Ayhan, Hüseyin Türkmen, Ozan Kabak). Il n'y a pas eu de défense stable depuis Alpay-Bülent en 2002.
Je trouve que l'équipe nationale turque s'en sort mieux avec des joueurs formés en Turquie (voire des joueurs formés en Allemagne mais venus trés tôts en Süperlig, comme Cenk Tosun ou Hasan Ali Kaldırım par exemple), quitte à avoir une équipe faible sur le papier.
Depuis 10 ans les joueurs formés en Allemagne (Nuri Şahin, Ömer Toprak, Sercan Saraer, Hakan Çağlanoğlu, Gökhan Töre, Yunus Mallı, Mehmet Ekici, Tunay Torun...) France (Mevlüt Erdinç, Atilla Turan, Serdar Gürler), Belgique (Sinan Bolat) Pays-Bas (Oğuzhan Özyakup), Angleterre (Kazim-Richards), Suisse (Kerim Frei) et même Danemark (Mor) étaient majoritaire dans la sélection, et c'était le néant footballistique, à tel point que ça ne faisait rêver plus personne.
Je trouve déjà ça honteux qu'un pays qui se dit amoureux du football et qui compte 80 millions d'habitants doivent piocher dans les 5 millions d'européens pour se constituer une équipe.
Ça s'est enfin bougé pour la formation, mais je pense que le plus important a été la supression de quota d'étrangers en Süperlig.
La limite ne faisait que protéger les joueurs turcs qui n'avaient aucune concurence car il fallait absolument en titulariser malgré leur niveau médiocre. Et les 3 gros clubs d'Istanbul leurs proposaient des salaires dérisoires, donc ça empechait aussi leurs exportations en Europe qui n'avaient aucun interet à s'aligner sur ces salaires là. Poursuivre sa carrière dans les gros championnats européens étant evidemennt un gros + pour la progression des joueurs. Quelle belle connerie ça serait de remettre la limite d'étrangers...


Bon bah on se dit "tu" alors, pas de soucis.
Un beau match nul, avec de la lutte, du panache et ce, des deux côtés : les deux équipes n’ont rien lâché tout en étant portées par un Stade de France qui aura rarement été autant chaud.

Drôle de compo côté turc, avec İrfan Can Kahveci (un 8.5) placé sur le côté droit tandis que Karaman remplaçait un Çalhanoğlu trop peu fiable, ce qui souligne les carences terribles sur les ailes, exacerbées en l’absence de Cengiz Ünder et Abdülkadir Ömür.

Au milieu, Şenol Güneş a choisi de barricader, avec un trio Okay Yokuşlu-Mahmut Tekdemir-Ozan Tufan, soit trois récupérateurs, dont un Okay tout juste revenu de blessure. Le technicien décide pareillement de titulariser Burak Yılmaz en lieu et place d’un Cenk Tosun en manque de temps de jeu, mais plus fit qu’un Burak lui aussi convalescent.

La rencontre démarre vite, les Turcs défendent virilement mais ça reste correct, pour tenter de contrer des Français, un peu poussifs certes, mais qui parviennent à amener le danger dès le premier quart-d’heure. Et c’est le super Mert Günok qui réalise le double arrêt surnaturel, sur une jolie prestidigitation de Coman pour Grizemann, qui perd son duel face au gardien turc.

Les débordements d’Hernandez font mal aux Turcs, et contrebalancent un côté droit français trop maladroit techniquement et timoré. Les rouges et blancs défendent courageusement, et il faut les talents de Coman et Griezmann pour déstabiliser leur défense et frapper, mais cela ne suffit pas à tromper un Mert vigilant. Les deux Français sont géniaux, mais l’étau turc serre si fort que quand bien même leurs actions passent au travers des mailles turques, la frappe qui en résulte est souvent suffisamment étouffée pour être sereinement capter par le portier turc.

Mieux, passée la première demi-heure, le bloc turc se recroqueville et se cadenasse davantage, contraignant le duo-Coman-Griezmann, décidemment en forme, à la frappe de loin, tandis que les débordements bleus ne peuvent plus trouver de Français dans la surface rouge et blanche.

Après la pause, Şenol Güneş estime qu’il y a peut-être quelque chose à faire, son équipe ayant résisté jusqu’alors, et fait rentrer le mouton noir Çalhanoğlu en lieu et place du DM Okay bien loin de son niveau. Et contrairement à ce qu’on aurait pu attendre, le Hakan change la physionomie du match : dès la 49e, il offre un délice de coup-franc pour Burak, qui confirme une énième fois qu’il est un croqueur invétéré. Bis repetita dix minutes plus tard, sur un contre, lancé par une lumineuse ouverture d’İrfan Can, Çalhanoğlu réalise une merveille de remise pour Burak, qui trouve le moyen de trouver la lune.

Les Bleus sont moins tranchants qu’en 1ere MT, seul Hernandez se montre réellement dangereux sur une montée, tandis que Ben Yedder est introuvable, mangé tout cru par la défense turque, qui repousse tout. Les Ay-Yıldızlar se permettent même de s’installer aux abords de la surface française, mais là encore, Ozan Tufan précipite sa frappe.

A la 72e, Deschamps décide de faire entrer le malheureux Giroud a la place d’un Ben Yedder inoffensif. Et quel game-changer ! Dès son entrée, son bon appel amené la main, non-sifflée, de Demiral. Et quelques minutes plus tard, il endosse le costume de sauveur (temporaire) en crucifiant l’héroïque Mert d’une tête sur corner.

Hélas pour les locaux, le soulagement est de courte durée puisqu’à la 80e, Çalhanoğlu délivre un cf millimétré pour Kaan Ayhan, déjà buteur à l’aller, qui n’a même pas besoin de sauter pour faire rentrer sa tête.

Les dix dernières minutes verront confirmer la bonne entrée des deux Français, à savoir un Ikoné bien remuant et un Giroud présent, et un Burak encore une fois faire n’importe quoi sur un dernier contre turc.

Une bonne défense côté turc, encore une fois, pouvant mettre ses adversaires facilement hors-jeu. Demiral-Söyüncü est une double-lame redoutable, broyant ses adversaires sans pitié, et avec un Mert Günok présent partout comme ultime verrou. Bonne, mais pas parfaite, le bloc était peut-être trop bas parfois, ne sachant pas remonter un cran au-dessus pour contrer les frappes et centres de Coman, Griezmann et Matuidi.

Offensivement, ça a été plus délicat même si en contre les passes ont fusé rapidement et avec précision. Il va falloir songer à trouver un CF plus fiable que le vieillissant Burak, qui a bousillé 3 occasions en or, et un Cenk Tosun qui ne joue plus et manque de réussite. Les côtés, je le martèle, mais il y a vraiment une faiblesse : Karaman a été OK mais sans plus, İrfan Can a étonnamment bien dépanné mais il reste meilleur au milieu.

En tout cas les Ay-Yıldızlar auront livré une belle performance, très courageuse en revenant gratter le nul face a des champions du monde qui plus est au SDF : mine de rien, c’est 4 points pris contre les Bleus, et pour l'instant la première place du groupe.

A Şenol Güneş de ne pas gâcher cette réussite face à l’Islande.
Individuellement, Mert Günok est sûrement l’homme du match, devant l’excellentissime Griezmann. C’est lui qui sauve son équipe en 1ere MT face aux volées d’occasions françaises, tandis qu’il ne baisse pas sa garde en 2e MT. Souverain dans les airs, correct à la relance, captant bien et présent sur tous les ballons, il remporte son duel critique face à Griezmann a la 16e : un but encaissé aurait à mon avis pu faire chavirer le navire turc.

En défense, Merih Demiral a de nouveau été un titan. Le nouveau Chiellini est dur mais rapide, à la fois bestial mais restant propre, même s’il ne prend pas trop de risque dans sa relance. Surtout, con charisme de fou amène une inspiration folle a la défense turque !

A ses côtés, le pourtant rude Çağlar Söyüncü passerait presque pour un doux. Mais lui aussi a été bien viril, comme à son habitude, moins impressionnant dans ses interventions que Demiral, mais au moins autant souverain sinon plus. Cette paire Demiral-Sçyüncü est quand même impressionnante : le temps le dira mais pour l’İnstant, elle semble être peut-être la charnière la plus talentueuse qui est existé, devant Alpay Özalan-Bülent Korkmaz.

En arrière droit, Zeki Çelik a montré qu’il accusait de la fatigue, il faut dire qu’İl joue avec une petite blessure depuis un moment. Il a eu du mal à gérer son côté droit, se montrant inhabituellement timide dans ses montées. A gauche en revanche, Umut Meraş vient peut-être de conquérir le poste de titulaire : le gars a été solide défensivement, même s’il manque encore d’impact physique, et il était bien là dans le jeu. Une validation au plus haut niveau pour le joueur du Havre.

Au sein du trio de DM, Okay Yokuşlu a été le plus décevant : certes il est balèze, relance proprement, mais son manque de rythme a été criant. Trop lent, en retard dans tous ses gestes, il n’a pas apporté autant qu’il le devrait : explicable par son retour de blessure, à son niveau il aurait dû chambouler davantage le milieu français. Mahmut Tekdemir aura lui accompli avec brio sa tâche de râtisseur, se livrant et bataillant pour chaque ballon, même s’il ne couvre pas le tireur sur une frappe de loin. Enfin, Ozan Tufan lui aussi aura assumé son rôle, en soutien de la défense dans son pressing, mais aussi faisant le lien au milieu, tout en participant à mener le danger en contre : je le dis souvent, mais quel joueur il pourrait être Ozan s’il était concentré a 100%.

Sur l’aile gauche, Kenan Karaman n’aura pas démérité, mais j’ai encore du mal à lui trouver un réel apport fondamental. Oui il est pas mal avec le ballon dans les petits espaces, le jeu court, a un sens du but et est discipliné, mais il manque aussi de puissance et de célérité pour faire la différence. Clairement cependant, placé plus haut sur le terrain, il s’est montré meilleur qu’à son habitude. A droite, c’est İrfan Can qu’a tenté son pari Şenol Güneş, lui qui est d’ordinaire un 8.5. Et de manière surprenante, il s’est bien débrouillé le bougre ! C’est vraiment un de mes chouchous, il a encore fait parler sa disponibilité, sa conduite de balle, sa qualité de passe, son activité, même exilé sur un coté.

Devant, Burak Yılmaz a été une pipe sans nom. Alors, rien que par sa présence et ses appels, on sent toujours qu’il envenime les défenseurs adverses, mais c’est tout : isolé, ses décrochages, parfois profonds, pour soulager son équipe étaient stériles. Pire, il annihile 3 occasions en or, dont 2 où il catapulte le ballon dans les étoiles. Une prestation une nouvelle fois mauvaise, son dernier bon match remonte à Konya face à la France justement, ça en devient inquiétant.

Côté rentrants, le mouton noir Çalhanoğlu s’est montré décisif, contre toute attente : enfin pas vraiment en fait, ce n’est pas la première fois qu’il fait ça. En effet, qu’on le veuille ou non, le Hakan a vraiment une technique peu commune et, quand il veut, il peut merveilleusement tirer les CPA. Déjà, il manque de délivrer une assist sur un superbe cf, loupé par Burak. Puis rebelote, sa remise magique, sur une ouverture lumineuse d’İrfan Can, est encore outrageusement gâchée par Burak. Finalement, c’est Kaan Ayhan qui honorera encore une fois son centre millimétré sur cf. Clairement, Hakan a changé la morphologie de son équipe, en étant le seul élément purement offensivement orienté aux côtés de Burak, faisant parler sa technique. Hélas on le sait irrégulier, il dénote à côté de ses coéquipiers de par son implication moindre dans le repli défensif (même si ça s’est un peu amélioré), et fait encore les mauvais choix (j’en ai noté un pour hier). Mais un bon match pour le Çalhanoğlu si agaçant.

Kaan Ayhan justement, désormais double buteur face à la France. Il remplace un Zeki Çelik à bout, étonnamment à la place du réel AD Nazım Sangaré. J’aime beaucoup Kaan d’ordinaire, très solide en CB, mais il m’a paru à l’ouest dans l’alignement défensif, soit trop avancé, soit pas au marquage, permettant l’incursion des percées françaises. Il endosse cependant le costume du héros en sentant une nouvelle fois le coup sur le cf d’Hakan.

Enfin, Cenk Tosun entre en fin de match dans le rôle ingrat d’une espèce d’ailier gauche, pour travailler la défense bleue. Peu de choses à souligner si ce n’est son labeur, et que sur la dernière occasion turque affreusement ruinée par Burak, il était bien placé. A noter que c’est lui qui délivre la Turquie face à l’Albanie.

Dans l’ensemble, une solidarité sans faille entre les joueurs turcs, c’était vraiment le feu, on sentait l’abnégation des joueurs turcs, tous impliqués. Şenol Güneş à un groupe très chouette, face à une Islande elle aussi solidaire mais qui en plus à un jeu léché, j’ai peur que les Turcs aient une énième fois du mal. Espérons Cengiz Ünder sera apte, tandis qu’à Abdülkadir Ömür est out jusqu’en février 2020. A gauche, attendons de voir ce que peut donner Emre Kilinç, voire même Emre Mor, en Süper Lig. Ne pas oublier non plus qu’en U21, de vrais talents ne pâliraient pas d’une place en A : je pense aux Ahmed Kutucu, Orkun Kökçü, Halil İbrahim Dervişoğlu qui pourraient s’avérer utile à des postes peu fournis.
Kutucu ça serait pas mal pour le poste d'attaquant, Burak commence à être cramé, et Cenk est pas mal handicapé dans sa hierarchie de 4eme attaquant à Everton.
Ünal a des stats déguelasses avec Valladolid, à voir si il va exploser, il était pourtant très prometteurs avec sa saison à Twente.

Tu penses que Mor va devenir un bon joueur un jour ? J'en doute beaucoup, il a tout misé sur sa conduite de balle, mais sinon c'est 0 mental (en plus d'être une tête de con par ses activités sur Instagram), il arrive à peine à faire décoller un ballon sur ses frappes, vision de jeu catastrophique...
Il avait pourtant fait les bons choix de carrière entre Dortmund et le Celta Vigo.

Salut Sedinho, je me rends compte que j’ai oublié de réagir à ton post intéressant. Comme tu dis, c’est honteux qu’un pays de 80 M d’habitants ne soit pas plus performant.

Le vrai problème du foot turc à mon sens, c’est le manque d’entraineurs de qualité, et faisant confiance aux jeunes. Les pépites, la Turquie en forme, et depuis longtemps maintenant. Hélas, elles pourrissent sur le banc ou font une overdose de médias.

Bien d’accord avec toi sur le quota des étrangers : cela devrait être un non-débat, car comme tu l’as dit cela a créé une bulle outrageusement énorme des salaires des (médiocres) joueurs turcs. Un bon débarras, espérons que cette mauvaise idée ne flotte pas plus longtemps.

Je te rejoins également sur ton dernier message, Burak est cramé, il a encore sa dangerosité naturelle, ses appels, son flair de pur buteur, mais il n’a plus sa vitesse d’autrefois ni son activité sur la ligne.

Cenk Tosun est clairement en manque de jeu qui le pénalise fondamentalement dans sa confiance et son sang-froid : il avait autrefois beaucoup de réussite devant le but, il ne lui reste plus (si on est méchant) que son travail désormais.

Pareil pour l’énigme Enes Ünal, déjà qu’il a un jeu particulier, c’est effectivement frustrant qu’il ne soit pas plus décisif à Valladolid, alors qu’il enchainait les pions aux Pays-Bas (du droit, du gauche, de la tête, tout !).

En réalité, je pensais à Kutucu éventuellement au poste d’ailier gauche, il a la vitesse pour et pourrait y dépanner :il a joué ce poste en U21 et un peu à Schalke. Je verrai dans le même registre Halil İbrahim Dervişoğlu, comme avait été testé Güven Yalçın.

Pour Emre Mor, ce que tu dis est très vrai. Mais il semble montrer de bonnes choses à Galatasaray, ses rentrées, si elles sont loin d’être éblouissantes, apportent toujours un petit truc à son équipe : chacune d’elle a pour l’instant entrainée une faute bien placée, un débordement ou une déstabilisation adverse. Alors c’est jamais plus que 1, 2 rarement 3 mises en danger par entrée (pour généralement entre 30-45 min de jeu), et il n’a rien de spécial en dehors de ça, mais peut-être avec un peu d’espoir on peut rêver qu’il continue ses progrès… Pour remédier à ce côté gauche si pauvre en sélection !
Petite review du Allemagne-Turquie,un match très chouette, qui n’aura eu d’amical que son nom : vraiment ouvert, avec du jeu, du régal !

Les supporters turcs ne s’attendaient certainement pas à une si jolie performance de leurs ouailles, après les deux non-matchs catastrophiques contre la Hongrie (défaite 1-0) et la Serbie (math nul malgré des Serbes à 10 pendant toute la 2e mi-temps), imputables aux expérimentations peu inspirées de Şenol Güneş qui ont semé des doutes quant a ses capacités, du haut de ses 68 ans, à gérer un groupe jeune et des résultats sur la durée. Restait la justification de l’après-confinement, parfaitement légitime avec des joueurs qu’on aura vu grillé car n’ayant pas joué depuis des mois. Mais l’échec tactique de Şenol Hoca était tel et ses déclarations sur certains sujets (favorable à une limite des étrangers plus stricte en Süper Lig, l’incompréhension sur le cas Ferdi Kadıoğlu) ramenait les inquiétudes autour de sa personne.

Pour ce match, le sélectionneur turc repart sur un groupe désormais connu, avec aucun nouvel arrivant. Löw au contraire a à sa disposition un groupe largement prélevé d’ex U-21 allemands finalistes du tournoi européen de 2019 (Waldschmidt, Heinrichs, Koch, Tah, Amiri, Dahoud…), sans les usuels Kroos, Werner, Süle, Neuer, Sané… Il positionne ses joueurs dans un 3-4-2-1 qui couvre bien l’entièreté du terrain et favorise un jeu chatoyant et offensif au sol : une configuration originale mais que Löw semble affectionner depuis un moment désormais.

Güneş revient lui aussi à ses fondements, après ses bizarreries de Septembre, un 4-3-3 avec toutefois un retour de Kaan Ayhan, Okay Yokuşlu et Yusuf Yazıcı, Sangaré et Kaldırım en latéraux, le capitaine du sexy Alanyaspor Efecan Karaca titularisé à droite, et une chance redonnée à Emre Kılınç et Enes Ünal.

Des l’entame du match, c’est une rencontre très ouverte sans préliminaires : ça va et vient d’un but a l’autre. Les Turcs surprennent les Allemands par leur témérité et leur implication sans limite sur chaque construction et occasions, tandis que les Teutons affichent toute leur justesse tactique et techniques avec des contres chirurgicaux, qui pensent d’ailleurs ouvrir le score dès la 6e mais se font barrer par un toujours très bon Mert Günok forçant Draxler à être hors-jeu.

Mais les Turcs, toujours batailleurs, tiennent bons, et comptent sur un Efecan Karaca exalté sur son côté droit puis surtout sur une occasion en or de Yusuf Yazıcı, invraisemblablement oublié sur une percée d’Emre Kılınç, mais qui préfère viser les nuages plutôt que de crucifier Leno.

Ce premier avertissement rend tremblant les Allemands, malgré les dribbles chaloupés de Havertz qui se rapprochent de la surface turque, et très vite des largeurs se créent dans le système défensif de la Mannschaft, qu’exploitent à merveille les Ay-Yıldızlılar. En déployant un pressing agressif mais intelligent devant d’abord, Yazıcı solicite Leno à la 19e, pendant que Rüdiger (averti), Draxler et Neuhaus ne peuvent que faucher les joueurs turcs en particulier Efecan : toutes ces fautes laissent place à des coup-francs intelligemment exécutés mais qui ne trouvent pas le fond des filets.

Entre temps, Schulz répondra par une volée, mais les Allemands sont contraints à la frappe en dehors de la surface, ou à de rapide transitions et changements d’ailes pour enfin exposer les vulnérabilités de la défense rouge, avec une belle frappe de Draxler à la 40e. Draxler qui plein de sang-froid et superbement placé, parviendra à prendre à revers la défense adverse sur une mauvaise relance et marquer après une belle course là encore démarrée en contre, pile avant la pause.

Ce but est un véritable coup de poignard, pourtant Şenol Güneş semble avoir trouvé les mots à la pause car des le retour des vestiaires, une nouvelle interception dans le camp allemand propulse le ballon dans les pieds d’un génial Ozan Tufan, qui réalise un enchainement époustouflant éclipsant 3 joueurs adverses, pour crucifier Leno. Le jeu va alors s’accélérer de part et d’autre avec des percées de Cengiz Ünder, Draxler, Waldschmidt pour s’achever avec un joli travail entre ce dernier et l’ouverture de Neuhaus. Le temps fort allemand est là, autour de la 60e, avec des Turcs sonnés par des enchainements rapides et sévères : Mert Günok encore une fois se montre impérial et empêche une double punition juste après le second but.

Malgré les 3-4 dangereuses occasions concédées dans ce cours laps de temps, l’arrogance des Turcs ne faiblit pas et, sur un énième ballon récupéré en pressing haut, l’homme du match de ce soir Efecan subtilise plus que virilement le ballon à Neuhaus et vient ouvrir son compteur en sélection à la 66e. On va etre honnête, il y a faute sur Neuhaus, mais l’arbitre français semble avoir été trompé par le minuscule gabarit du bonhomme, tandis qu’il avait laissé Emre Kılınç se faire pogotter par Schulz en 1ere mi-temps sans broncher.

Des lors on sent la Mannschaft plus énervée mais pas plus brouillonne pour autant : les fautes se multiplient côté allemand, les allers-retours entre surfaces aussi, puis encore une fois sur un mauvais dégagement de la tête d’Ozan Kabak cette fois-ci, Waldschmidt décoche une belle reprise qui vainc Günok.

Et pour autant, les Turcs ne s’avouent pas défaits bien loin de là ! Karaman est auteur d’une belle entrée et frappe la barre sur un bel enchaînement. Les tuniques rouges se rapprochent encore par 2 fois de la surface blanche puis, une superbe combinaison Tekdemir-Tufan-Ünder-Ömür-Karaman pleine d’altruisme et de bon sens arrache le nul une bonne fois pour toute.

Coté turc, on notera une physionomie qui n’a rien à voir avec ce qu’on avait vu en Septembre et cela rassure : de la combativité en défense et un pressing agressif, de l’inspiration et de jolies combinaisons en attaques, avec plus de verticalité grâce aux deux ailiers enfin alignés. Les faiblesses résident essentiellement dans la prise par surprise et à revers des défenses turques sur des contres rapides ou des erreurs. La défense n’est peut-être pas exemplaire, mais elle dispose de talents purs (les tacles de Merih !), de très bons gardiens (Mert Günok ou Uğurcan Çakır) et d’une vraie grinta : juste l’ajustement et le replacement tactique sont à travailler car sinon trop de buts peuvent être encaissés. Gros point noir également sur les terribles erreurs encaissées, chose assez nouvelle : les 3 buts de ce soir sont issus à chaque fois directement d’une relance dans les pieds adverses qui a été immédiatement punie. Toujours interrogation sur le côté gauche du milieu également : qui mettre ? Emre Kılınç est courageux, mais il semble en-dessous du très haut-niveau pour l’instant, mais si ce qu’il a montré aujourd’hui laisse présager une possible amélioration. D’où l’importance que pourrait avoir d’ajouter au groupe Ferdi Kadıoğlu, brillant à Fenerbahçe mas jouant en U-21 néerlandais. Autre souci, en attaque, Enes Ünal manque clairement de muscles seul devant : le jeune homme est trop tendre malgré une intelligence dans le jeu et le placement certaine, il se fait manger constamment au duel.

Coté allemand, on set une machine redoutable dans les combinaisons comme en ont témoigné les innombrables contres : une erreur ou une interception, et tout peut aller très vite et surtout, avec une grande précision. En revanche, l’équipe d’hier soir a fait beaucoup d’erreurs auxquelles une équipe de ce standing ne m’avait pas habitué : des pertes de balles multiples dans ses 40 mètres, quelques erreurs dans les transmissions courtes, des lignes qui s’espaçaient rapidement face au pressing turc menant à des interventions en retards.

Sur la performance des joueurs, Mert Günok a encore montrer aux partisans de l’excellent Uğurcan Çakır qu’il demeurait un super gardien : il sauve les Turcs de la noyade à des instants clés et est réellement démuni sur les buts allemands. A revoir cependant son jeu au pied, catastrophique en 1ere mi-temps.

En défense centrale, Merih Demiral, pour ses premieres 90 minutes depuis bien longtemps, nous a montré le tank qu’il est, avec des interceptions toujours démentielles (ce tacle dans la surface !). On attend qu’il ait plus de temps de jeu néanmoins parce que mine de rien, on sent qu’il est moins frais qu’il y a 1 an. Son partenaire Kaan Ayhan, le moins fringuant des 4 pépites, retrouve une place de titulaire en charnière centrale : sans être mauvais, il est l’auteur d’une mauvaise remise sur le 1er but.

En latéral gauche, Hasan Ali Kaldırım a comme toujours été correct dans l’effort défensif mais n’aporte pas le danger qu’il faut dans ses montées, la faute a sa qualité de centre assez misérable. Bonne surprise sur le coté droit par contre, avec un Nazım Sangaré survitaminé, un vrai athlète tant par sa vitesse que sa contribution physique : un pur piston auquel il manquerait une touche de technique pour les centres.

A la récupération, Okay Yokuşlu était titularisé après une longue absence : il apporte toujours cette puissance bienvenue au milieu, et a parfaitement comblé l’espace entre le milieu et la défense centrale, mais ratisse moins qu’avant. Son partenaire et capitane Ozan Tufan est lui auteur d’un match XXL. Le mal-aimé du football turc a encore démontré ses aptitudes magistrales et si variées : il court, récupère le ballon, distribue correctement, monte, dribble balle au pied (cette percée à un moment !), et frappe ! L’enchaînement qu’il réalise sur son but est tout simplement grandiose. Plus haut, Yusuf Yazıcı prouve encore une fois que c’est un vrai talent technique (ses cpa en 1ere MT sont savamment tirés) mais bon sang qu’il est frustrant ! Je comprends les supporters lillois, le gars a une facilité telle balle au pied, il n’aurait juste qu’à s’appliquer un peu plus, et les frappes qu’il rate en 1ere mi-temps termineraient au fond.

Sur l’aile droite, Efecan nous a proposé une prestation merveilleuse : infatigable dans ses efforts sans limite, labourant son côté droit, harassant les Allemands tel un chien enragé, puis se faufilant adroitement entre eux, n’étant arrêtable que par la faute. Il est récompensé par 1 but (certes litigieux) qui lui donne les larmes aux yeux, puis sort cuit tellement il se sera donné : la définition même d’honorer la sélection et de mouiller le maillot. Son pendant à gauche, Emre Kılınç se sera montré moins timide que lorsqu’il avait été testé en Septembre. Quelques belles montées, quelques belles combinaisons et quelques belles passes ainsi que des efforts nets dans le repli, mais il manque encore de tranchants pour être au même niveau que ses pairs.

Devant Enes Ünal nous l’avons vu plus haut, a été relativement isolé comme souvent. Toutefois, il a toujours le don de très bien se placer, et n’a pas été servi 1-2 fois alors qu’il était seul devant le but. Toujours altruiste, on l’a vu descendre et remiser intelligemment avec ses coéquipiers. Mais la encore le jeunot se fait dévorer tout cru sur les duels, il manque terriblement de muscles pour s’imposer à ce niveau.

Côté entrants, Dorukhan Toköz (46e) a joué son rôle au milieu en couvrant beaucoup de terrain, mais sur le 2nd but il oublie de suivre Neuhaus qui part marquer. Cengiz Ünder (46e) lui, a semblé retrouvé des couleurs : dans tous les bons coups en 2nde mi-temps, étonnamment plus dans l’axe, il est décisif sur le 3e but final. Kenan Karaman (63e) a quant à lui enfin proposé une prestation marquante : enfin a-t-il su fructifier ses qualités, avec des actions cette fois imprégnées d’intentions. Ses interceptions, dribbles et positionnement ont toute amenées du danger (la barre rappelons-le + but). Ozan Kabak (75e) en revanche a montré qu’il éprouvait véritablement un malaise, après son transfert avorté au Milan AC : je note une belle montée balle au pied, qu’il avait déjà démontré en Septembre d’ailleurs, mais aussi une remise de la tête pile dans les pieds allemands sur le 3e but. Dernier entrant, on a enfin revu un peu d’Abdülkadir Ömür (85e) et, du peu qu’il a été présent, il a rappelé le talent qu’il était notamment avec cette remise généreuse et inspirée pour Karaman sur le 3e but.

Pour finir un petit mot sur Emre Can, le gars aura été un combattant tout le match, plus que ça même : j’ai rarement vu un joueur mettre autant de cœur à s’agiter contre l’équipe de son pays d’origine. Hors de lui sur le but litigieux d’Efecan, il récolte un jaune après une contestation disproportionnée, se distinguant surtout en étant le seul Allemand à venir broncher avec autant d’ardeur. Drôle d’image aussi sur le but final turc, où le Emre Can sourit en observant la joie de ses adversaires :

https://twitter.com/norvecteturk/status … 28/photo/1

A noter enfin son interview à la chaine turque TRT Spor : le journaliste s’adressait à lui en turc, tandis que le joueur répondait…en allemand ! Alors était-ce parce que son turc est faible ? On a pourtant déjà vu Emre Can parler en turc, et il communique avec certains joueurs de la sélection turque (Merih Demiral entre autres). Etait-ce parce qu’il a voulu éviter toute polémique après l’incident Özil? Type de polémiques dont il a déjà réchappé de peu (il avait liké un post de Cenk Tosun souvenez-vous).

Lien ou pas également avec cette rencontre, j’ai trouvé Nazım Sangaré et Kenan Karaman bien meilleurs que d’habitude : était-ce parce qu’ils évoluaient contre leur pays de naissance ? La même remarque ne s’applique pourtant pas ni à Hasan Ali ni à Kaan Ayhan, natifs d’Allemagne mais auteurs d’un match quelconque.

Bref je voulais aborder ce dernier petit point car on entend tout et n’importe quoi su les choix de sélection des Turcs d’Allemagne, et hier soir était l’occasion d’observer ces relations. En tout cas, un consensus se dégage chez les supporters turcs, c’est qu’ils respectent et comprennent évidemment les choix de représenter l’Allemagne (ou un autre pays) mais préviennent toutefois qu’il ne faudra pas venir pleurer ensuite si un jour le joueur viens se plaindre d’un racisme, ou d'un quelconque autre mal-être trahissant un potentiel regret.

Je trouve déjà ça honteux qu'un pays qui se dit amoureux du football et qui compte 80 millions d'habitants doivent piocher dans les 5 millions d'européens pour se constituer une équipe. https://hello-neighbor.io

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